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Alice Milliat (1888-1957) sport, olympisme et émancipation féminine

Née à Nantes, Alice Milliat vient travailler à Paris et se lance dans la pratique du sport bien avant la guerre de 1914 : aviron et cyclisme. Elle devient membre du club « Fémina Sport » à Paris XIVème en 1912, puis présidente en 1919.

Elle est favorable aux sports collectifs (cross, football…) accessibles au plus grand nombre.

Alice veut faire reconnaitre la participation des femmes aux Jeux Olympiques en dépit de l’opposition de Pierre de Coubertin et du CIO.

Convaincue que le sport féminin est émancipateur Alice fonde la FSFI (Fédération sportive féminine internationale) en 1921, regroupant 31 nations.

Cette fédération organise des jeux mondiaux « olympiques féminins » à Paris en 1922, à Göteborg en 1926, à Prague en 1930 et à Londres en 1934.

Alice milite pour l’égalité des sexes, elle veut sensibiliser les jeunes filles au sport, émancipateur des corps et des esprits. Dans ce but, elle multiplie les articles dans la presse.

Elle s’appuie aussi sur l’action de féministes comme Jane Misme et la Doctoresse Marie Houdré, cette dernière s’oppose au corps médical souvent hostile à la pratique du sport féminin.