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05 octobre 2024

Notre-Dame des Champs du 6 au 13 octobre 2024

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Du 6 au 13 octobre 2024
 
En la fête de St François d’Assise, le vendredi 4 octobre, à l’issue de la messe de 18h30, il y aura une bénédiction des animaux de compagnie

 

Édito 

L’Église est femme ?
 
Lors de son pèlerinage en Belgique, le pape François a insisté sur cette dimension mystique et symbolique décisive. L’Église est femme. Elle est épouse. Elle est mère. Nous n’avons plus l’habitude d’utiliser ce langage symbolique et nous croyons que ce sont de vagues images. Or non, le mystère de notre salut s’exprime dans le masculin et le féminin : notre Dieu est venu pour épouser son peuple, l’Église !
 
Sur la croix, le Seigneur Jésus réalise les noces de l’agneau : il se donne tout entier à son épouse que nous formons ensemble. Sur la croix, la nouvelle Ève jaillit de sa chair ouverte, de sa côte transpercée : l’Église que forment Marie et le disciple bien-aimé recueille le don du corps et du sang de Jésus. Uni à la croix du Christ, le mariage humain devient le signe de l’Amour indissoluble, fidèle et fécond de Dieu pour l’humanité : tout baptisé reçoit en partage la vie divine s’il consent à s’abandonner à Jésus.
 
« Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jamais l’époux de nos âmes, le Christ, ne renverra sa femme, l’Église ! Quelle sera notre réponse à la fidélité d’un tel époux ?
 
Père Vincent de Roquefeuil, vicaire

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Notre-Dame du Travail - Dimanche 6 octobre 2024

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6 octobre 2024
27ème dimanche du temps ordinaire
Année Saint Marc
 
 
 
 
« JE VOUS DONNE MA PAIX »  
 
Dans la liturgie eucharistique, après que les disciples du Christ et la foule présente pour célébrer la messe, ont prié Dieu le Père en présence du Fils éternel du Père, le prêtre s’adresse au Christ au nom de toute l’assemblée ainsi: « Seigneur Jésus Christ, tu as dit à tes Apôtres: « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix »; ne regarde pas nos péchés mais la foi de ton Église; pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. » 
 
En ce dimanche, nous acceillons ce passage de l’évangile selon St Marc qui nous invite à accueillir les dons que Dieu donne à ses disciples, comme à tout être humain, spécialement celui de prophétie (= recevoir un message de la part de Dieu et le transmettre aux autres). Serions-nous les seuls par qui l’Esprit Saint s’exprime? 
 
Comme Moïse, Jésus se réjouit de voir que les dons de Dieu ne peuvent se restreindre à quelques privilégiés et s’étendent au-delà du groupe des disciples rassemblés et qui vivent dans la communauté autour de Jésus. « Ah ! si le Seigneur pouvait mettre son Esprit sur eux pour faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! » (Nb 11,29) – « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous. » Mc 9,40 
 
Dieu voit plus loin que nous : ce qui nous semble parfois abhérant à vue humaine, s’avère être souvent juste dans le dessein de Dieu : il y a comme une extension du don de Dieu par d’autres que par les apôtres à qui Jésus l’avait transmis Tous peuvent recevoir l’Esprit de Dieu : l’Esprit est venu sur les frères rassemblés à Jérusalem au matin de Pentecôte. Il leur donné de parler et de professer la Foi. Tous et donc nous aussi ! Oui, nous aussi ! 
 
Que notre parole et notre vie entraînent nos frères dans le Mystère pascal. « Ah si le Seigneur pouvait mettre son Esprit sur eux pour faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! » (Nb 11, 29) 
 
C’est aussi ainsi que nous participons à la construction de la Paix : Osons ! Osons acceillir les dons de Dieu ! La Paix vient de Dieu, elle est donné par Dieu, pourvu que nous nous ouvrions à l’action de l’Esprit Saint ! Osons !! 
 
Père Pierre HENRI, Prêtre du foyer sacerdotal +

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04 octobre 2024

Paroisse Saint Dominique : 6 octobre 2024

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27E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
 
6 OCTOBRE 2024
 
« Heureux les invités au festin des noces de l’agneau » 
 
Au terme de la célébration de l’Eucharistie, juste avant la communion, le célébrant prononce ces mots, tout droit sortis du livre de l’Apocalypse (Ap. 19,9). Ces "noces de l’Agneau" nous paraissent peut-être un peu énigmatiques. Elles sont mystérieuses, au sens fort du terme, car elles nous dévoilent le mystère même de Dieu. Non seulement elles nous disent le projet de Dieu, cette alliance inaliénable qu’il veut conclure avec les hommes ; mais elles sous-entendent en même temps le moyen que Dieu prend pour sceller cette alliance : les noces de la Croix, célébrées, au présent, à chaque Eucharistie. 
Cela va plus loin : le mariage de deux catholiques est lui-même l’expression de ce mystère. Trop de gens, y compris parmi les catholiques bon teint, ne voient dans le mariage, que la bénédiction par Dieu de l’union bien sympathique d’un couple de tourtereaux. Mais le mariage authentiquement chrétien est aussi célébration des noces de l’Agneau. C’est pourquoi la messe de mariage n’est pas un petit plus dans la célébration du mariage de bons catholiques, elle est explicitation et déploiement du mystère. 
Voilà pourquoi le Christ, dans le dialogue que nous entendons aujourd’hui à la messe, peut se permettre d’être aussi intransigeant sur la question de l’indissolubilité du mariage : parce que lui-même se prépare à vivre en plénitude ces noces sur la Croix. Et Jésus rappelle que, dès la création, Dieu a inscrit dans le cœur des hommes cette réalité du mariage, qui est une réalité anthropologique dans toutes les cultures. Sans oublier que Dieu a encore d’autres moyens de signifier sa volonté de faire alliance avec les hommes. Le célibat consacré, qui manifeste que l’amour de Dieu peut combler un cœur humain, est aussi un signe d’alliance. 
Pour finir, il faudrait ajouter, avec l’épître aux Hébreux, que le mystère de l’Incarnation est déjà célébration de ces noces, trouvant leur accomplissement dans le don que le Christ fait de lui-même sur la Croix pour nous faire participer à sa Gloire. 
Bref : « Il est grand le mystère de la foi ». 
Et de même : il est grand le mystère du mariage ! 
Père Vincent Bellouard 

 

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Paroisse Saint Pierre de Montrouge - Dimanche 6 octobre 2024

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PAROISSE SAINT-PIERRE-DE-MONTROUGE

Dimanche 6 octobre 
 
27ème dimanche dans l’année

Lectures
Gn 2, 18-24 : Créés homme et femme.  
Ps 127, 1-6 : Ta femme et tes fils.  
He 2, 9-11 : Jésus sauveur et frère.  
Mc 10, 2-16 : Le mariage. 

 

Retour au sens 
 
Nous achevons la semaine des grands saints du début d’automne. Lundi, Saint Jérôme nous a ouvert les trésors de la Bible ; Mardi, la petite Thérèse de Lisieux nous a révélé les secrets des tout-petits. Mercredi, nous avons repris contact avec nos anges, gardiens oubliés. Et vendredi, le Poverello d’Assise nous a emmenés dans l’imitation enthousiaste de Jésus.  
 
Comment pourrions-nous dès lors consonner avec la petitesse des pharisiens… Ils s’avancent vers Jésus avec un seul type requête : « Est-il permis… ? » Trois mots où commence le détournement de la vraie religion. La tentation est grande, il est vrai, de considérer la relation à Dieu sous le mode de la permission… Cela arrangerait notre conscience : Qu’est-ce que Dieu permet ? Qu’est-ce qu’Il interdit ? Le risque, par suite, consisterait à penser l’Église comme la gardienne des permissions divines. Tels les pharisiens de l’évangile de ce jour, combien de nos contemporains abordent la question du mariage en termes de permission…  
 
Jésus ne tombe pas dans le piège. Il ne répond pas sous le mode de permissions à refuser ou à accorder. Il cherche le sens profond des choses, et revient au commencement de la création : Dieu les fit homme et femme pour qu’ils s’attachent l’un à l’autre… Le mariage chrétien ne soumet pas l’homme et la femme à un tissu de préceptes ; il les emmène à l’aventure de l’amour humain, au compagnonnage exigeant avec Jésus.  
 
La vraie liberté chrétienne se trouve là, dans la manière de questionner Dieu : non pas « est-il permis ? » mais « quel est le sens ? » Cette dernière question, saint Jérôme, la petite Thérèse et le pauvre d’Assise l’ont posé par toute leur vie… ils n’ont pas dû s’interroger bien souvent sur ce qui était permis. Seulement sur ce qui était bon…  
 
Suivons-les pour acquérir une vraie liberté, loin des contraintes d’une religion légaliste.  
 
Père Jean-Philippe Fabre  

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Notre-Dame du Rosaire Dimanche 6 octobre 2024

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Dimanche 6 octobre 2024 
 
Imaginer la paix avec Marie
 
Alors que nous nous réunissons ce dimanche pour célébrer la fête patronale de la paroisse, il est difficile de ne pas se souvenir que l’année passée, cette même fête, le samedi 7 octobre était associée à l’annonce des massacres perpétrés par le Hamas à Réïm, Sdérot, Sufa et Zikim. L’année qui s’est écoulée depuis fut ponctuée de nouveaux drames humains en réponse au premier, à Gaza, en Cisjordanie, au Liban.
Cette concordance des dates ne doit pas nous laisser indifférents, mais plutôt nous inviter à prier Marie. On pourra se souvenir que la fête de ce jour a été instituée dans un contexte de guerre et s’appelait initialement Notre-Dame de la Victoire. Saint Pie V a voulu commémorer le 7 octobre 1571 la victoire de Lépante, remportée par l’Espagne, la République de Venise et les États-pontificaux contre l’invasion Ottomane. Quelques années plus tard elle devenait fête du Saint-Rosaire. Une seconde victoire contre les Ottomans, en 1716 à Petrovaradin (Serbie) vit la fête étendue à l’ensemble de l’Église catholique de rite latin. Plus tard encore, saint Jean XXIII devait lui donner le nom de fête de Notre-Dame du Rosaire.
Ces victoires historiques peuvent nous paraître un peu lointaines. Retenons cependant qu’elles eurent lieu dans un contexte très incertain et que la prière des fidèles des régions concernées témoignait de leur confiance en Dieu par l’intercession de la Vierge Marie. Le contexte incertain que nous connaissons aujourd’hui implique de nombreuses sociétés dans de nombreux pays, y compris le nôtre.
 
Puisse notre prière en ce mois du Rosaire, témoigner de notre confiance en la puissante intercession de Marie, par la récitation du chapelet, pour que cette fête de la Victoire devienne véritablement la fête de Notre-Dame de Paix.
 
P. Vincent Thiallier

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