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07 avril 2009

« De la précarité sociale à l'auto-exclusion » avec Jean Furtos : Conférence-débat, mercredi 8 avril à 14h30.

Dans le cadre des conférences-débats d'Emmaüs et de Normale Sup' sur le thème « La rue, parlons-en ! » : le sujet abordé mercredi 8 avril par Jean Furtos, psychiatre, chef de service de l’hôpital du Vinatier à Lyon, directeur de l'observatoire national des pratiques en santé mentale et précarité sera : « De la précarité sociale à l'auto-exclusion ».
Ecole normale supérieure, amphithéâtre Jules Ferry. Entrée par le 29 rue d'Ulm, 75005 Paris, RER B Luxembourg
Gratuit - ouvert à tous - sans inscription

27 juin 2008

Faîtes de la musique !..

Loin de vouloir réveiller les lueurs lointaines d’une nostalgie obsolète, constatons que chaque âge a ses références en matière musicale. J’ai connu la « musette » en son temps, puis le «  boogie-woogie » après les combats de la Libération. « Booms et surpris-parties » à cette époque d’après-guerre, possédaient leur credo, leurs us et coutumes bien particuliers. Plus tard, le cha-cha-cha, et la samba éveillaient en nous des parfums tropicaux, des visions exotiques. Et quoi de plus entraînant qu’une rumba bien ficelée !.. Le rythme et la mélodie en un heureux mariage, formaient un accord parfait qu’appréciaient à juste titre, les danseurs juvéniles que nous étions. Ainsi arrachés  à nos soucis par le fleuve  de la danse, nous partagions une joie simple et sans mélange.

Mais aujourd’hui ? On a le « hard-rock », la « soul », le « hip-hop », la « métal music », les guitares « sèches »,             la «  techno », les « teufs », les « rave-parties »… Que sais-je encore ?

Je pensais à tout cela en remontant la rue Daguerre, en ce 21 juin, Fête Nationale… de la musique. Mais inconsciemment j’étais à la recherche de ma « petite musique de nuit », une musique qui parlerait encore au cœur ! Elle m’eût rassuré sur le devenir de cette musique que l’on appelle encore « populaire », celle qui émeut par sa simplicité bon enfant et qui trouve sa vérité  dans les racines de la sensibilité naturelle. Mais a-t-elle encore un avenir ?

C’est en vain que je faisais un rêve . Je constatais simplement que seul le « bruit sauvage », brut de toute nuance, envahissait  l’espace de la rue, et avait remplacé tout simplement la « musique », la vraie. Les générations ont leurs codes et leurs modes, je le redis, mais les miens doivent être déjà bien « has been ».

Alors, suis-je autorisé à placer encore un « bémol » à la clé de mes réflexions ? Si la musique peut et doit être une fête, elle a le droit et le devoir de se faire respecter. C’est à ce prix que nos oreilles seront les seules juges, que notre intime sensibilité ne sera pas étouffée et n’aura pas à  souffrir d’un évident déluge plus proche des chutes du Niagara que du filet  discret d’une ruisseau  romantique.
R.R