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29 septembre 2011

Festival des Arts Losserand : dimanche 2 octobre de 9h à 18h

festival des arts Raymond Losserand 2011.gifSe fondant sur le succès de l'édition 2010 - avec le soutien des riverains, des artistes et des associations de quartier - les « Plaisanciers » lancent le 2e Festival des Arts de la rue Raymond Losserand.

Le dimanche 2 octobre 2011 une grande fête populaire animera la rue, piétonne pour la journée. Ce Festival des Arts célèbre la permanence de l’esprit « montparno » authentique du quartier, qui demeure celui des ateliers de peintres, sculpteurs, artisans d’art, etc.

Cette manifestation est l’occasion d’un vaste et exceptionnel déploiement des oeuvres des artistes du quartier, présentées dans des stands bâchés de plein air (le périmètre des ateliers d’artistes sélectionnés est le même que celui de la journée « Portes ouvertes aux ateliers d’artistes » de Montparnasse, organisé par la mairie du XIVème). L’ensemble constitue la plus belle et vaste Galerie d’Art « publique » jamais vue dans les rues de Paris : 150 stands de 4 x 2 mètres, installés sur les trottoirs, et répartis sur le périmètre (800 m) de la rue Raymond Losserand fermé à la circulation et 1 scène ouverte sur estrade de 4 x 5 mètres devant le métro Pernety .

festival-des arts Raymond Losserand.jpg

Artistes de music hall, musiciens et comédiens de rue se produiront tout au long de la journée sur la scène ouverte et dans la rue, tandis que des auteurs et poètes du quartier liront leurs œuvres, pour animer et faire de l’événement un véritable « festival » populaire.

Renseignements: www.festival-losserand.com
Le Festival est entièrement organisé et géré par les bénévoles de l’association des commerçants du quartier. D’autres associations le soutiennent et participent à l’événement, qui bénéficie également du soutien de la caserne de pompiers de la rue d’Alésia.

Liste des artistes présents au festival des arts de la rue Raymond Losserand, cliquez sur lire la suite

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01 mars 2011

La petite chambre

Un film de Stéphanie Chuat

la voix du 14,michel bouquet,florence loiret-caille,la petite chambreSur la ligne toujours tendue de l’émotion, nous assistons ici au chassé-croisé de la mort et de la vie. Michel Bouquet, vieil homme sur le déclin, se voit abandonner par son fils en partance pour les Etats-Unis. Une infirmière, qui elle-même a perdu un enfant à la naissance, s’attache peu à peu à ce vieil homme bourru, apparemment dénué de toute empathie à l’égard d’autrui. Mais le miracle va s’accomplir. Le vieil homme découvre inopinément le drame de l’infirmière  Une forme de substitution dans les situations s’installe. L’infirmière prend soin du vieillard au même titre qu’elle aurait pris soin de son enfant s’il celui-ci avait vécu. Elle ira jusqu’à l’héberger chez elle au grand dam de son époux. Alors, le vieillard, à son tour, prendra conscience du désarroi de la jeune femme. Une intimité filiale s’installera. Puis, soudain, au cours d’une fugue hors de sa maison de retraite, le vieil homme attaché au souvenir de sa femme disparue il y a quarante ans, fera un pèlerinage en montagne, où il trouvera la mort. Son destin s’achève à travers la splendeur des sommets alpins. Et c’est avec émotion que nous assistons à la conclusion d’une vie. Images d’une puissance convaincante, car la mort du vieil homme se trouve ici comme sublimée par le grandiose des paysages qui peuvent nous inspirer l’idée d’une infinie plénitude.

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Le personnage de l’infirmière, interprété par Florence Loiret-Caille est criant de vérité et de naturel, lorsque la fragilité de la jeune femme s’exprime par le désarroi et dans la douleur de chaque instant. La petite chambre est un film où l’humanité, la compassion, l’espérance dans la vie, mais aussi les affres de la mort toujours présente, s’entremêlent et laissent le spectateur à la merci de l’émotion la plus pure, la plus vraie, celle du cœur, partagée entre les générations, pour ne laisser en fin de compte que la victoire salvatrice de l’amour. La conclusion de ce film sensible, nous amène à redécouvrir un hymne à la joie, un hymne destiné à engendrer une nouvelle naissance à la vie.  R.R