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19 février 2009

Bataville, un film de françois Caillat et de l'historien Alain Gatti

 

LE 24 FEVRIER AU CINEMA L'ENTREPOT

 

En quelques mots
À travers l’histoire de Bataville, une cité entièrement dédiée à la fabrication des chaussures Bata, le réalisateur François Caillat traite, sur un mode faussement léger, d’une des dernières grandes utopies patronales du 20e siècle (celle de l’industriel Tomas Bata) et des dérives du paternalisme.
Avec sa bande-son décalée (signée Pascal Comelade) et ses jeux de mise en scène proches d’une comédie musicale, Bienvenue à Bataville se présente ainsi comme un documentaire atypique et singulier.
Ce documentaire est un coup de maître : au-delà de l’analyse réussie du paternalisme, il transgresse les codes du genre, mêlant images d’archives, reconstitution façon comédie musicale et humour à la Tati. Un bijou.

Anne Fairise, Liaisons Sociales magazine
Pour en savoir plus : WWW.BIENVENUE-A-BATAVILLE.COM

 

CE QU’EN DIT LA PRESSE
Bienvenue à Bataville n’est pas tout à fait un documentaire. C’est plutôt le film
qu’on attendait sur la fin du travail en tant que valeur, et qui n’en redeviendra
jamais une parce qu’on s’est trop foutu de nous.
Eric Loret, Libération

Une évocation insolite et stylisée d’une utopie patronale qui mêle témoignages et
reconstitution.
Jacques Mandelbaum, Le Monde

François Caillat nous montre ici, dans des couleurs saturées chaleureuses, un
univers concentrationnaire dont les barreaux seraient peints en bleu ciel (…).
Foin du documentaire traditionnel, au lieu du reportage de dénonciation attendu,
il a choisi l’encreux, le point de vue édifiant d’une direction sûre d’elle et
d’ouvriers reconnaissants, faisant le pari que trop de sucre peut dégoûter du sucre
(…). Bataville, c’est du Lumière qui aurait été filmé par Méliès.
Jean Roy, l'Humanité

Scrutateur habile et attentif du passé, filmeur de la disparition, François Caillat
tente, pour sa première sortie en salle, l’exploration de voies narratives originales.
Au docu attendu, industriel et industrieux, le documentariste substitue la
restitution primesautière d’une utopie paternaliste.
Thierry Méranger, Cahiers du Cinéma

François Caillat reconstruit l'utopie de Tomas Bata avec un dispositif astucieux :
une voix off dévolue au démiurge Bata, des lieux à la « Amélie Poulain », des
archives et les témoignages des anciens... la nostalgie fonctionne à plein. Celle
d'un temps avant la crise, les multinationales...
François-Guillaume Lorrain, Le Point

Ce documentaire est un coup de maître : au-delà de l’analyse réussie du
paternalisme, il transgresses les codes du genre, mêlant images d’archives,
reconstitution façon comédie musicale et humour à la Tati. Un bijou.
Anne Fairise, Liaisons Sociales magazine

Réflexion ludique mais dérangeante sur la “servitude volontaire”, Bienvenue à
Bataville porte un regard critiue sur le capitalisme paternaliste, entre allusions
métaphoriques et reconstitutions artificielles du mode de vie des ouvriers Bata.
Emmanuel Didier, www.critikat.com

Porté une voix-off autoritaire et péremptoire, qui dirige le spectateur là où elle a
envie de le mener, Bienvenue à Bataville est un documentaire comme on n’a pas
l’habitude d’en voir.
www.zerodeconduite.net

Entre les embardées poétiques (on pense parfois aux Revenants de Robin
Campillo) et l’enquête documentaire scrupuleuse, Bienvenue à Bataville revient
sur une des dernières utopies du monde du travail en France… Cette poésie amère
anime ainsi une oeuvre dont la matière didactique aurait donné ailleurs un
documentaire carré mais sans finesse.
Baptiste Drake, www.avoir-alire.com

En nous dressant en creux le portrait d’un patron à la papa (…), le magnifique
film de François Caillat se promène dans ce qui reste de l’empire Bata et interroge
les survivants. Il nous montre alors une sorte de « meilleur des mondes » (…).
Avec sa mise en scène glacée, ses couleurs proprettes, ses entretiens sans effet
scénographique, sobres et quasiment sociologiques, François Caillat nous livre un
film passionnant pour qui veut comprendre les extrémités du capitalisme...
Jean-Max Méjean, www.iletaitunefoislecinema.com

Le documentaire de François Caillat, dans un style parfois proche de la comédie
anglaise, ausculte cette utopie sociale et réunit les témoignages de ceux qui y
vécurent. Il en résulte un film étrange, presque dérangeant, tant le réalisateur
débusque la servitude volontaire derrière la félicité batavilloise.
Aurélien Lester, Sciences Humaines

On se croyait e!tre dans un film de Jacques Tati. On se retrouve chez George
Orwell... On s’y fera donc tre"s peur, avec plaisir et pas mal d’humour.
Jérôme Mallien, Dernières nouvelles d'Alsace