26 mars 2016
« Le Portrait de Dorian Gray » au Lucernaire jusqu'au 3 avril
À la recherche de la jeunesse éternelle…
Coup de projecteur sur l’un des personnages les plus fascinants de la littérature anglaise à l’époque victorienne.
En 1890, l’écrivain irlandais Oscar Wilde publie son seul et unique roman. L’histoire est bien connue : le jeune Dorian, au visage merveilleusement beau et pur, se laisse flatter par Lord Henri Wotton, dit Harry, lors d’une séance de pause chez son ami le peintre Basil, qui exécute le portrait du jeune homme. Harry assure à Dorian qu’il n’est rien sans sa jeunesse, et lui dévoile que »Le seul moyen de se débarrasser d’une tentation, c’est d’y céder ».
Son hédonisme effréné et son cynisme séduisent le jeune dandy, qui, devant son portrait si parfaitement achevé, formule le vœu de rester éternellement jeune. Ce sera désormais le fameux portrait qui vieillira à sa place… Mais ce souhait n’est rien d’autre qu’un pacte avec le diable : le portrait devient le reflet de l’âme de Dorian, et porte autant l’usure du temps que les marques des vices que le jeune homme épouse éperdument.
Un monstre au visage d’ange
Dorian se jette à corps perdu dans la décadence, tout en gardant son apparence si innocente et policée. Il s’adonne aux plaisirs les plus immoraux de la société victorienne, détruit sans scrupule la vie des femmes qui croisent son chemin, tue dans l’indifférence la plus totale… Tout cela en vouant une terrible admiration à Harry. Mais petit à petit, la vue de l’évolution de son portrait le plonge dans l’angoisse…
La personnalité paradoxale de Dorian Gray, incarné avec une justesse éblouissante par Arnaud Denis (qui partage le rôle en alternance avec Valentin de Carbonnières), tiraillé entre la recherche du plaisir perpétuel et le désespoir à la vue de son âme perdue, fait du texte de Wilde un véritable chef-d’œuvre. L’auteur aborde sans détour la fascination pour l’immoralité sans limite autant que les drames auxquels elle conduit fatalement. Le tout dans un monde où jeunesse, beauté et pureté vont ensemble, et où vieillesse rime avec vice et perdition…
16:09 Publié dans Littérature, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lucernaire, oscar wilde | Facebook | | Imprimer |
16 janvier 2010
DAVID SCHNEUER au Musée du Montparnasse, jusqu’au 23 janvier 2010
Le Musée du Montparnasse agrandit son espace d'exposition en créant un nouvel espace permanent dédié à la mémoire de Montparnasse. La première exposition sera consacrée à l'artiste méconnu David Schneuer qui séjourna à Paris dans les années 20.
A travers ses dessins et tableaux réalisés dans la seconde moitié du XX° siècle, il nous fait revivre l'ambiance des cafés et des nuits parisiennes qu'il a connu à la période de l'âge d'or de Montparnasse. (Avec le concours de la Galerie Saphir Paris 3°)
ENTREE LIBRE Galerie en mezzanine du Musée du Montparnasse -·21 avenue du Maine · 75015 Paris | Tél. : 01 42 22 91 96. Tous les jours sauf lundi de 11h à 18h www.museedumontparnasse.net
PARTENAIRES ASSOCIÉS : Théâtre du Lucernaire et Compagnie Vincent Colin
Le Théâtre du Lucernaire et la Compagnie Vincent Colin proposent le spectacle musical "Un soir à Montparnasse au cabaret des Années folles" (voir la note) conçu par Vincent Colin et Hélène Delavault. Du mardi au samedi à 20h et le dimanche à 17h -Prolongations jusqu'au 7 février 2010 au Théâtre du Lucernaire
Le Musée du Montparnasse vous propose aussi de découvrir une dizaine d'oeuvres récentes du peintre chinois WANG YAN CHENG. EXPOSITION du 8 janvier < 7 février 2010 (voir article de La Voix du 3 janvier)
18:00 Publié dans Expositions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : david schneuer, montparnasse, paris 14, paris, lucernaire, galerie | Facebook | | Imprimer |
14 janvier 2010
« Un soir à Montparnasse, au cabaret des Années Folles », spectacle musical jusqu’au 7 février 2010 au Théâtre du Lucernaire
Spectacle musical : Textes, chansons et souvenirs de l'entre-deux-guerres : BRETON, TZARA, ARAGON, DESNOS, COLETTE, KIKI, PÉRET, ARTAUD, SATIE, POULENC, MISTINGUETT... Avec : HELENE DELAVAULT, PHILIPPE BLANCHER et CYRILLE LEHN ou VICTORIEN VANOOSTEN, au piano.
Durée : 1h10
Le spectacle fait revivre le quartier de Montparnasse des années folles. C'est la fin de la grande guerre, la der des der. Paris est alors au cœur de la fête. Les artistes du monde entier s'y donnent rendez vous. Les années folles représentent une période de rébellion contre l'ordre établi, de contestation des mœurs et de l'esthétique bourgeoises du XIXe siècle. Le mouvement surréaliste, qui proclame le triomphe de l'imaginaire, de la liberté et de l'esprit, va naître en cette période, comme une réponse aux absurdités de la guerre.
Ce spectacle est conçu par Vincent Colin et Hélène Delavault.
Du mardi au samedi à 20h et le dimanche à 17h - Prolongations jusqu'au 7 février 2010. En partenariat avec le Théâtre du Lucernaire et la Compagnie Vincent Colin.
Hélène Delavault interprète des chansons du répertoire de Fréhel, Mistinguett, Damia, Lucienne Boyer, Marie Dubas... : L'affiche du spectacle est inspirée d'un tableau de David Schneuer (1905/1988).
Théâtre du Lucernaire 53 rue Notre-Dame des Champs, 75006 Paris. Standard : 01 42 22 26 50 Fax : 01 45 44 86 92. http://www.lucernaire.fr/beta1/index.php
PARTENAIRES ASSOCIÉS : Théâtre du Lucernaire et Compagnie Vincent Colin
14:52 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lucernaire, theatre, vincent collin, artaud, satie, poulenc, mistinguett, aragon, desnos | Facebook | | Imprimer |