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08 décembre 2007

Hausse vertigineuse des impôts locaux : Paris relativement épargné

Plus 37 % en cinq ans.

C'est, en moyenne, l'augmentation de taxe foncière qu'ont subie 22 millions de contribuables, selon une étude publiée par l'Union nationale de la propriété immobilière (Unpi). Une envolée de la taxe foncière sur les propriétés bâties et les locaux industriels qui profite aux collectivités locales, communes, départements et régions. L'an dernier 25,5 milliards d'euros au total, contre 18,6 milliards d'euros en 2001.

La taxe d'habitation, dont s'acquittent tous les occupants de logements, locataires ou propriétaires, a elle  augmenté en moyenne de 33 %..

 Plusieurs raisons, et notamment :

Le nombre de français propriétaires augmente donc plus de contribuables sont soumis à la taxe foncière.

Payant plus, les contribuables demandent plus  d’équipements (raison pas très crédible évoquée par les élus)

La décentralisation met à la charge des collectivités locales des services nouveaux (transports régionaux, RMI, etc.…), en principe financièrement compensés

Le train de vie souvent princier de certaines collectivités, (Languedoc Roussillon ppar éxemple)

Du simple au double

D’importantes disparités apparaissent suivant l’endroit où l’on habite (du simple au double). Paris est particulièrement raisonnable 14,7% en 5 ans.  En revanche plus de 40% de hausse dans certaines banlieues. Une ville a augmenté de plus de 80% !

Une belle piste pour le pouvoir d’achat

On pourrait souffler aux élites qui nous gouvernent, que voilà de belles pistes pour améliorer le pouvoir d’achat : ordre et mesure dans les dépenses locales. Il faudrait pour cela que cesse le jeu de cache-cache entre l’Etat et les collectivités.