Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14 octobre 2006

Un jardin fou

La rue de Coulmiers est une rue du XIV° qui entretient sur la partie surplombant la tranchée du chemin de fer de ceinture, la nostalgie d'une nature livrée à elle-même. Celle-ci s'apparente, sur plus de deux cent mètres à un jardin protégé de toute intervention humaine, ce qui est un avantage, car ici, les herbes folles, les plantes sauvages, les arbres mêmes ne reçoivent ni engrais, ni pesticides et cela donne des résultas pour le moins surprenants.

Tenez ! il y a un poirier qui donne de vrais poires, la vigne y pousse et donne des grappes de vrai raisin.

medium_jardincoulmiers-2.jpg

Au centre, le poirier, difficile à reconnaitre!

(vue du pont de la rue Friant)

Rien ne dit qu'elles puissent  fournir du bon vin ! mais enfin… Il y a aussi de la clématite, et du lilas… La vigne vierge y est présente et toutes sortes de graminées y prolifèrent. Je ne parle pas des acacias et des cerisiers. Bref, ce jardin "naturel" est l'Eden retrouvé en plein Paris, à deux pas du Périph… L'habitant qui surplombe de sa fenêtre ce jardin "fou" doit se dire devant cette magnificence bucolique : "Belle nature, tu as encore du chemin à faire pour reconquérir tout Paris".

Utopie ? Mais qui sait si dans dix mille ans, le jardin "fou" de la rue de Coulmiers, n'aura pas submergé les tours de  Notre-Dame et monter jusqu'à Montmartre, simplement par défi, ou peut-être pour retrouver et ressusciter les graines aujourd'hui enfouies parmi les interstices des pierres de nos immeubles, de nos tours et de nos monuments et qui n'attendent que le signal codé qui leur donnera l'heure de leur libération définitive ? Alors, attention, ouvrons l'œil et cultivons notre jardin !                                                                                                       R. Rillot  

Commentaires

Enfin quelqu'un a remarqué ce coin de verdure un peu fou. Merci à cet oeil de poète. J'y ai vu aussi , à côté des clématites et du poirier, de nombreux rosiers. Deux fois par an, le jardin est nettoyé, l'herbe folle coupée. A quand un vrai jardin ouvert sur la rue, et donnant sur la voie lorsqu'elle aura retrouvé elle aussi sa fonction première; alors, on ira se promener au jardin le long de la voie....ferrée.

Écrit par : Marie-Josée | 26 décembre 2006

Les commentaires sont fermés.