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15 novembre 2008

Jeudi 20 novembre 2008 : Journée nationale de dépistage de l’AOMI

Parmi les pathologies qui affectent les artères, l’AOMI ou artériopathie oblitérante des membres inférieurs, est l’une des plus répandues, avec plus de 2 millions de personnes concernées en France. C’est une complication de l’athérosclérose. Le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph propose gratuitement des consultations individuelles de dépistage et d’information.


Les plus exposées sont les personnes âgées de plus de 60 ans et les personnes qui présentent des facteurs de risques associés tels le tabac, l’hypertension artérielle, le diabète ou encore l’hypercholestérolémie. En l’absence de dépistage et de prise en charge, ces personnes courent un risque accru d’accident vasculaire cérébral ou d’infarctus du myocarde.

Depuis plus de 20 ans, engagé dans la prévention et la prise et charge des maladies cardiovasculaires, le groupe hospitalier Paris Saint-Joseph participera, jeudi 20 novembre 2008, à la 1ère journée nationale de dépistage de l’AOMI.

Entre 9h00 à 16h00, les équipes médicales accueilleront gratuitement les personnes à risques et/ou âgés de + 60 ans, pour mesurer leur IPS (index de pression systolique) et les informer si besoin sur les traitements actuels. Dans un premier temps, les médecins proposeront aux personnes qui le souhaitent de remplir un questionnaire destiné à évaluer leur niveau de risques : âge, fumeur, présence de cholestérol… En fonction de leurs réponses, les patients seront orientés sur les consultations de dépistage auprès des médecins du pôle cardiovasculaire de l’hôpital, afin de mesurer l’IPS au niveau de leur cheville.

Il s’agit de mesurer la pression dans les artères de la cheville à l’aide d’un doppler comme on mesure la tension artérielle au bras à l’aide d’un stéthoscope. Une pression diminuée traduit une artériopathie des membres inférieurs. Même en l’absence de douleurs au niveau des jambes, cette artériopathie traduit une maladie athéroscléreuse évoluée à haut risque d’accident vasculaire cérébral ou d’infarctus du myocarde.

Dans le cas où l’examen révèlerait une artériopathie, le patient serait alors dirigé vers son médecin traitant.

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