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24 septembre 2009

(II) Les Chemins de traverse

Que penserait Antoine Chantin, le jardinier,

S'il voyait les immeubles bourgeois de sa rue, à l'allure sévère,

S'effacer et laisser place à nouveau, à des jardins de lumière,

Que le soleil fleurirait de roses trémières, de lilas blanc,

Embrassant de légères tonnelles aux visages souriants.

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Guinguette ou bal musette, rue du Moulin vert ?

On dit qu'autrefois un moulin déployait ses ailes de ce côté-là.

Il était ouvert aux quatre vents, à tous les vents que l'amitié rassemble.

Aujourd'hui, c'est autour d'un verre, que les amis se rencontrent

au restaurant du Moulin Vert.

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Arthur Rimbaud, le poète, dut s'égarer un jour en ce passage,

où il joua et perdit le « d » de son patronyme...

Beaucoup plus tard, cette lettre perdue fut remplacée

A propos d'un poème aux «  semelles de vent», par un « t », posé là, sans rime ni raison.

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