04 février 2010
(VIII) une pensée par jour
de Frédéric Ozanam
Quand une idée s'est emparée de vous, et surabonde dans l'intelligence, impatiente qu'elle est de se répandre au-dehors, est-on maître de la retenir ?
L'idéal ne s'aperçoit que par un éclair : il se montre sublime et éprend d'un ardent désir de l'embrasser et de le reproduire.
Dieu se sert souvent d'instruments faibles et fragiles pour exécuter de grandes choses.
Ne nous tourmentons pas trop du lendemain et ne disons pas : « Que mangerons-nous et de quoi nous habillerons-nous ? » Ayons du courage et cherchons la justice de Dieu et le bien du pays, et le reste nous sera donné par surcroît.
La philosophie a des clartés ; elle a connu Dieu, mais elle ne l'aime pas, mais elle n'a jamais fait couler une de ces larmes d'amour qu'un catholique trouve dans la communion et dont l'incomparable douceur vaudrait à elle seule le sacrifice de toute une vie.
Les événements les plus contraires de la vie se voient à la même lumière, se rapportent au même principe qui est Dieu. Devant Lui, il n'y a point de douleurs inconsolables, il n'y a point non plus de joies sans mélanges.
05:00 Publié dans La Voix ci, La Voix là | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédéric ozanam | Facebook | | Imprimer |
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