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26 février 2017

Une pensée par jour (Frédéric Ozanam)

Frédéric Ozanam.jpgJe n'ai qu'un espoir, mais il est grand. C'est qu'au milieu de la décomposition de la société politique, le christianisme se raffermit.

Si le doute et l'erreur ont rendu malade les sociétés modernes, nous savons que Dieu a fait les nations guérissables.

La loi prononce ce qui doit être, encore qu'elle sache bien quelle triste distance la sépare de ce qui est.

Tous ce qui a été dit de bon et de juste appartient d'avance au christianisme. C'est ainsi que l'Eglise accueillait la sagesse antique en la discutant. L'Eglise ne fut point ombrageuse : elle fut, et elle est toujours hospitalière.

Les idées religieuses ne sauraient avoir aucune valeur si elles n'ont pas une valeur pratique et positive.

Tout ce que ma raison peut exiger, c'est que je ne la force pas de croire à l'absurde.

Combien la science est insuffisante pour conduire l'homme à l'accomplissement de ses destinées immortelles.

29 janvier 2017

Une pensée par jour (Frédéric Ozanam)

Frédéric Ozanam.jpgSi vous voulez servir Dieu, il faut faire valoir tout ce qu'il vous a donné, et tirer de vos facultés ce qu'elles peuvent.

Ce que je sais d'histoire me donne lieu de croire que la démocratie est le terme naturel du progrès politique et que Dieu y mène le monde.

Or la démocratie ne peut vivre que de dévouement, de sacrifices. Donnons une âme à la statue de la liberté et elle vivra.

Le christianisme n'a jamais mieux servi l'humanité, mieux prouvé sa force divine qu'en luttant contre les affreux périls de la Barbarie.

C'est dans le peuple que je vois assez de restes de foi et de moralité pour sauver une société dont les hautes classes sont perdues.

Les grandes âmes qui approchent Dieu de plus près y prennent quelque chose de prophétique.

Nous travaillons ici bas sans voir le terme ni le fruit. Mais Dieu le voit.

05 septembre 2013

Fréderic Ozanam: exposition à Saint Pierre de Montrouge

Frédéric 0zanam.jpgA ne pas manquer :
A l'occasion du bicentenaire de la naissance du "Bienheureux Frédéric Ozanam", une exposition itinérante sur sa vie, et sur la naissance et le développement mondial de la Société de Saint Vincent de Paul est stationnée pour quelques jours dans la chapelle Notre Dame de Saint Pierre de Montrouge.
Vous y trouverez rappelées les grandes étapes de la vie trépidante de cet intellectuel catholique distingué par l'Université qui s'est illustré en fondant les Conférences de la Charité, devenues aujourd'hui la Société de St Vincent de Paul, présente partout dans le monde et composée de plus de 800 000 membres bénévoles.
Les amoureux du sud-est de notre cité y trouveront également une très brêve évocation de la "Bienheureuse Rosalie Rendu", cette sœur de Charité qui a tant marqué de sa présence et de son inlassable activité ces quartiers alors très déshérités et a inspiré les premiers pas de Frédéric Ozanam et des "Conférences de la Charité".
Attention, l'exposition partira dès le 16 septembre.

28 avril 2013

Frédéric Ozanam, le serviteur des pauvres

Il y a deux cents ans, le 23 avril 1813, naissait Frédéric Ozanam. On connaît la route qu’il mena pour la réconciliation de l’Eglise, à l’époque fortement conservatrice, avec les idées sociales, républicaines, et cela dans le contexte d’une société industrielle émergente et conquérante. Frédéric Ozanam.jpg

Ozanam passe sa jeunesse à Lyon où il a été très marqué par la révolte des canuts. Il poursuit ses études à Paris à la faculté de Droit et de Lettres. Il est séduit par le Républicanisme. Catholique fervent et étudiant engagé, il fréquente le Salon de Montalembert. En avril 1833, avec des amis étudiants, paroissiens de Saint-Etienne-du-Mont, il décide de fonder une petite société vouée à la visite des pauvres, qui prit le nom de « Conférence de la Charité ». Pour Ozanam, les pauvres sont le visage même de Dieu. Par la suite, la Conférence se place sous le patronage de Saint Vincent de Paul. Elle restera toujours une initiative des laïques. Très vite, l’œuvre rencontre un grand succès parmi les jeunes intellectuels catholiques. A Paris et en province, de nombreuses conférences se créent.

Ozanam affirme sa conviction que c’est le Christ souffrant qu’il perçoit chez les plus pauvres. Désireux de renforcer l’armature intellectuelle des chrétiens, il crée en 1834 les Conférences de Carême de Notre -Dame, qui seront prêchées l’année suivant par Lacordaire. Devenu docteur en droit et avocat en 1836, il est en 1839 docteur es lettres, agrégé et professeur de littérature comparée à la Sorbonne. En 1846, il part en mission de recherches en Italie, s’intéressant à la mystique franciscaine. Il rencontre Pie IX.  Reprenant l’enseignement en 1847, il participe aux révolutions de 1848 et crée avec Lacordaire un journal, « l’Ere nouvelle ». A Marseille, il meurt en 1853.

Sa courte vie aura été féconde, car il réunit en lui la richesse de l’esprit et de la culture ainsi que la charité la plus vive. Il vit sa foi en actes. Il est l’image du laïque engagé dans la société, essayant de comprendre et d’aimer. Béatifié le 22 août 1997 par Jean-Paul II, on peut reconnaître en lui un précurseur de la Doctrine Sociale de l’Eglise développée plus tard dans l’encyclique Rerum Novarum.

Ozanam dira en 1836 à un ami : " Il semble qu’il faille voir pour aimer et nous ne voyons Dieu que des yeux de la foi…mais les hommes, mais les pauvres, nous les voyons des yeux de la chair. Ils sont là et nous pouvons mettre le doigt et la main dans leurs plaies… L’incrédulité n’a plus de place possible et nous devrions tomber à leurs pieds et leur dire avec l’apôtre : « tu es Dominus et Deus meus. » vous êtes nos maîtres et nous serons vos serviteurs…"

-     (Documentation extraite des Nouvelles Rive Gauche )

19 mars 2013

Frédéric Ozanam : bicentenaire de sa naissance

FHozanam.jpgCommuniqué: Le 23 avril, nous fêterons le bicentenaire de la naissance de Frédéric Ozanam béatifié en 1997. Redécouvrons cette figure exceptionnelle grâce à la belle biographie que lui a consacrée Gérard Cholvy, éminent historien et grand spécialiste du XIXe.

24 janvier 2012

Une pensée par jour ( Frédéric Ozanam)

Frédéric Ozanam.jpgLe jour de l'An est une époque d'indulgence et de réconciliation où l'on pardonne à ses plus grands ennemis.

Craignons qu'un zèle impatient de faire des chrétiens ne fasse des hypocrites.

Tu verras que le coeur gagne à s'élargir, que les affections anciennes se réchauffent au contact des nouvelles.

On ne comprend jamais si bien ce qu'il y a de sacré dans la famille qu'au moment d'en fonder une nouvelle.

Il y a quelquefois plus d'amour dans une pensée délicate que dans une action courageuse ; et, quelque part que soit l'amour, sous quelque trait qu'il se révèle, jamais on ne saurait l'accueillir avec trop de joie et de reconnaissance.

Les colonnes mêmes de la controverse peuvent tomber quand elles ne sont point assises sur la charité.

Ne perdons point patience. Dieu est patient parce qu'il est éternel. Et les chrétiens aussi.

Je voudrais que tous les jeunes gens de tête et de coeur s'unissent pour quelque oeuvre charitable et qu'il se formât par tout le pays une vaste association généreuse pour le soulagement des classes populaires.

La charité ne doit jamais regarder derrière elle, mais toujours devant, parce que le nombre de ses bienfaits passés est toujours très petit, et que les misères présentes et futures qu'elle doit soulager sont infinies.

La seule règle à poser pour les actions humaines, la seule loi qui doit les gouverner, c'est la loi d'amour.

12 août 2010

Une pensée par jour - Frédéric Ozanam

La vérité n'a pas peur des persécutions du pouvoir et n'a pas besoin de ses faveurs.

Dieu avait fait la terre d'une variété infinie qui la rendait agréable à ses yeux ; l'industrie menace d'y mettre une monotonie qui entraînera à sa suite la lassitude et l'ennui.

Evidemment le progrès de l'industrie est légitime, il entre dans la vocation de l'humanité, et toutefois je ne saurais m'empêcher d'y sentir quelque chose de dangereux, de tentateur, de satanique.

Le Dieu des ruines est aussi celui des résurrections.

L'amour chrétien cherche Dieu à travers toute la création, qui est un vestige du Créateur, et comme une échelle pour arriver jusqu'à lui.

Je suis désenchanté par cette uniformité sous laquelle la civilisation matérielle menace d'envelopper le monde.

Ne dîtes pas que les chrétiens ne sauront aimer que Dieu. Le christianisme, seul, apprend à l'homme à aimer vraiment la nature avec respect et sans terreur.

24 juillet 2010

Une pensée par jour - Frédéric Ozanam

La gloire de Dieu ne fut jamais intéressée à cacher les fautes des justes. Les incroyants peuvent s'en réjouir, les faibles s'en étonner.

Qu'il se fait de mal dans le monde par l'inconséquence et la timidité des gens de bien !

Nous ne manquerons pas d'aller aux élections. Nous nous concerterons pour avoir des représentants probes, dévoués, religieux.

C'est une mauvaise alliance que celle des catholiques avec la bourgeoisie vaincue : il vaudrait mieux s'appuyer sur le peuple qui est le véritable allié de l'Eglise, pauvre comme elle, bénie comme elle de toutes les bénédictions du Sauveur.

Apprenons principalement à défendre nos convictions, sans haïr nos adversaires ; à  aimer ceux qui pensent autrement que nous ; à reconnaître qu'il y a des chrétiens dans tous les camps, et que Dieu peut être servi aujourd'hui comme toujours.

En morale, nous ne connaissons pas de mal nécessaire.

A nos yeux, l'indigent que nous assistons ne sera jamais l'homme inutile que vous supposez. Dans nos croyances, l'homme qui souffre sert Dieu, il sert par conséquent la société comme celui qui prie.

14 mars 2010

Une pensée par jour - Frédéric Ozanam

Prends l'habitude de voir le mal autour de toi sans en être ébranlé.

Songeons que la condition du progrès est la souffrance, et que l'amitié adoucit les tristesses que nous ne saurions éviter.

La question qui divise les hommes de nos jours n'est plus une question de formes politiques, c'est une question sociale, c'est de savoir qui l'emportera de l'esprit d'égoïsme ou de l'esprit de sacrifice ( 13 novembre 1836).

Il y a beaucoup d'hommes qui ont trop et qui veulent avoir encore ; il y en a beaucoup plus d'autres qui n'ont pas assez, qui n'ont rien et qui veulent prendre  si on ne leur donne pas. Entre ces deux classes d'hommes, une lutte menace d'être terrible : d'un côté la puissance de l'or, de l'autre, la puissance du désespoir ( 13 novembre  1836).

Le besoin est grand. La mauvaise herbe de l'égoïsme ne semble-t-elle pas se multiplier sans cesse ? Mais pour aider à ces changements, n'avons-nous rien à faire, rien à changer en nous, rien à rendre meilleur ?

Le salaire doit payer l'ouvrier, c'est-à-dire tout ce qu'il met au service de l'industrie.

Les grandes fortunes industrielles sont comparables à ces royautés barbares qu'on élevait sur le pavois, et qui étaient portées sur des épaules d'hommes.

L'offre et la demande ont des rapports naturels... Or les services ont un prix naturel, et quand ceux du Maître et ceux de l'Ouvrier sont en présence, si le premier se fait la part du lion, il y a usure.

Il y a exploitation quand le maître considère l'ouvrier non comme un associé, un auxiliaire, mais comme un instrument, dont il fait tirer le plus de service possible au moindre prix qu'il se pourra.

L'exploitation de l'homme par l'homme c'est l'esclavage. L'ouvrier machine n'est plus qu'une partie du capital, comme l'esclave des anciens ; le service devient servitude.

04 février 2010

(VIII) une pensée par jour

de Frédéric Ozanam

Quand une idée s'est emparée de vous, et surabonde dans l'intelligence, impatiente qu'elle est de se répandre au-dehors, est-on maître de la retenir ?

L'idéal ne s'aperçoit que par un éclair : il se montre sublime et éprend d'un ardent désir de l'embrasser et de le reproduire.

Dieu se sert souvent d'instruments faibles et fragiles pour exécuter de grandes choses.

Ne nous tourmentons pas trop du lendemain et ne disons pas : « Que mangerons-nous et de quoi nous habillerons-nous ? » Ayons du courage et cherchons la justice de Dieu et le bien du pays, et le reste nous sera donné par surcroît.

La philosophie a des clartés ; elle a connu Dieu, mais elle ne l'aime pas, mais elle n'a jamais fait couler une de ces larmes d'amour qu'un catholique trouve dans la communion et dont l'incomparable douceur vaudrait à elle seule le sacrifice de toute une vie.

Les événements les plus contraires de la vie se voient à la même lumière, se rapportent au même principe qui est Dieu. Devant Lui, il n'y a point de douleurs inconsolables, il n'y a point  non plus de joies sans mélanges.

18 novembre 2009

( VII) Une pensée par jour,

de Frédéric Ozanam

Prends l'habitude de voir le mal autour de toi sans en être ébranlé.

Les grandes fortunes industrielles sont comparables à ces royautés barbares qu'on élevait sur les pavois, et qui étaient portées sur des épaules d'hommes.

La Charité publique doit intervenir dans les crises. Mais la Charité, c'est le Samaritain qui verse l'huile dans les plaies du voyageur attaqué. C'est à la Justice de prévenir les attaques.

L'exploitation de l'homme par l'homme, c'est l'esclavage. L'ouvrier-machine n'est plus qu'une partie du capital, comme l'esclave des anciens : le service devient servitude.

Apprenons principalement à défendre nos convictions, sans haïr nos adversaires ; à aimer ceux qui pensent autrement que nous ; à reconnaître qu'il y a des chrétiens dans tous les camps, et que Dieu peut être servi aujourd'hui comme toujours.

La destinée du christianisme est bien moins de dominer que de combattre et de souffrir.

La foi est un acte de vertu, par conséquent un acte de volonté. Il faut vouloir un jour, il faut donner son âme, et alors Dieu donne la plénitude de la lumière.

01 novembre 2009

(V) Une pensée par jour

de Frédéric Ozanam

Ne perdons point patience, messieurs. Dieu est patient par ce qu'il est éternel : et les chrétiens aussi.

Ne reléguons point nos croyances dans un domaine de spéculations et de théories ; prenons-les au sérieux et que notre vie en soit l'expression continuelle.

La philanthropie est une orgueilleuse pour qui les bonnes actions sont une espèce de parure et qui aime se regarder au miroir.

J'ai vu l'industrie.. et j'en ai rapporté une impression triste en considérant à quels effroyables labeurs des milliers d'hommes se livrent pour mettre du pain sous leur dent, et pour procurer d'opulentes jouissances à un petit nombre d'heureux.

La seule règle à poser pour les actions humaines, la seule loi qui doit gouverner, c'est la loi d'amour.

19 octobre 2009

Une pensée par jour

de Frédéric Ozanam

 

Craignons qu'un zèle impatient de faire des chrétiens ne fasse des hypocrites.

Heureux ceux dont la vie peut se consacrer à la recherche du Vrai, du Bien et du Beau et que n'importune jamais la vulgaire pensée de l'utilité pécuniaire.

Il ne faut pas que ce détachement du monde se change en découragement pour nos devoirs. Voilà tout le secret et toute la difficulté de la vie chrétienne.

Il faut penser comme si l'on devait quitter la terre demain, et il faut travailler comme si l'on ne devait la quitter jamais.

On ne comprend jamais si bien ce qu'il y a de sacré dans la famille qu'au moment d'en fonder une nouvelle .

La foi a voulu se communiquer sans nuire à la liberté de l'homme : elle n'a pas refusé la discussion, afin d'honorer de la sorte la soumission volontaire des esprits.

14 septembre 2009

(II) une pensée par jour

291694177[1].jpgSi vous voulez servir Dieu, il faut faire valoir tout ce qu'il vous a donné et tirer de vos facultés ce qu'elles peuvent.

Il y a dans toute science une autorité, une orthodoxie donc on ne s'écarte pas impunément.

Je crois l'Eglise au dessus des choses de ce monde, mais je lui reconnais le droit de se marquer elle-même la limite de son intervention et de sa puissance.

La foi donne des habitudes de conviction, de fermeté, de discipline.

Dieu et la science, la charité et l'étude, n'est-ce donc point assez pour enchanter votre jeunesse ?

09 septembre 2009

(I) Une pensée par jour

de Frédéric Ozanam

FrédéricOzanam.jpgSi la vérité est Dieu même, il s'ensuit que toute science est bonne en soi et que le vrai est souverainement désirable.

Ne reléguons pas nos croyances dans un domaine de  spéculation et de théories, prenons-les au sérieux, et que notre vie en soit l'impression continuelle.

J'ai toujours estimé que les laïcs serviraient encore mieux la foi en s'emparant de tous les détails de la science pour les traiter chrétiennement, qu'en restant dans les généralités de l'apologétique.

Il faudrait ne point se contenter de l'à-peu-près qui ne devrait jamais satisfaire une conscience chrétienne quand il s'agit de défendre la cause de la vérité.

09 mars 2008

Frédéric Ozanam

LA SOCIETE DE SAINT-VINCENT DE PAUL

CONSEIL DE PARIS

 vous invite à participer à sa 5ème conférence annuelle

 

Le Samedi 15 Mars 2008

à 16 heures

EGLISE SAINT-ETIENNE DU MONT

(Chapelle des catéchismes, au fond de l’église)

Place du Panthéon, 75006 PARIS

Métro : Cardinal Lemoine, Maubert Mutualité ou RER Luxembourg

 

FREDERIC OZANAM,

Ses amis et les origines de la Société de Saint-Vincent de Paul

Par le Professeur Bernard BARBICHE  (Ecole des Chartes)

et  Matthieu BREJON DE LAVERGNEE, Docteur en histoire (Fondation Thiers)

 

Conférence suivie d’un échange avec l’auditoire

Entrée libre

 

Fin de la rencontre à 18h30

 

Ceux qui le souhaitent pourront achever cette soirée dans la prière en assistant à la messe paroissiale célébrée à 18h45, aux intentions de la Société de Saint-Vincent de Paul.

Pour tous renseignements, s’adresser :    Conseil de Paris, 8 rue de Saint-Pétersbourg, 75008_ Paris,

Tél : 01 44 90 71 22                                                   E-mail : vincentienparis@hotmail.com