24 janvier 2012
Une pensée par jour ( Frédéric Ozanam)
Le jour de l'An est une époque d'indulgence et de réconciliation où l'on pardonne à ses plus grands ennemis.
Craignons qu'un zèle impatient de faire des chrétiens ne fasse des hypocrites.
Tu verras que le coeur gagne à s'élargir, que les affections anciennes se réchauffent au contact des nouvelles.
On ne comprend jamais si bien ce qu'il y a de sacré dans la famille qu'au moment d'en fonder une nouvelle.
Il y a quelquefois plus d'amour dans une pensée délicate que dans une action courageuse ; et, quelque part que soit l'amour, sous quelque trait qu'il se révèle, jamais on ne saurait l'accueillir avec trop de joie et de reconnaissance.
Les colonnes mêmes de la controverse peuvent tomber quand elles ne sont point assises sur la charité.
Ne perdons point patience. Dieu est patient parce qu'il est éternel. Et les chrétiens aussi.
Je voudrais que tous les jeunes gens de tête et de coeur s'unissent pour quelque oeuvre charitable et qu'il se formât par tout le pays une vaste association généreuse pour le soulagement des classes populaires.
La charité ne doit jamais regarder derrière elle, mais toujours devant, parce que le nombre de ses bienfaits passés est toujours très petit, et que les misères présentes et futures qu'elle doit soulager sont infinies.
La seule règle à poser pour les actions humaines, la seule loi qui doit les gouverner, c'est la loi d'amour.
05:00 Publié dans La Voix ci, La Voix là | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédéric ozanam, ozanam, lavoixdu14e.info | Facebook | | Imprimer |
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