Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17 avril 2010

(XIV) les voies de traverse

Qui prétendra que le passage Tenaille

N'a d'autre fonction que de relier

L'Avenue du Maine à la rue Gassendi ?

L'atmosphère de solitude qui y circule

Incite le flâneur à penser

Que le trait d'union que ce passage propose,

Ne fait qu'accentuer la tristesse qui s'en dégage,

En dépit de la couverture légère de feuillages

Qu'apportent  les maigres tilleuls bien alignés en ce lieu.

Celui-ci n'offre pour tout partage que le désert de  sa nudité.

**

Ah ! la place Flora Tristan !

Un îlot     une île      un rocher

Un parfum de village oublié

Trois platanes et le tour est joué

Deux bistrots     une laverie

Et le peuple ici retrouve

La poésie du faubourg

Celle du jour qui se lève

Le poème unique d'un bonheur mélancolique

Quand à l'ouest      le soir       le soleil tire sa longue révérence.

R.R

Commentaires

J'aime ce poème. Nous avons connu, il n'a pas si longtemps, ce passage qui avait un aspect bien diffèrent de l'actuel. Une association avait proposé un très intéressant projet de rénovation quand fut décidée cette dernière. Aucun élément n'en a été retenu. Et nous avons aujourd'hui ce que le poète nous chante.

Écrit par : Piednoir | 18 avril 2010

Les commentaires sont fermés.