17 avril 2010
(XIV) les voies de traverse
Qui prétendra que le passage Tenaille
N'a d'autre fonction que de relier
L'Avenue du Maine à la rue Gassendi ?
L'atmosphère de solitude qui y circule
Incite le flâneur à penser
Que le trait d'union que ce passage propose,
Ne fait qu'accentuer la tristesse qui s'en dégage,
En dépit de la couverture légère de feuillages
Qu'apportent les maigres tilleuls bien alignés en ce lieu.
Celui-ci n'offre pour tout partage que le désert de sa nudité.
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Ah ! la place Flora Tristan !
Un îlot une île un rocher
Un parfum de village oublié
Trois platanes et le tour est joué
Deux bistrots une laverie
Et le peuple ici retrouve
La poésie du faubourg
Celle du jour qui se lève
Le poème unique d'un bonheur mélancolique
Quand à l'ouest le soir le soleil tire sa longue révérence.
R.R
05:00 Publié dans En flanant dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : les rues de nos quartiers | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
J'aime ce poème. Nous avons connu, il n'a pas si longtemps, ce passage qui avait un aspect bien diffèrent de l'actuel. Une association avait proposé un très intéressant projet de rénovation quand fut décidée cette dernière. Aucun élément n'en a été retenu. Et nous avons aujourd'hui ce que le poète nous chante.
Écrit par : Piednoir | 18 avril 2010
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