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16 août 2010

Un parc près de chez nous

Au-delà de la Porte de Vanves, certes nous ne sommes plus dans le 14e, nous avons traversé la " frontière", et avons mis le pied sur le plus grand arrondissement de Paris : le 15e.

Et là, près de la porte Brancion, le parc Georges Brassens nous offre l'hospitalité. Une hospitalité chargée du passé de ces lieux où le territoire était couvert au 17ème siècle, de vignes.  A la fin du 19e, les lieux étaient occupés par un abattoir  qui recevaient vaches, et autres bétails par la voie du chemin de fer de ceinture tout proche. Jusque dans les années soixante, cet abattoir fonctionna, puis les terrains libérés par sa disparition furent transformés pour le plus grand bien habitants de la périphérie en un jardin de 4,8 hectares qui maintenant offre au promeneur de multiples horizons pour la promenade et la flânerie.

Toutes les allées du parc portent des noms de chansons de "Georges", le poète immortel. Ici, pas de "grand-mare des canards", mais un bassin où rêvent quelques colverts. Il y a aussi à quelques pas, un jardin des senteurs, une vigne de pinot noir qui aurait sans doute attirer notre artiste. Sur une butte, un rûcher a été installé pour faire découvrir aux enfants le travail discret mais efficace des abeilles. A ce propos, tous les ans, une vente de miel est organisée les 3 et 4 octobre . Et pour donner à ce lieu ses lettres de noblesse, ont lieu les 10 et 11 octobre, les "Journées Brassens" qui rendent ainsi à l'artiste un hommage fervent, à travers de nombreuses animations dans tout le parc.

Alors, si vous pouvez consacrer à cet écrin de verdure, quelques instants de visite, n'hésitez pas. Vous rencontrerez peut-être à l'ombre  d'un grand arbre, l'ombre même du "poète", qui vous remerciera en égrénant quelques notes de guitare à votre intention !  Ainsi...

R.R

Le testament

Je serai triste comme un saule

Quand le Dieu qui partout me suit

Me dira, la main sur l’épaule :

« Va-t-en voir là-haut si j’y suis ».

Alors, du ciel et de la terre

Il me faudra faire mon deuil…

Est-il encor debout le chêne

Ou le sapin de mon cercueil ?

Georges Brassens

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