13 janvier 2013
Cycle de prière oecuménique - Prière pour le monde
13/01/2013 semaine 03 Luc 3, 15-22 ; Ps 104(103)
GRECE, CHYPRE, TURQUIE
En ce temps-là, le peuple était en attente, Jean est venu baptiser d’eau et toi, Seigneur Jésus, tu es venu baptiser dans l’Esprit Saint. Que vienne ta paix dans notre monde d’aujourd’hui et dans les cœurs des habitants de Grèce, de Chypre et de Turquie.
La GRECE (11,3 millions d’habitants majoritairement orthodoxes) s’enfonce dans la crise financière en grande partie par manque de réformes structurelles drastiques dans différents domaines. La situation de la majorité de la population devient intenable ; les suicides et les abandons d’enfants se multiplient.
Seigneur Jésus, Tu es venu pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres et leur rendre justice. Que ton Esprit de discernement ouvre les yeux de tous ceux qui ont des responsabilités dans la situation actuelle de la Grèce.
L’Ile de CHYPRE compte 1,1 millions d’habitants dont 78% sont orthodoxes grecs et 18% musulmans. Affecté par les retombées importantes de la crise grecque, le pays continue, malgré tout, à offrir des conditions fiscales avantageuses à de nombreuses entreprises, russes notamment. En juillet, Chypre a pris pour la première fois la présidence de l’Union Européenne pour six mois, dans un climat tendu avec la Turquie.
Seigneur, protège et bénis tous les artisans de paix qui cherchent inlassablement à maintenir un dialogue entre les habitants des deux parties de l’île.
La TURQUIE (75 millions d’habitants en grande majorité musulmans) s’est trouvée cette année directement confrontée au soulèvement syrien. Des conflits armés se sont multipliés, ces derniers mois, dans la région frontalière. Cette provocation du régime syrien visait le grand nombre de réfugiés qui y ont afflué et la déstabilisation des pays voisins. La population se trouve toujours en tension entre le parti au pouvoir, qui prend une orientation de plus en plus islamo-conservatrice, et l’opposition qui demande plus de justice et de liberté d’expression.
Dans ce contexte, le maintien du Patriarcat de Constantinople, qui rassemble une communauté mondiale de 250 millions de croyants, pose problème. Selon la loi turque, il faut, en effet, que le patriarche soit de nationalité turque ; or le pays ne compte plus que 3 000 orthodoxes contre 120 000 il y a cinquante ans.
Seigneur, nous te présentons les minorités qui vivent en Turquie, les chrétiens, les Kurdes et plus récemment tous les Syriens qui ont quitté leur pays. Sois leur refuge et leur guide. Nous te confions aussi l’avenir du Patriarcat de Constantinople.
Que ces pays, riches de leur passé culturel commun, sachent retrouver l’écoute de ta Parole qui réconcilie et qui nous ouvre la voie vers un monde plus humain.
AMEN
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