Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15 septembre 2013

Quelques pas de travers...

Je me dirigeais ce mercredi-là, en direction de l’hôpital Saint Joseph pour y subir un examen. A cet effet, je m’engageais rue Pierre Larousse, sur le trottoir de gauche. Ainsi, je longeais la clôture du dit hôpital, lorsqu’au début de l’enceinte de l’établissement, mes pas furent soudain surpris par le chaos d’un trottoir non revêtu. J’étais devenu ivre, mes pas heurtaient çà et là, cailloux déchaussés, plaques de ciment disjointes, trous divers et variés. Bref, ma démarche s’épuisait à vouloir retrouver un équilibre fragile, j’aurais pu choir avec brutalité sur le dit trottoir, qui en fait est devenu un cauchemar douloureux, celui d’une marche qu’il était temps de stopper. Miracle ! j’arrivais enfin à l’hôpital sans encombres, mais cela aurait pu mal se terminer…

Gageons que le récit de cette fâcheuse traversée d’un désert caillouteux inspirera les services de la voirie de la ville, afin qu’ils s’engagent à remettre en état ce trottoir fatigué. Les chutes, les foulures, les fractures et les ecchymoses de toutes sortes, si la situation devait perdurer, apporteraient aux urgences de Saint Joseph une foule de citoyens estropiés et en colère, soupçonneux quant à l’emploi judicieux et approprié de leur contribution fiscale aux finances locales, lesquelles en retour doivent satisfaire les élémentaires travaux d’entretien de la voirie. 

En attendant, piéton je suis et piéton je reste !

R. Rillot

 

Les commentaires sont fermés.