29 septembre 2013
Une pensée par jour ( l'Abbé Pierre)
- Ai-je su assez choisir d'aimer ? Il n'y a plus d'autre question sérieuse.
- L'homme blessé a tellement mal qu'il n'arrive même plus à s'aimer lui-même. S'il accepte de toucher la rançon et se veut brigand malheureux mais honnête, se restituant lui-même au Père, il reprend rang parmi ses fils d'adoption.
- Les temps de maladie restent dans mon souvenir des temps de la plus grande importance... d'une part, se mûrissait tout le vécu, tout le pensé d'avant... d'autre part aussi explosaient des émotions jusqu'alors plus ou moins inconscientes.
- Lorsque je prie, pour résister à la tentation sournoise de la lassitude, du découragement, je lève les yeux vers Marie, qui jamais n'a failli ni défailli, et je reprends confiance.
- O ! Dieu veuille que nous soyons tous de ceux qui veulent refuser la honte de passer une seule journée sans avoir communié avec la douleur du monde, sans avoir été... témoin de l'Eternel, qui est LE vrai Amour.
- Oui, même si c'est vrai que je ne peux plus rien faire, et que, de longues années peut-être, je dois rester ce malade que je suis devenu, je veux l'accepter, faire l'offrande de ce oui. Qu'il soit réparation de toute faute en ma vie, et encore, d'une autre façon, service de ceux qui souffrent, que j'aime...
- Le jugement, ce sera cet instant de pleine lumière où chacun se verra tel qu'il s'est fait : suffisant ou communiant.
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