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23 octobre 2013

L'histoire de nos rues

La rue Messier

Cette rue est dédiée à la mémoire d’un astronome dont le nom est un peu oublié aujourd’hui. Charles Messier (1730-1817) fut un grand « chasseur de comètes » et auteur du « Catalogue des nébuleuses ». Cette rue n’a que 71 mètres de long et est certainement la plus courte du 14ème. Débutant boulevard Arago, elle rejoint la rue Jean Dolent. Elle est bordée par la partie arrière de la propriété de la Faculté de Théologie protestante et par la base de la prison de la Santé. La prison de la Santé a percé son mur sur cette rue en y pratiquant une large porte, bien entendu, gardée. Fait remarquable, cette rue ne possède aucun numéro.

La rue Jean Dolent

C’est sous ce pseudonyme que l’écrivain et critique d’art Charles Antoine Fournier écrivit une œuvre qui aujourd’hui, peut être considérée comme de second ordre en dépit du grand talent de l’auteur. Jean Dolent est né et mort à Paris (1835-1909). Il a signé sous ce nom d’emprunt : « Une volée de merles », suite de portraits d’écrivains. « Avant le déluge », recueil de variétés artistiques et littéraires ; deux romans « Le roman de la chair » et « l’Insoumis ». Des ouvrages de critiques d’art : « Petit manuel d’art à l’usage des ignorants » ; « le livre d’art des femmes » et « Amoureux d’art ». Considéré jusqu’à la guerre de 1914-1918 comme un essayiste et un styliste de grande classe, il tomba définitivement dans l’oubli car son œuvre ne fut jamais rééditée.

NDLR : documentation extraite du n° 39 de la SHA du 14ème.

 

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