Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11 novembre 2015

« Les Sentiers de la Gloire » au Ciné-quartier Mouton- Duvernet le 17 novembre 20h30 Séance annulée

stanley kubrick,ciné-quartier mouton- duvernet,cinéma chaplin- denfert,conseil de quartier mouton- duvernetLe Conseil de quartier vous convie à sa séance mensuelle de Ciné- quartier le mardi 17 novembre à 20h30. A cette date, proche des commémorations de la guerre 14-18,  c’est un film évoquant cette guerre qui est proposé : « Les Sentiers de la  gloire » de Stanley Kubrick. La séance aura lieu  au cinéma Chaplin -Denfert, 24 place Denfert- Rochereau 75014 (Métro- RER  Denfert- Rochereau-Bus 38-68-88)

Les Sentiers de la gloire (Paths of Glory) est un film de guerre américain de Stanley Kubrick, en noir et blanc, sorti en 1957, inspiré du livre éponyme de Humphrey Cobb paru en 1935. (Paths of glory). Avec : Kirk Douglas (Colonel Dax), Ralph Meeker (Caporal Phillip Paris), Adolphe Menjou (Général George Broulard), George MacReady (Général Paul Mireau), Wayne Morris (Lieutenant Roget), Richard Anderson (Major Saint-Auban), Joe Turkel (Soldat Pierre Arnaud), Christiane Kubrick (la chanteuse allemande). 1h28

«  En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée "La fourmilière". Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d'avancer... Le colonel Dax, conscient des pertes humaines que va provoquer cette action, se résout toutefois à obéir. Comme prévu, l'opération tourne au massacre. Niant l'absurdité de sa stratégie, le général Mireau accuse les soldats de lâcheté et réclame des exécutions pour l'exemple... »


« Genre : hécatombe absurde.

La guerre : « le drame à l'état pur », selon Kubrick, de là sa fascination. (Guerre nucléaire (Docteur Folamour), de Sept Ans (Barry Lyndon), du Vietnam (Full Metal Jacket) et, ici, de 1914-1918, avec ses huit cents kilomètres de tranchées et ses centaines de milliers d'hommes décimés pour des centaines de mètres gagnés. Le ré­­quisitoire ne vise pas la boucherie mais l'am­bition aveugle d'officiers cyniques, avides de gloire, qui ordonnent à leurs soldats de tirer dans leur pro­pre camp et les font fusiller s'ils n'obéissent pas. Kubrick s'est appuyé sur plusieurs faits historiques véridiques, ce qui expliqua la gêne des autorités et l'interdiction du film en France durant dix-huit ans. Celui-ci n'est pourtant pas antimilitariste via le ferme et juste colonel Dax (Kirk Douglas), qui prend la défense des soldats courageux accusés, Kubrick montre au contraire la valeur né­cessaire à toute armée digne de ce nom.

Ce qu'il fustige, c'est le bellicisme délirant, l'instrumentalisation de la guerre, la parodie de procès. L'injustice est d'une absurdité criante, mais Kubrick la filme avec une fureur froide. Que ce soit dans l'enfer des tranchées ou au tribunal militaire, son regard est implacable. .. » ( Extrait de la critique de Jacques Morice  dans Télérama)les sentiers de la gloire 2.jpg

Venez avec vos voisins et amis cinéphiles voir ce film d’un des géants du cinéma américain qui évoque avec virulence l'absurdité  et l'horreur de cette guerre qui a marqué radicalement l'Europe . Le message est porté avec force par une composition extraordinaire et une très grande beauté de l'image.  

M.G.V.

Les commentaires sont fermés.