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21 mars 2016

Arago, directeur de l'Observatoire de Paris

 François_Arago.jpgAprès la période dite des Cassini et celle relative à la Révolution (1793 – 1795), effectuée par Nouet, Perny et Ruelle, tous élèves de Cassini, une nouvelle équipe apparaît avec Lalande (de 1795 à 1801), Méchain (1801 à 1804), Delambre (1804 à 1822), Bouvard (1822 à 1843), et enfin Arago, de 1843 à 1853.

Il nous paraît intéressant de présenter Arago comme personnalité importante dans le domaine de l’astronomie et en général de la vie civile et politiqueArago est né le 26 février 1786 à Estagel près de Perpignan. Reçu premier à l’Ecole Polytechnique à 17 ans, il fut nommé secrétaire bibliothécaire du Bureau des Longitudes en 1805 et promu astronome adjoint en 1807. A la mort de Méchain, il contribua à la triangulation des Baléares (mise au point de la méridienne jusqu’à Barcelone).

En 1809, il est nommé à l’Académie des sciences, dont il deviendra secrétaire perpétuel jusqu’en 1830. Il étudie l’électro-magnétisme et découvre ainsi la possibilité d’aimanter un barreau d’acier en le plaçant au cœur d’un circuit électrique. Ampère en tirera l’invention de l’électro-aimant. Il ouvre un cours public d’astronomie en février 1813 à l’Observatoire. Le succès est immédiat et dépasse les espérances, nécessitant le transfert de ce cours au Collège de France.

Depuis 1830, Arago est député, extrême gauche ; il sera ministre de la guerre et de la marine du gouvernement provisoire de 1848. En 1834 il publie Astronomie Populaire, devenant la même année directeur des observations à l’Observatoire. En dépit de son refus de porter serment à Napoléon III, il conserve cependant sa charge de directeur. Il meurt quasiment aveugle le 2 octobre 1853.Après sa disparition, l’Observatoire de Paris change de régime : le Bureau des Longitudes en est dessaisi et ce sera le règne de Le Verrier…

- Documentation extraite du n° 26 de la revue de la SHA du 14ème.

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