30 juin 2018
En traversant les chemins de traverse
Au temps jadis, elle s'appelait : "la rue du pot au lait".
Aujourd'hui, un certain "Friant" général de son état,
Lui a prêté son nom.
Depuis longtemps, le lait a été bu
Et les vaches ne remontent plus la rue.
Car elles ont quitté la ferme et les prés qui l'entouraient.
***
Je ne sais si le jardin partagé de la rue de Coulmiers
Fleurira le ciel de roses et de lilas
Mais je sais que la salade et la fraise se portent bien.
Elles sont ici à leur aise.
Il faut cultiver son jardin avec un cœur d'amoureux.
***
La rue Sarrette est fort longue
Et le beau tilleul argenté - fort bien planté -
Fatigués de notre promenade,
Nous allons nous asseoir sur un banc tout près de là
Et vérifier que le géant Isoré garde le carrefour
Où la rue d'Alésia flirte avec la rue
De la Tombe Issoire.
R.R.
05:00 Publié dans En flanant dans le 14e, poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
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