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29 juin 2018

L'atelier de Giacometti reconstitué

Institut Giacometti, qui ouvrira ses portes le 21 juin prochain 5 rue Schoelcher.jpgL'Institut Giacometti vient d'ouvrir. IL s'agit d'un hôtel particulier classé, ayant appartenu au décorateur Paul Follot. Ce n'est pas un musée mais un atelier  qui a été reconstitué. Il s'agit d'une pièce réduite à 23 mètres carrés où on trouvera son lit, sa chaise, son manteau, ses cigarettes et une dernière œuvre inachevée sur laquelle il travaillait. 

Giacometti aimait être "enfermé entre quatre murs". Jean Genêt à ce propos ,a consacré un texte à cet atelier. Son portrait est ici exposé.

On pourra visiter le musée mais seulement sur réservation. L'ensemble des pièces sont petites et l'on veut que la relation à l'œuvre soit plus directe et plus intime. La collection comprend 350 sculptures, 80 peintures, des pastels, mais moins d'une centaine peut être présentée à la fois.

Des fenêtres de l'Institut, on voit les arbres du cimetière Montparnasse, rue Victor Schoelcher. On est ici à la frontière de Montparnasse, un Montparnasse où de nombreux artistes ont vécu ou traversé.

Institut Giacometti - 5 rue Victor Schoelcher (75014). Visite de 14 heures à 18 heures le mardi, de 10 heures à 18 heures du mercredi au dimanche. Tarif : 5€ et 8,50 €. Réservation obligatoire sur le site : www.fondation-giacometti.fr 

Le Parisien du 28. 06. 18

L'histoire du chemin de fer de Petite Ceinture

la petite ceinture dans le 14ème.jpegLe piéton surpris, peut s'étonner qu'en se penchant au parapet d'un pont, soit rue des Plantes, rue Didot ou avenue de Châtillon, il découvre une voie ferrée à l'abandon.

Oui, il s'agit d'un chemin de fer qui pendant 67 ans a vu circuler des trains de voyageurs et de marchandises. Il s'agit là de la Petite Ceinture, chemin de fer qui faisait le tour de Paris sur 32 kilomètres.

Il faut savoir qu'en 1828 des sociétés de transport dites : "des Omnibus" furent mises en exploitation dans Paris. Elles avaient pour nom : Béarnaises, Carolines, Tricycles, Diligentes et autres Orléanaises. Mais les déboires financiers furent rapides et en 1855 une fusion de ces sociétés, sous l'impulsion d'Haussmann, devint la Compagnie Générale des Omnibus.

De 1828 à 1855, la circulation dans Paris était devenue anarchique. Aussi, la construction d'un chemin de fer urbain devint souhaitable pour réduire les transports de marchandises entre les gares et particulièrement les gares de marchandises, celle des Batignolles (ouest) et celle de la Chapelle (nord).

Les grands travaux d'Haussmann à cette époque furent un élément déterminant. De plus, cette voie ferrée circulaire permettrait d'approvisionner en hommes, en munitions et en matériels la ligne des bastions de l'enceinte de Thiers, édifiée en 1845. Et de plus, ce projet de chemin de fer circulaire était un bon moyen de lutter contre le chômage, une sorte de prolongement des ateliers nationaux de 1848.  (à suivre)

- documentation extraite du N0 44 de la  S.H.A. du 14e