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22 juin 2019

"L’art des toits" 32e Salon APST -14 du 18 au 30 juin à la Galerie du Montparnasse

association des peintres et sculpteurs témoins du 14ème, galerie du montparnasse 75014L’Art des toits 

Êtes-vous toiturophiles ? ... Alors, avec les fidèles, les amateurs d’art, les curieux, laissez- vous tenter par la visite de notre 32e. Salon des Peintres et Sculpteurs Témoins du 14e. Le thème de l’année, "L’Art des toits", annoncé par l’affiche composée par Aline du Beux avec son huile sur toile et la sculpture de Simone Choré, encourage à grimper avec les yeux jusqu’aux représentations des toitures de l’arrondissement, parfois de Paris.

Dessinées, peintes, sculptées, elles permettent de suivre un jeu de piste, de toits en toits, pour en deviner la localisation, voir sous un autre aspect leurs couvertures de zinc, tuiles, ardoises, celles arrondies en coupoles, dômes et rotondes, plates en terrasses et jardins, ou mini piste d’atterrissage si peu utilisée, peut-être s’inquiéter de la prolifération des herses, râteaux, antennes, paraboles et pics qui les hérissent. Il y a tempête dans le ciel. Au fil des ans, selon les nécessités et les modes, les toits s’imbriquent, se juxtaposent, s’alignent, s’égratignent, se tournent le dos, s’étouffent entre plus gros, plus hauts, plus lourds ... de tours en tours. L’excès de modernisme risque d’effacer le pittoresque et l’humain.


Désormais, au cœur des travaux de démolitions et constructions, des sous-sols aux mansardes, Paris poursuit ses transformations.

Au milieu du 19e siècle, celles commandées par Napoléon III au préfet, le Baron Haussmann, l’avaient extirpé d’un véritable cloaque. Plus de 40.000 immeubles au strict alignement, furent construits, Paris devint au milieu du 19e siècle, capitale du zinc et de la lumière, celle qui pouvait enfin filtrer des toits, s’échapper des lucarnes, des mansardes, entre les colliers de cheminées d’argile. Avec l’ardoise, ces matériaux étaient peu chers, faciles à découper, souder et installer. Il y avait de la légèreté dans l’air, les charpentes étaient plus fines, le curieux œil de bœuf élargissait l’espace. Chaque arrondissement, dont le nôtre, a pu profiter du vent moderne de l’époque, devenu aujourd’hui un grand classique, mais inspirant pour longtemps sa vie culturelle et artistique.

Ainsi, la vision personnelle de chaque exposant du salon de juin, travaillée sur le motif ou d’après photos, s’ajoute à celle d’artistes, cinéastes, comédiens, acteurs, écrivains, poètes, chanteurs, et architectes de renom ayant conjugué leur savoir-faire avec celui moins connu mais tout aussi talentueux, des ouvriers et artisans du bâtiment, charpentiers, couvreurs, zingueurs, staffeurs. Une façon d’ajouter une petite pierre au projet d’inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO, des toits parisiens, trésors de notre patrimoine architectural, hérités des siècles précédents.

Celui de Notre Dame de Paris, amputé par l’incendie de ce 15 Avril, prémonition des dessins de Victor Hugo ?... a inspiré quelques -uns d’entre nous, laissant à jamais une douloureuse trace dans nos mémoires.

Galerie du Montparnasse. 55, rue du Montparnasse. 18 au 30 juintous les jours 12h à 20h. Nocturnes 21-22-28-29 juin jusque 23h.

Vernissage jeudi 20 juin. 18h30

Marie-Lize Gall, présidente de l’APST -14 

 

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