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02 juillet 2021

Vincent Thiallier, nouveau curé de Notre-Dame du Rosaire

Vincent Tiallier.jpgVincent Thiallier, nouveau curé, dans la confiance 

Nouveau curé de N.-D.-du-Rosaire, le P. Vincent Thiallier remet les deux pieds dans la vie paroissiale, après avoir été missionné, tout en étant vicaire à la paroisse St-Séverin, à la pastorale diocésaine des vocations et dans l'accompagnement des séminaristes. 

"Content de retrouver le terrain paroissial ! " C'est la réaction du P. Vincent Thiallier, en prenant bientôt la charge de N.-D.-du-Rosaire (14ème)


Par Laurence Faure

"Depuis 2016, vicaire à St-Séverin (5ème), il a été délégué au Service des vocations du diocèse jusqu'en 2019, puis membre de ce même service, mais aussi adjoint à la Maison Saint-Bernard du Séminaire de Paris. S'il fut auparavant envoyé deux années en mission à Bruxelles (Belgique) comme adjoint à l'ancienne maison du Séminaire de Paris implantée là-bas, le sympathique prêtre de 47 ans explique avoir toujours « envisagé la question du sacerdoce à partir de la vie paroissiale ». Après avoir grandi en Auvergne, « c'est le ministère du prêtre au cœur d'une paroisse » qui l'interpella comme étudiant à Paris. D'où sa joie d'effectuer un premier ministère de huit ans, après son ordination en 2006, comme vicaire à l’Immaculée-Conception (12ème). Son « fil rouge » ? « Le catéchisme, répond le P. Thiallier sans hésiter. J'ai toujours trouvé stimulant d'adapter le mystère de notre foi au langage des enfants, public exigeant par ailleurs ! Cela a été un lieu de croissance personnelle et dans mon ministère, qui m'a aidé par exemple, dans la prédication, pour mes homélies. » Désormais, il aborde sa prochaine charge de curé avec « une reconnaissance pour la confiance qui lui est faite » ; avec une forme « d'impatience », aussi, « curieux de rencontrer et de connaître les paroissiens ». « Un nouveau métier à apprendre », en somme, « avec les fidèles », tant concernant « la responsabilité administrative de la paroisse que la responsabilité pastorale ». Dès le Séminaire, celui qui a appris à aimer Paris à travers ses églises et ses chapelles cachées, aimait parcourir la capitale à la recherche de ses clochers. « En bon étudiant d'histoire de l'art... », précise l'ancien élève de l'École du Louvre, qui, entre 2014 et 2016, a aussi rédigé un mémoire sur l'architecture des églises post-Vatican II, dans le cadre d'une licence canonique. 
Une chapelle insolite à conseiller ? « La chapelle St-Yves de la Cité du souvenir (14ème), peinte de fresques de Georges Desvallières. Un lieu très touchant. » 
À côté de sa charge de curé, le P. Thiallier gardera un pied au sein du Service des vocations, pour accueillir des candidats à la prêtrise, issus de tous horizons. Une mission « décisive et délicate », un peu comme du travail de « haute-couture » sur de la « dentelle », comme il aime décrire le travail de discernement effectué avec ces candidats, à partir de leurs parcours respectifs, faits de richesses, de souffrances et de fragilités. « On voit la manière dont Dieu appelle, constate le P. Thiallier, dans le secret d'un chemin très personnel. » Comme accompagnateur spirituel, il en est témoin, c'est « la grâce de Dieu qui nous fait avancer ». Et de conclure : « Je suis édifié par les candidats ou les futurs prêtres que je peux accompagner. Dans la manière dont ils sont disponibles à ce que le Seigneur peut vouloir pour eux... dans leur façon de prier, d'aimer le Bon Dieu et l'Église ! »

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