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Venez nombreux partager un repas festif, danser sur des rythmes familiers, échanger avec vos voisins ou faire connaissance d'autres Quatorziens et fêter ensemble l'arrivée de la nouvelle année !

Depuis 2007, les 6 conseils de quartier du 14ème organisent et financent conjointement chaque année un réveillon solidaire le 31 décembre, pour fêter ensemble le passage à la nouvelle année. C'est un rendez-vous ouvert aux habitants de chacun des quartiers du 14ème, particulièrement les personnes isolées.

Cette fête est ouverte à tous !

Les festivités ont lieu à partir de 20h dans le bâtiment de la Mairie annexe (12 rue Pierre Castagnou) avec une animation musicale.

Réveillon solidaire car tous sont conviés, et tout particulièrement les personnes seules ou démunies.
Réveillon solidaire car les habitants sont invités, selon leurs possibilités, à apporter desserts ou boissons à partager entre tous.

N.B. Nous avons besoin de vous pour apporter un dessert ou une boisson (non alcoolisée) pour le repas du 31 décembre selon vos possibilités. Votre contribution sera à apporter à la mairie annexe (12 rue Pierre Castagnou) les 30 et le 31 décembre de 15 à 19h

Voici  un texte du Frère François édité dans la newsletter de la Librairie Franciscaine :

Fêter un anniversaire de naissance ne faisait pas partie des traditions juives car ces pratiques étaient païennes à leurs yeux et les premiers chrétiens, influencés par les apôtres qui étaient tous juifs, les ont donc rejetées. Mais à partir du 2ème siècle, beaucoup de croyants cherchent à déterminer le jour de la naissance de Jésus sur lequel les évangiles ne disent rien. Des dates différentes sont proposées, le 25 décembre, le 6 janvier, le 25 mars, le 10 avril...

Entre temps, l’empire devient chrétien avec l’édit de Milan en 313. Il ne s'agit pas formellement d'une officialisation du culte chrétien, mais plutôt de sa mise à égalité avec les autres cultes. Les chrétiens ne sont plus victimes de discriminations, leur culte est autorisé.

En 354, le pape de l’époque qui s’appelle Libère instaure la célébration de la fête le 25 décembre. Il y a sans doute le désir de faire pièce aux deux fêtes "païennes", de Saturne et de Mithra tout en se servant du symbolisme du solstice d'hiver. De plus, on considérait la venue de Jésus comme le lever du « Soleil de Justice » en s'inspirant du prophète Malachie 3,19-20, « Voici que vient le jour du Seigneur, (…) le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement ».

L'empereur Théodose en 425 codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël. La fête du 25 décembre est devenue exclusivement chrétienne. Clovis est baptisé dans la nuit de Noël 496. En 506, le concile d’Agde en fait une fête d’obligation. En 529, l’empereur Justinien en fait un jour chômé. La messe de minuit se célèbre dès le V° siècle, avec le pontificat de Grégoire le grand. Au VII° siècle, l'usage s'établit à Rome de célébrer 3 messes : la vigile au soir du 24 décembre, la messe de l'aurore et la messe du jour le 25 décembre.
 

Frère François

Nativité de Giotto, basilique inférieure de Saint François à Assise

Texte et illustration publiés dans la nwsletter de la Librairie franciscaine 

Voici un extrait de la newsletter de la Librairie franciscaine :

La dévotion populaire à la crèche s'exprime à partir du Moyen-âge et ne subit pas de modifications au temps de la Réforme et du concile de Trente. Le culte de l'Enfant Jésus continue à se propager : vénération de statuettes de l'Enfant sans sa Mère, des « repos de Jésus » ou petits berceaux mis en mouvement en chantant des cantiques.

Les crèches familiales ne sont apparues qu’au 17ème siècle et se sont développées au siècle suivant, particulièrement les crèches napolitaines dans les demeures aristocratiques. Celles-ci, de style baroque, étaient raffinées avec une grande diversité de personnages richement ornés.

En France avec la Révolution, les crèches publiques étant interdites, apparaissent les crèches familiales dans les maisons. C’est alors que se développe la crèche provençale, plus rustique et plus populaire que la napolitaine.

En France avec la Révolution, les crèches publiques étant interdites, apparaissent les crèches familiales dans les maisons. C’est alors que se développe la crèche provençale, plus rustique et plus populaire que la napolitaine.

En 1560, les protestants étaient réticents pour représenter la nativité par une crèche qui leur parait trop profane, particulièrement la crèche napolitaine. La multiplication des personnages risque de détourner l'attention de l'essentiel. Les pays en majorité protestante préfèrent le sapin à la crèche.

Frère François