19 décembre 2025
Paroisse Notre Dame du Rosaire - le Dimanche 21 décembre 2025

Dimanche 21 décembre 2025
Viens, Seigneur !
Sans doute Jésus est déjà venu il y a 21 siècles, sans doute il est né à Bethléem en Judée, sans doute il a vécu 30 ans à Nazareth et 3 ans sur les routes avant sa Passion, sa mort et sa Résurrection.
Mais dans nos vies, il veut continuer à venir, à frapper à nos portes, à nous parler et à nous convertir à l’Amour de Dieu et des hommes.
Nous devons continuer à l’attendre sans bien savoir ni quand, ni où, ni comment il va intervenir chez nous !
Il faut donc continuer à l’attendre en ÉCOUTANT sa Parole et celle des prophètes, en n’ayant pas peur de l’appeler, de lui demander un signe, et de le fatiguer par nos cris et nos prières à la différence du roi Acaz au temps d’Isaïe (première lecture.)
Il faut continuer à l’attendre en VOYAGEANT sur nos routes humaines et en refusant de nous installer dans des maisons bien fermées à l’abri de tous les risques de la vie des hommes et des cris du monde. Avec Paul, nous avons reçu « grâce et mission d’apôtre » (2ème lecture).
Il faut continuer à l’attendre en DONNANT du temps, des services et de l’attention aux humbles, aux pauvres, aux petits, aux enfants que nous croiserons aux carrefours de nos vies et de nos rencontres.
Comme Joseph appelé par un ange à accueillir Marie chez lui et à appeler Jésus « Emmanuel» (Évangile) continuons donc à l’attendre au détour de nos prières audacieuses, de nos déplacements imprévus et des appels des pauvres rencontrés.
Alors pour nous ce sera vraiment « NOËL 2025 » !
Et nous pourrons chanter GLORIA IN EXCELSIS DEO !
P. Philippe Dumas
16:49 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e, Actions caritatives, Notre- Dame du Rosaire, Solidarité, spiritualité | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Notre-Dame du Travail - Dimanche 21 décembre 2025
4ème dimanche de l’Avent
Année Saint Matthieu
21 décembre 2025
COMMENT PARLER D’UN DIEU QUI DÉPASSE NOS MOTS ?
Les images de Noël peuvent nous offrir de précieuses clés. Il est étrange de penser que le Dieu tout-puissant, le Dieu qui sait tout, se présente à nous sous les traits d’un nouveau né. Peut-on imaginer quelque chose de plus vulnérable qu’un bébé ? Et que peut bien savoir un enfant qui vient de naître ?
Et pourtant, parmi les forces puissantes qui traversent notre monde, le cri d’un nouveau-né est sans doute l’un des plus irrésistibles. Et que dire de la force avec laquelle les petits rires d’un bébé peuvent nous toucher ? Même si, selon les critères du monde, un enfant ne sait pas grand-chose, il est si facile de se laisser prendre par son regard et d’y percevoir les traces d’une sagesse muette et comme un abandon divin.
En ces derniers jours qui nous conduisent au 25 décembre, les occasions ne manquent pas de méditer le sens de cette fête qui, depuis deux mille ans, ne cesse de fasciner et de nourrir l’humanité.
« Tout cela est arrivé pour que s’accomplisse la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra et enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ». »
Le temps de Noël éveille souvent en nous la nostalgie et le souvenir. Lorsque je pense à ce que peut signifier « Dieu avec nous », me revient en mémoire le temps où je ne savais pas encore nager. Mon père se tenait au bord de la piscine pendant que je m’aventurais dans le petit bain. Puis, un peu trop loin, la peur m’a saisi : je commençais à couler, à avaler de l’eau, à m’agiter. Je levai les yeux vers lui, espérant qu’il me sortirait de là. Mais il entra dans l’eau, glissa sa large main sous mon ventre et me laissa me débattre, soutenu. De là sont nés tant de moments heureux dans les piscines et la mer. J’ai aimé nager depuis ce jour.
Mes souvenirs les plus chaleureux de Noël avec ma mère ne sont pas ceux où elle s’affairait seule à préparer le repas, mais ceux où elle m’invitait à la rejoindre : mélanger, écraser, surveiller le four ensemble.
Peut-être cette simple réflexion peut-elle nourrir votre prière : percevoir la différence entre « Jésus, notre Sauveur » et « Emmanuel, Dieu avec nous ».
Père Brien MCCARTHY, prêtre du Foyer sacerdotal
16:41 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e, Notre- Dame du Travail, Solidarité, spiritualité | Lien permanent | Commentaires (3) |
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