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29 avril 2007

Film : L’ami de la famille, de Paolo Sorrentino

medium_amifamille1.jpgLa Voix l’a vu en avant-première pour vous dans le cadre de Avantpremieres.org, créé par l’ami Pierre Vallet. Il sortira le 2 Mai dans les salles. C’est le dernier film de Paolo Sorrentino, qui concourra pour la Palme d’or à Cannes, comme l’avait fait son précédent film « Les conséquences de l’amour » en 2004, mais qui était rentré bredouille.

Le héros, bien qu’il soit bien difficile de le qualifier ainsi, est un vieil usurier, affreux, laid, d’une avarice sordide. Il a un rapport morbide avec l’argent et avec les femmes. Ses clients, dans une situation infernale, viennent lui faire une cour éhontée et se font plumer. Par flagornerie, ils l’appellent l’ami de la famille, celui qu’on vient voir quand on est pris à la gorge. Il vit seul avec sa mère grabataire tout aussi noire.

Il a compris, comme le lui avait d’ailleurs dit son père qu’il n’était fait que  pour les petits coups, qui l’ont d’ailleurs monstrueusement enrichi.

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Malheureusement pour lui, son attraction maladive pour les femmes va le faire tomber dans un piège gros comme une maison, et croyant faire le gros coup, il va se ruiner, malgré les appels à la prudence de sa mère.

Vous l’avez compris, on nage dans le sordide. Paolo Sorrentino fait dans le pessimisme glauque et noir. D’ailleurs, présent lors de cette avant première, à la question : « Tout le monde, n’est pas aussi horrible. Quelle est la part de fiction ? », il a répondu : « Rien, tout peut être réel. »

Sortie le 2 Mai 

Avec Giacomo Rizzo, Fabrizio Bentivoglio, Laura Chiatti

A.C.