Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28 décembre 2008

Sœur Emmanuelle : « J’ai 100 ans et je voudrais vous dire »

couv j'ai 100 ans et je voudrais vous dire.jpg« J’ai vécu 100ans de bonheur »

Après quelques repères biographiques, c’est sous la forme d'une longue interview donnée à Annabelle Cayrol et Jacques Duquesne, que Sœur Emmanuelle aborde, les sujets les plus personnels et les thèmes essentiels à ses yeux. Elle y parle de l’espérance qui l’anime, des difficultés qu’elle a rencontrées et de ses joies. « Quand je dresse le bilan de ces décennies qui se sont suivies comme les grains d’un chapelet, je me dis que j’ai vécu 100 ans de bonheur. Merci mon Dieu ! Merci mon Dieu ! »

Mais ce bonheur elle ne le conçoit que dans l’amour des autres et le partage« Le véritable amour est celui qui cherche le bonheur des autres en même temps que son propre bonheur…Il faut que nous soyons « en cordée ». La vie devient passionnante quand on brise le cercle où l’on s’est parfois enfermé soi-même afin d’aller vers l’autre» « Il ne s’agit pas, d’abord, de donner à l’autre mais de lui tendre la main… »

Pour cela, il faut prendre conscience des difficultés de ceux auxquels on veut porter secours, vivre avec eux. C’est ainsi qu’elle explique son approche des chiffonniers du Caire: « Je ne pouvais pas les aider, seulement partager leur vie, sentir dans ma chair…dans mon âme ce qu’est l’extrême pauvreté…Si je venais partager leur vie c’est que celle-ci avait une grande valeur »

Sœur Emmanuelle a un discours très moderne sans préjugé. Elle ne tient pas de discours politique en général, elle s’adresse à chacun de manière positive en bousculant les peurs et les blocages. Elle défend les femmes, veut favoriser l’éducation des enfants et des jeunes filles sur lesquelles elle compte pour susciter une politique plus généreuse en faveur des déshérités et orienter le monde vers la paix.

Très croyante, elle est en même temps tolérante : elle respecte les autres cultures, les autres religions. « Les hommes de toutes les Eglises doivent s’unir pour une belle guerre contre la pauvreté »

Elle parle longuement de l’association ASMAE, « Agir pour l’enfance défavorisée » et des 74000 enfants qui y sont soutenus. Cette association, c’est sa fierté et sa plus grande préoccupation pour l’avenir, quand elle ne sera plus là pour médiatiser son œuvre. En effet, il faut absolument poursuivre les efforts pour l’éducation et la santé en Afrique, à Manille, à Madagascar… dans les quartiers pauvres de nos agglomérations urbaines...

Comment ne pas terminer cet article par des extraits de la fin « Dieu nous a créés pour le bonheur » ?
« J’ai eu une vie heureuse, celle que je voulais.
Je ne suis jamais seule, je n’ai jamais vécu seule,
Puisque j’étais avec Dieu…
…Avec un regret, une souffrance bien sûr :
Tous les drames du monde.
Je ne peux que répéter qu’il faut donner aux autres optimisme, volonté et amour.
Pas seulement donner, les faire vivre en eux.
Partager. Sans partage, sans solidarité,
On ne peut faire progresser l’humanité.

La figure lumineuse et joyeuse de soeur Emmanuelle restera, sans nul doute, un des points de repère de notre siècle. Elle nous laisse un message pour l’avenir : le bonheur de vivre dans l’amour des autres et le partage dans la foi chrétienne.

Monique Garrigue-Viney

Editeur de Noyelles, diffusé par Plon. Si vous voulez faire un don à ASMAE- Association Sœur Emmanuelle, 26 rue de Strasbourg 75010 Paris. Tel 01 44 52 11 90 - Site Internet : www.asmae.fr

20 décembre 2008

Rencontre de Sœur Emmanuelle avec les jeunes de l’aumônerie de Saint Pierre en avril 1996

Sœur Emmanuelle est venue deux fois à la paroisse Saint Pierre, une première dans le cadre des Jeudis de Saint Pierre et la deuxième pour rencontrer les jeunes des collèges et lycées.

SoeurEmmanuelle-MAlbertini-rtp.jpg

Mireille Albertini, était alors responsable de l’aumônerie et déléguée de secteur. Elle participait à des réunions de l’ensemble des délégués du diocèse de Paris et a appris que sœur Emmanuelle, rentrée en France depuis 1993, acceptait de venir dans les paroisses rencontrer des jeunes. Quelle occasion extraordinaire d’avoir le témoignage de cette femme qui avait su s’engager aussi radicalement au service de chiffonniers du Caire puis soutenir d’autres causes au Soudan, Sénégal, au Liban, dans les Philippines, au Burkina Faso, au Brésil… Et cette action, elle l’avait menée au nom de sa foi chrétienne.
Les jeune de l’aumônerie des lycées étaient conscients de l’importance de cette rencontre : ils s’étaient documentés et avaient soigneusement préparé leurs questions.

L’échange a été un grand moment, les jeunes ont été captivés et enthousiasmés, ils n’étaient pas les seuls, les adultes qui étaient présents en gardent un souvenir magnifique !
Son apparence frêle a été vite démentie par son regard malicieux et ses réparties, très percutantes et son large sourire. Le naturel et la franchise de Sœur Emmanuelle ont impressionné chacun. A 88 ans, elle était assise sur une table, chaussée de baskets, (comme ses jeunes interlocuteurs). Elle a écouté avec attention les questions. Elle allée à l’essentiel, avec simplicité. De sa voix claire, elle a parlé de l’amour de Dieu, et de son prochain en prenant des exemples concrets dans son action et celle de son entourage au Caire mais aussi en France. Elle a su évoquer la joie du partage, son admiration pour le courage et le dynamisme des personnes qui vivaient dans des conditions si difficiles. Son discours était authentique car il plongeait dans sa vie. Et cela, tous y étaient sensibles ! Elle a su, aussi, mettre son public au pied du mur en posant des questions directes, en bousculant nos faux-fuyants et nos peurs.
Figure claire, joyeuse, son enthousiasme était contagieux.

Soeur Emmanuelle-La Voix papier1.jpg
La Voix du 14ème avait assisté à cette assemblée et en avait fait un compte-rendu, dont voici la reproduction du début

Monique Garrigue-Viney

18 décembre 2008

« Concerto au piano en La majeur » de Mozart pour les enfants du Soudan. Samedi 20 décembre 2008 à 12h au Conservatoire J.P. Rameau, 3 ter, rue Mabillon 75006 Paris

soeur_emmanuelle5.jpgMélisande Chauveau, 1er prix de Piano du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et présidente de « Musique pour l'Entraide Humanitaire », vous convie à un Concerto de Mozart en hommage à sœur Emmanuelle. Les bénéfices de cette représentation seront reversés au profit des actions de l’association ASMAE –Association sœur Emmanuelle au Soudan.

Espace Musical François Collet, Conservatoire J. Ph. Rameau- 3ter, rue Mabillon 75006 Paris - Tarifs entre 8 et 12€
Places à retirer sur place à partir de 11h15.

20 décembre 2007

Ambassadeurs de Dieu, de Caroline PIGOZZI

be68efd21eaf76f7b1ff8c92015bc3ce.jpegL’auteur de « Jean-Paul II intime » et de « Un pape en privé » nous présente aujourd’hui un livre vivant et bien documenté.
Il s’agit d’interviews de personnalités religieuses de premier plan qui, par leurs hautes responsabilités et l’influence qu’elles représentent dans le monde, offrent leur avis éclairé à chaque lecteur sur la richesse et la complexité des relations entre les religions monothéistes et le monde d’aujourd’hui.
 Ainsi, des personnalités telles que Sœur Emmanuelle, le Cardinal Lustiger, les patriarches Alexis II et Bartholemi I, le pasteur Gaston Baty, et bien d’autres nous font découvrir leur personnalité avec lucidité et prévoyance.
Un livre éclatant de lumière où le lecteur  pourra découvrir sans a priori, des intimes convictions des ambassadeurs de Dieu.
R.R.
Editions Desdée de Brouwer – 19 €