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23 décembre 2006

Un conte de Noël

Bon Noël Isabelle !

C'est le matin de Noël, Isabelle et son papa sont invités ! Ils vont à un grand déjeuner de Noël, un déjeuner de famille chez tante Amélie qui habite une ferme près de Clamecy. Ils ont pris le train seulement tous les deux, puisque la maman d'Isabelle a quitté la famille. Ils ont un grand sac rempli de cadeaux ! "Toute la famille sera là ?" demande Isabelle "Oui", répond son père en souriant.  "Même tante Fanny avec tous ses enfants ?" "Bien sûr Isabelle" ! "Alors, je verrai le bébé Jérémy ! Je l'aime beaucoup et j'aime Fanny, je trouve qu'elle ressemble à ma maman".

Le papa fait signe que oui…La neige tombe à petits flocons. "Et il y aura Bruno, Julie, Marie, Martin ?" "Oui, Isabelle. Viens, nous descendons !" "J'aime bien quand on est beaucoup. A la maison on n'est que tous les deux…"

L'oncle Jacques est là avec sa Clio ; Isabelle trouve le paysage un peu triste, mais en entrant, comme la ferme est joyeuse  ! "Bon Noël, bon Noël !" Tout le monde s'embrasse. Isabelle retrouve ses cousins avec joie. Elle en a combien déjà… Quatorze… quinze ? "Seize avec Jérémy!" dit tante Fanny."Regarde comme il a grandi".

"Les enfants, par ici !" crie tante Amélie qui installe toute la bande autour de la table, dans la grande salle près de l'arbre de Noël. "Hum ! ça sent tout ce qui est  bon ! La dinde, les marrons, la brioche, miam !" Les oncles, les tantes et le papa sont à une autre table ; ils sont heureux, on les entend rire et parler.

Entre cousins aussi on s'amuse bien. "On est tous ensemble, quel beau Noël ! se dit Isabelle qui tend son assiette.

Mais tout à coup son cœur devient lourd, dans sa gorge, il y a comme une grosse boule… "Et maman ? Il n'y a pas maman !" Isabelle pleure, elle dit : "Je veux maman !" Tous les oncles et tantes se taisent, c'est triste ce silence ! Chacun voudrait consoler Isabelle mais comment ?
 
Son papa se lève pour l'embrasser,  Jérémie, le plus petit, court. Il lui tend les bras avec un sourire. Isabelle le prend dans ses bras, tendrement, il lui donne un gros baiser qui veut dire : "on t'aime Isabelle, TRES TRES FORT… ENCORE PLUS FORT !" Isabelle comprend, et dans son cœur elle prie très fort l'Enfant Jésus de la crèche, pour sa maman et son papa.

Marie-Jacqueline d'Estais