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30 août 2009

A la recherche du dieu de Darwin

 

 

de Kenneth R. MILLER

Ecrit par un grand biologiste américain, ce livre attaque autant les créationnistes et l'Intelligent Design  que les « nouveaux athéistes » pour qui le darwinisme permet de rejeter les religions et de renforcer le matérialisme. Défendant avec force le darwinisme, il montre également comment celui-ci peut être compatible avec une vision religieuse du monde.

Cet ouvrage est d'abord une défense de l'évolution en général et du darwinisme en particulier. Il démonte tout aussi bien les affirmations des tenants du créationnisme que de l'Intelligent Désign. Sa thèse centrale est qu'il n'y a pas besoin d'une violation des lois de la nature pour expliquer comment les formes de vies complexes ( y compris les bases biochimiques de la vie ) ont pu se constituer. Mais l'auteur montre aussi comment le darwinisme a été « kidnappé » par les biologistes et des philosophes adeptes d'un matérialisme voulant laisser le minimum de place à la religion dans la société et dans l'esprit des hommes.

Il explique ainsi comment on peut concevoir l'évolution comme étant la voie utilisée par Dieu pour créer l'homme. Cela lui apparaît cohérent à la fois au plan théologique ( Dieu ne viole pas ses propres lois, il est donc normal que l'évolution de la vie puisse se produire uniquement à partir de ses lois ) et au plan scientifique. En effet, la physique quantique rend en partie inaccessible la cause des événements au niveau atomique. Ainsi, la notion de hasard ne recouvre que notre ignorance, une ignorance due aux lois de la nature elle-même. Et si le hasard était le moyen que Dieu a choisi pour voyager incognito ? L'auteur est chrétien, amis en quel Dieu croit-il ? lui demande-t-on régulièrement. Au même Dieu que Darwin ! répond-il.

Darwin a écrit à la fin de L'Origine des espèces - dont nous fêtons cette année le 150e anniversaire de la publication : «  Il y a de la grandeur dans cette vision de la vie avec toutes ses potentialités introduites à l'origine par le Créateur dans un petit nombre de formes ou dans une seule. » Une conclusion surprise pour le public français sachant que le mot « Créateur » a été subrepticement retiré de cette phrase dans la traduction française la plus diffusée actuellement !

En publiant cet ouvrage en même temps que la Boîte noire de Darwin de Michael Behe, les Presses de la Renaissance donnent au public français tous les éléments pour juger sur pièces une des controverses essentielles de notre époque, portant sur nos conceptions de la vie et des mécanismes qui ont mené jusqu'à nous.

Kenneth Miller, biologiste cellulaire , est professeur à l'université de Brown. Il est aux Etats-Unis l'une des principales figures publiques ( sinon la principale) en ce qui concerne la critique du créationnisme et de l'Intelligent Design

- Presses de la Renaissance . Parution de l'ouvrage : le 3 septembre 2009 . Prix : 21 €

 

 

27 août 2009

la boîte noire de Darwin, de Michael B.Behe

Dans ce premier  livre -« darwiniquement incorrect », un grand biologiste américain - le père de l'Intelligent Design, démontre, en s'appuyant sur les dernières découvertes en biochimie, que les mécanismes de base de la vie ne sont pas issus d'un processus aveugle, mais témoignent d'une conception intelligente.

Jusqu'à Darwin, l'existence des êtres vivants prouvait celle d'un concepteur intelligent de la vie. Darwin a montré que des forces aveugles comme le hasard et la sélection naturelle étaient capables d'expliquer une série de caractéristiques de ces êtres vivants. Dès lors, l'hypothèse d'un concepteur intelligent disparaissait du champ de la science. Mais alors, on ignorait tout des mécanismes de base de la vie, qui sont mieux connus depuis quelques décennies.

L'auteur multiplie les exemples montrant que des mécanismes aveugles et non programmés ne peuvent rendre compte des bases de la biochimie.

Eliminée provisoirement par Darwin et ses successeurs, l'hypothèse selon laquelle la vie, comme toute technologie, serait le résultat d'une conception intelligente, est réintroduite. Il ne s'agit en aucune façon de soutenir un créationnisme naïf, l'auteur croit totalement en l'existence d'un ancêtre commun à tous les êtres vivants, et rejette l'idée de création séparée des différentes espèces. Il ne s'agit pas non plus d'une retour en arrière, puisque cette conclusion est fondée sur les résultats les plus récents des sciences de la vie, et non pas sur leur négation comme chez les créationnistes.

En développant ainsi la thèse que les systèmes de base de la vie n'ont pas pu être le résultat d'un processus aveugle, Behe a donné naissance au mouvement de l'Intelligent Design. Vendu a des centaines de milliers d'exemplaires, cet ouvrage a créé un débat qui n'est pas prêt de s'arrêter. Pour informer le public de façon complète, il sera publié en même temps que l'ouvrage de Kenneth Miller, A la recherche du Dieu de Darwin, qui défend avec force le darwinisme et montre comment celui-ci peut être compatible avec une vision religieuse du monde.

Michael Behe est biochimiste et professeur de biologie à l'Université Lehigh de Pennsylvanie. C'est le premier scientifique de ce niveau à avoir affirmé que les mécanismes de la biochimie dévoilés par la science moderne indiquaient que la vie était le résultat d'une conception intelligente, contribuant ainsi à créer le mouvement de l'Intelligent Design, dont il est la principale figure sicentifique.

 

Ed. de la Renaissance - 420 pages - prix : 22 €  . Parution prévue le 3 septembre.

 

Darwin aux jardins

Pour fêter l’anniversaire du père de la théorie de l’évolution, le jardin botanique de la Ville de Paris mobilise ses quatre sites . Au parc Floral (12e), suivez « le chemin de l’évolution », un plongeon dans la préhistoire de la botanique à travers 500 millions d’années d’évolution du règne végétal. Dans le jardin des serres d’Auteuil (16e), l’expo « Darwin et la botanique » dévoile quelques-uns de ses thèmes favoris d’expérimentation ; l’Ecole du Breuil (12e) présente : « Plantes invasives et sélection naturelle », pour sensibiliser le public à la préservation de la biodiversité francilienne. Le parc de Bagatelle (16e) enfin, met en scène « Darwin et l’évolution des espèces » : sa vie est retracée dans le Trianon, tandis que dans la cour d’honneur des installations végétales évoquent les étapes de son voyage de cinq ans à bord du H.M.S Beagle ; la galerie côté Seine est consacrée à son œuvre scientifique, notamment à l’écriture de l’Origine des espèces et à son immense retentissement. Visites guidées sur rendez-vous.

Jardins.paris.fr – jusqu’au 1er novembre

07 août 2009

la Boîte noire de Darwin

 

( l'Intelligent Design)

de Michael  B. BEHE

Dans ce premier  livre -« darwiniquement incorrect », un grand biologiste américain - le père de l'Intelligent Design, démontre, en s'appuyant sur les dernières découvertes en biochimie, que les mécanismes de base de la vie ne sont pas issus d'un processus aveugle, mais témoignent d'une conception intelligente.

Jusqu'à Darwin, l'existence des êtres vivants prouvait celle d'un concepteur intelligent de la vie. Darwin a montré que des forces aveugles comme le hasard et la sélection naturelle étaient capables d'expliquer une série de caractéristiques de ces êtres vivants. Dès lors, l'hypothèse d'un concepteur intelligent disparaissait du champ de la science. Mais alors, on ignorait tout des mécanismes de base de la vie, qui sont mieux connus depuis quelques décennies.

L'auteur multiplie les exemples montrant que des mécanismes aveugles et non programmés ne peuvent rendre compte des bases de la biochimie.

Eliminée provisoirement par Darwin et ses successeurs, l'hypothèse selon laquelle la vie, comme toute technologie, serait le résultat d'une conception intelligente, est réintroduite. Il ne s'agit en aucune façon de soutenir un créationnisme naïf, l'auteur croit totalement en l'existence d'un ancêtre commun à tous les êtres vivants, et rejette l'idée de création séparée des différentes espèces. Il ne s'agit pas non plus d'une retour en arrière, puisque cette conclusion est fondée sur les résultats les plus récents des sciences de la vie, et non pas sur leur négation comme chez les créationnistes.

En développant ainsi la thèse que les systèmes de base de la vie n'ont pas pu être le résultat d'un processus aveugle, Behe a donné naissance au mouvement de l'Intelligent Design. Vendu a des centaines de milliers d'exemplaires, cet ouvrage a créé un débat qui n'est pas prêt de s'arrêter. Pour informer le public de façon complète, il sera publié en même temps que l'ouvrage de Kenneth Miller, A la recherche du Dieu de Darwin, qui défend avec force le darwinisme et montre comment celui-ci peut être compatible avec une vision religieuse du monde.

 

Michael Behe est biochimiste et professeur de biologie à l'Université Lehigh de Pennsylvanie. C'est le premier scientifique de ce niveau à avoir affirmé que les mécanismes de la biochimie dévoilés par la science moderne indiquaient que la vie était le résultat d'une conception intelligente, contribuant ainsi à créer le mouvement de l'Intelligent Design, dont il est la principale figure sicentifique.

Ed. de la Renaissance - 420 pages - prix : 22 €  . Parution prévue le 3 septembre.