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18 mai 2007

C’est si beau d’être aimé

medium_JLebeze_.jpg« C’est si beau d’être aimé », c’est le titre du livre témoignage de Joseph Lebèze, édité aux Presses de La Renaissance.

Hiouseph découvre sa mère atrocement poignardée et voit le meurtrier, c’est son père. Il a 7 ans. Ce souvenir horrible le hante depuis ce jour. La DDASS le place dans une famille d’accueil qui le martyrise pendant toute son enfance. Cette vie de terreur l’enfonce dans la solitude, l’échec scolaire... Les seuls souvenirs de douceur seront les moments passés avec un couple de boulangers qui sont affectueux avec lui et lui apprennent le métier de boulanger.

Malheureusement, au cours de son service militaire, il va connaître à nouveau des humiliations qui vont le détruire. Pour échapper à ses souvenirs douloureux et à son manque de confiance en lui, il sombre dans l’alcoolisme.

Viennent quatre années où il se retrouve à la rue et tente d’oublier son désespoir avec la boisson.

Puis un prêtre d’une église voisine du banc où il s’est installé, l’aborde. Grâce à lui, et à des personnes de son entourage Hiouseph va trouver la force de dépasser ses souffrances et d’accepter de se reconstruire. Il lui faudra plusieurs cures de désintoxication, un accompagnement psychologique…. Au cours d’une retraite, il découvre la foi chrétienne et le pardon qui vont lui permettre, enfin, de vivre, et non plus survivre.

Le récit se termine au moment où il obtient un logement dans une pension de famille et un emploi.

Ce livre bouleversant traite un double itinéraire, d’abord social : celui d’une personne qui tombe dans la misère et sa très difficile reconstruction, puis religieux : la découverte de la foi et du pardon qui mène à la conversion et à une vie assumée.

C’est au cours d’une table ronde organisée à la Mairie du 14ème que j’avais rencontré Joseph Lebèze qui était l’un des intervenants. Son témoignage m’avait beaucoup touchée et j’avais été frappée par la pertinence de ses suggestions sur le problème des personnes sans domicile. J’ai eu envie de le connaître et de le faire connaître aux lecteurs de la Voix du 14ème, un prochain article racontera cette rencontre.

Monique Garrigue