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23 janvier 2019

Une bagagerie pour les sans abri

Une bagagerie pour les sans abri va s’installer dans notre arrondissement. Ce projet a été retenu lors du dernier vote sur les propositions des habitants du 14e, financées par le budget participatif.

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Une bagagerie est un lieu où les personnes sans-abri peuvent entreposer leurs effets personnels pour un ou plusieurs jours. Ils peuvent ainsi procéder à des démarches administratives, aller à des rendez-vous médicaux, ou simplement faire quelques courses sans avoir à traîner leur « barda ».

C’est aussi un lieu d’accueil et de rencontre avec des bénévoles qui assurent une permanence, le tout géré par une association. Chaque personne accueillie y trouve un casier individuel, un espace sanitaire. Un coin café et un accès à Internet peuvent aussi être proposés. La bagagerie va au-delà. L’association assure un suivi social, essentiel, avec un projet d’insertion, une plate-forme d’orientation.

La Mairie du 14ème arrondissement a retenu ce projet. Un vœu a été voté à l’unanimité en Conseil d’Arrondissement du 14e. La bagagerie s’installera dans un bâtiment du centre hospitalier la Rochefoucauld (côté avenue René Coty). L’association gestionnaire n’est pas encore choisie. Pour l’ouverture, il va falloir attendre… Une étude de faisabilité et de programmation a été réalisée par un architecte. Le délai de réalisation serait de 15 mois, car le bâtiment vétuste exige beaucoup de travaux. Coût du projet : 500 000 €.

Gérard Desmedt

04 juin 2013

Le Secours Catholique du 14ème recherche des bénévoles.

1362482846.jpgL'accueil de jour des personnes sans domicile, 36bis rue du Père Corentin recherche des bénévoles pour participer à des tournées de rue au départ de l'accueil, le mercredi soir, de 19h à 22 h30. L'équipe se rend une fois par semaine, à la rencontre des personnes de la rue, sur leur lieu de vie, afin de créer un lien et prendre le temps de la rencontre et de l'échange, sans aucun apport alimentaire ou matériel.

Sont recherchées des personnes dynamiques, en bonne forme physique, ayant le sens de l'écoute et du relationnel et souhaitant s'engager au sein d'une équipe de manière fidèle. Contacter Morgane Rivière, au téléphone : 06 43 55 83 75/01 42 00 36 37 ou par mail : morgane.riviere@secours-catholique.org

Le lieu de fraternité du 25 rue Sarrette recherche une bénévole pour un atelier d'aide à la couture, le jeudi matin de 10 heures à 12 heures. Contact: 01 53 82 12 98 ou par mail : eat.sudest.750@secours-catholique.org

12 novembre 2010

Journée nationale du Secours Catholique Dimanche 14 novembre 2010

Le dimanche 14 novembre, journée de la Collecte Nationale du Secours Catholique, les chrétiens sont invités à prendre en compte les questions cruciales posées par les familles en précarité, à réfléchir sur ce qu’ils peuvent faire

personnellement ou en groupe, et à apporter leur appui moral et financier aux personnes qui se sont engagées dans l’accompagnement de ces familles.

La collecte annuelle financera l’action du Secours Catholique, et permettra de faire rayonner le message chrétien de charité et d’apporter des solutions concrètes aux situations de pauvreté en France et à travers le monde.

L’an passé grâce à votre soutien, le Secours Catholique a accueilli 637 000 situations de pauvreté représentant 1 480 000 personnes, soit 80 000 de plus qu’en 2008. En 2010, elles ont plus que jamais besoin de vous : faites un geste pour leur avenir.

«La charité est la voie maîtresse de la doctrine sociale de l’Église !» nous rappelle

Benoît XVI dans son encyclique Caritas in veritate.

13 juin 2009

CICA sur les personnes sans logis : lundi 15 juin à 19h à la mairie du 14ème

Le prochain Comité d’initiative et de consultation d’arrondissement (CICA), qui réunit le conseil d’arrondissement et les associations, se tiendra lundi 15 juin à 19h à la mairie.
La séance est publique.
Le thème portera sur « Les sans domicile fixe et les sans-logis dans le 14e ».
Mairie, 2 place Ferdinand Brunot.
M° Mouton Duvernet ; bus 28, 38, 58, 68.

14 mai 2009

La solidarité dans le 14ème : portes ouvertes et vide grenier pour l’anniversaire du 36bis, rue du Père Corentin

Un grand succès
L’activité « Accueil des personnes sans domicile » du Secours Catholique dans le 14ème, a démarré, il y a trois ans, le 10 mai 2006, dans un local, situé 36 bis rue du Père Corentin. Cet accueil de taille humaine, est installé dans un petit bâtiment, mis à la disposition du Secours Catholique, par le couvent des franciscains. L’activité consiste en des équipes mobiles qui parcourent le quartier et établissent des relations de sympathie avec les personnes de la rue, et d’autre part, en un accueil de jour, et éventuellement avec suivi, de ces mêmes personnes, au 36bis, rue du Père Corentin, les dimanche et lundi.

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Pour fêter ses trois ans, l’équipe avait organisé un vide grenier, pour vendre tous les objets accumulés dans ce but depuis des mois, afin de financer un week-end à la mer pour tous les accueillis. En même temps, une journée « portes ouvertes » a été organisée au local pour mieux faire connaître cette activité aux voisins, aux différents services sociaux et aux élus.

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Cette manifestation a remporté un grand succès : le vide grenier, tenu tant par les accueillis que par les bénévoles, a permis de réunir une somme suffisante pour organiser ce week-end.
Quant aux portes ouvertes, elles ont reçu de très nombreuses visites, dont celle du nouveau maire du 14ème, Pascal Cherki, qui s’est entretenu avec les responsables.
A.C.

28 janvier 2009

« Les enfants de Don Quichotte » vendredi 30 janvier 2009 à 18h30, au « ciné-jeunes- débat » organisé par le Conseil de la jeunesse du 14ème.

Vendredi 30 janvier, 18h30 : Projection du film « Les enfants de Don Quichotte » (Acte 1- de Roman Dénécé, Augustin Legrand et Jean-Baptiste Legrand) « Le 26 octobre 2006, Augustin Legrand et Pascal Oumaklouf, de simples citoyens, décident de vivre dans la rue, au plus proche des sans-abri afin de les fédérer et de les amener à exiger le respect de leurs droits fondamentaux. Véritable camp retranché, le Canal Saint-Martin fut pendant plusieurs mois le lieu d'une nouvelle résistance. Voici l'histoire de leur combat dont ce film est un prolongement, une arme et un outil. »

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A 20h il y aura un débat organisé et animé par le Conseil de la jeunesse du 14e « Vivre dans la rue à 20 ans » qui portera spécifiquement sur la problématique des jeunes lourdement touchés par la grande précarité. Le débat aura lieu en présence de Jean-Baptiste Legrand, Ronan Dénécé, réalisateurs du film, Marie Attalah, adjointe au Maire du 14e chargée du développement social et de la solidarité et Valéry Boldyreff, travailleur social à la Mie de Pain au sein d’un CHU (Centre d’hébergement d’urgence).
Cinéma l’Entrepôt 7-9 rue Francis de Pressensé. M° Pernety.
Renseignements : 01 53 90 67 24 / Tarif : gratuit pour les moins de 25 ans / 5,60 € / 7 €.
Contact : Fatou Sall - 06 82 50 41 37 -  conseil.jeunesse14@paris.fr

12 mai 2008

Le sourire du vieil homme

Presque rien. Un regard. Une plainte dans son regard . L’ébauche d’une supplication. Il est là , assis à l’angle que fait l’avenue Jean Moulin avec la façade de la banque HSBC et d’une pizzeria. Il est là presque tous les jours, mais surtout le dimanche matin. Il sait qu’il rencontrera ce jour-là quelques paroissiens allant à la messe à l’église Saint Pierre de Montrouge.

Il tient à la main une timbale en plastique. Il attend . Il regarde autour de lui . A chaque passant, il adresse de la tête un bonjour timide. Il ne parle pas  français. Il se débrouille pour dire merci lorsque quelqu’un dépose une pièce de monnaie dans sa timbale . Ce que je fais . Alors, de sa main restée libre, il m’envoie des baisers, en dodelinant de la tête. Il me sourit. – Il fait beau ce matin, lui dis-je. Il ne comprend pas. Je continue : - Il y aura du soleil toute la journée-. Il ne répond pas ou plutôt marmonne quelques syllabes qui ne me disent rien. Brimborions de paroles , bouées de sauvetage inaccessibles pour le naufragé.

Cette existence n’attire pas l’attention. Seul, son regard m’interroge. Il s’en échappe une fièvre, celle d’une souffrance intime. Se souvenir de cette souffrance. Présence insoutenable de cet être abandonné.  D’où vient-il ? Les marées de l’existence l’ont déposé là, à Paris,  sur la plage glacée d’un trottoir, au mois d’avril   2008. Oui, il faut se souvenir, qu’il y a sur cette terre un vieil homme qui cherche à comprendre  son naufrage , au milieu de la multitude, au milieu d’un océan de regards qui ne regardent pas, qui ne voient pas, passants qui ne s’arrêtent pas. S.O.S , il y a un vieil homme qui attend. Attendre quoi, quand on n’a plus rien, qu’on se trouve nu. Innocence de l’homme qui ne connaîtra jamais plus le désir de vivre, le désir d’aimer. Rien… Le vieil homme, ce soir, aura dans sa timbale juste de quoi grignoter un peu de jambon. Demain, à l’aube, le soleil, lui donnera peut-être une chance : celle de s’asseoir à l’angle de l’avenue Jean Moulin. Une oasis , son oasis, son jardin,  presque une raison de vivre, une raison de sourire à ceux qui lui sourient .

Ce soir, le vieil homme continuera de lire le livre ouvert de sa vie, à la lumière de son indicible souffrance.

R.Rillot

18 mai 2007

C’est si beau d’être aimé

medium_JLebeze_.jpg« C’est si beau d’être aimé », c’est le titre du livre témoignage de Joseph Lebèze, édité aux Presses de La Renaissance.

Hiouseph découvre sa mère atrocement poignardée et voit le meurtrier, c’est son père. Il a 7 ans. Ce souvenir horrible le hante depuis ce jour. La DDASS le place dans une famille d’accueil qui le martyrise pendant toute son enfance. Cette vie de terreur l’enfonce dans la solitude, l’échec scolaire... Les seuls souvenirs de douceur seront les moments passés avec un couple de boulangers qui sont affectueux avec lui et lui apprennent le métier de boulanger.

Malheureusement, au cours de son service militaire, il va connaître à nouveau des humiliations qui vont le détruire. Pour échapper à ses souvenirs douloureux et à son manque de confiance en lui, il sombre dans l’alcoolisme.

Viennent quatre années où il se retrouve à la rue et tente d’oublier son désespoir avec la boisson.

Puis un prêtre d’une église voisine du banc où il s’est installé, l’aborde. Grâce à lui, et à des personnes de son entourage Hiouseph va trouver la force de dépasser ses souffrances et d’accepter de se reconstruire. Il lui faudra plusieurs cures de désintoxication, un accompagnement psychologique…. Au cours d’une retraite, il découvre la foi chrétienne et le pardon qui vont lui permettre, enfin, de vivre, et non plus survivre.

Le récit se termine au moment où il obtient un logement dans une pension de famille et un emploi.

Ce livre bouleversant traite un double itinéraire, d’abord social : celui d’une personne qui tombe dans la misère et sa très difficile reconstruction, puis religieux : la découverte de la foi et du pardon qui mène à la conversion et à une vie assumée.

C’est au cours d’une table ronde organisée à la Mairie du 14ème que j’avais rencontré Joseph Lebèze qui était l’un des intervenants. Son témoignage m’avait beaucoup touchée et j’avais été frappée par la pertinence de ses suggestions sur le problème des personnes sans domicile. J’ai eu envie de le connaître et de le faire connaître aux lecteurs de la Voix du 14ème, un prochain article racontera cette rencontre.

Monique Garrigue

12 avril 2007

Un foyer après le canal (Saint Martin)

La Voix vous en a déjà parlé -voir la note-, l'OPAC met à la disposition d'Emmaüs pour 6 mois un hébergement sur 3 étages, 61 boulevard Saint Jacques, dans un bâtiment qui a des allures d'hôtel en brique et pierre.
Emmaûs met le 3ème étage à la disposition de l'association "les enfants du canal" pour y pratiquer une politique d'accueil innovante et expérimentale, avec 30 hébergements. Les 60 places d'Emmaüs sont au 1er et 2ème étage, gérées par Emmaüs. Les 60 personnes hébergées sont suivies et orientées par l'association "Le coeur des haltes", qui suit également les personnes restant dans les terntes du canal.
Une population jeune
Les hébergés sont en majorité jeunes, de 18 à 30 ans, mais, ce qui est plus rare, il y a une dizaine de couples. Cet hébergement nécessite l'emploi d'un responsable, de 8 permanents de nuit, d'un travailleur social et de 5 compagnons, auquel s'ajoute la visite hebdomadaire d'un infirmier psychiatrique de Ste Anne. Le but est de trouver pour chacun une solution adaptée en moins de 6 mois.
Pas la moitié!
Les problèmes fondamentaux à régler sont, on le sait bien, l'emploi et le logement. Les partenaires en matière d'emploi sont notamment l'ANPE et l'AFPA, et pour le logement, les structures associatives en relation avec l'Etat.
La Voix a rencontré un hébergé, auparavant personne de la rue dans le 14ème: "La question est de montrer sur 6 mois qu'on est capable de gerer un logement et de travailler".
Et à la question: "Beaucoup le peuvent?", sa réponse est:  "Pas la moitié!".
A.C.

17 mars 2007

des SDF du canal Saint-Martin hébergés dans le 14e

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les tentes le long du canal saint-Martin 
A titre temporaire, des personnes sans domicile du quai de Jemmappes, le long du canal Saint-Martin sont en cours de relogement dans notre arrondissement, boulevard Saint Jacques. Il s'agit, en fait, d'un ancien foyer de jeunes filles qui est transformé en résidence pour étudiants avec une capacité de 60 personnes. En vertu d'un accord temporaire de 6 mois, se terminant le 1er octobre prochain, et signé entre l'office d'HLM OPAC, l'Etat et l'association Emmaüs cet immeuble est utilisé en centre d'hébergement d'urgence et permet d'héberger 60 "sans domicile".
A.C.