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25 mars 2009

Gran Torino, de Climt Eastwood

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C’est un vieil homme qui vient de perdre son épouse. Ancien combattant de la guerre de Corée, son caractère est devenu acariâtre, hostile à toute forme de sympathie envers autrui et particulièrement vis à vis de ses nouveaux voisins qui sont des immigrés « asiatiques », récemment installés à proximité de sa maison. Un racisme à peine voilé et l’exclusion de l’étranger sont les fondements par lesquels il justifie son attitude de rejet. Mais les agissements provocateurs et violents d’une bande de « chinois » à l’égard d’un jeune garçon issu de la nouvelle famille voisine, feront évoluer son comportement, et l’amèneront, après quelques péripéties à défendre ce jeune homme et à se porter à son secours lors d’une confrontation avec ses agresseurs. Il en perdra la vie.

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Nous sommes pris par l’action servie par un scénario efficace qui ne laisse aucune place au hasard . Les scènes de violence décrivent les dérives d’une société où la loi du plus fort a remplacé la Loi, alors que les difficultés de coexistence sont exacerbées par les différences culturelles et sociales entre les communautés.

Le vieil homme pétri de ses certitudes est au début du film un donneur de leçons. Il apparaît comme étant dans son bon droit et à cet égard endosse le rôle d’un chérif contemporain. Clint Eastwood incarne ce rôle avec force, rudesse mais aussi clairvoyance au fur et à mesure du déroulement de l’action. Sa vérité et son honnêteté foncière, intransigeante l’entraîneront jusqu’à l’ultime sacrifice de soi.

R.R.