Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25 mars 2009

Gran Torino, de Climt Eastwood

19022654granTorino-CEastwood.jpg

C’est un vieil homme qui vient de perdre son épouse. Ancien combattant de la guerre de Corée, son caractère est devenu acariâtre, hostile à toute forme de sympathie envers autrui et particulièrement vis à vis de ses nouveaux voisins qui sont des immigrés « asiatiques », récemment installés à proximité de sa maison. Un racisme à peine voilé et l’exclusion de l’étranger sont les fondements par lesquels il justifie son attitude de rejet. Mais les agissements provocateurs et violents d’une bande de « chinois » à l’égard d’un jeune garçon issu de la nouvelle famille voisine, feront évoluer son comportement, et l’amèneront, après quelques péripéties à défendre ce jeune homme et à se porter à son secours lors d’une confrontation avec ses agresseurs. Il en perdra la vie.

CEastwood-granTorino572.jpg

Nous sommes pris par l’action servie par un scénario efficace qui ne laisse aucune place au hasard . Les scènes de violence décrivent les dérives d’une société où la loi du plus fort a remplacé la Loi, alors que les difficultés de coexistence sont exacerbées par les différences culturelles et sociales entre les communautés.

Le vieil homme pétri de ses certitudes est au début du film un donneur de leçons. Il apparaît comme étant dans son bon droit et à cet égard endosse le rôle d’un chérif contemporain. Clint Eastwood incarne ce rôle avec force, rudesse mais aussi clairvoyance au fur et à mesure du déroulement de l’action. Sa vérité et son honnêteté foncière, intransigeante l’entraîneront jusqu’à l’ultime sacrifice de soi.

R.R.

Commentaires

Allez voir ce très beau film qui sait décrire les relations difficiles entre les diverses communautés qui habitent les quartiers pauvres des villes américaines. Ce film tout en évoquant des problèmes typiquement américains ( les souvenirs terrifiants et culpabilisants de la guerre au Vietnam, la présence des armes qui démultiplie les effets de la violence des bandes de jeunes, ...) transmet un magnifique message d'espoir.
Il y a beaucoup de violence mais aussi de l'humour et de la tendresse dans le film de Clint Eastvood : la relation d'abord hostile puis de plus en plus paternelle de ce vieux bougon avec ses jeunes voisins vietnamiens est exprimée de manière attachante. Pour un chrétien on peut y voir une illustration de la rédemption.

Écrit par : M.G.V. | 28 mars 2009

Excusez-moi pour l'erreur que je viens d'écrire : Les voisins du veil homme sont Coréens ! Et les souvenirs qui le hantent sont des faits d'armes en Corée.

Écrit par : M.G.V. | 28 mars 2009

Les commentaires sont fermés.