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17 octobre 2010

Paris 14ème : redynamiser le quartier Montsouris-Porte d’Orléans ?

La Porte d'Orléans est, à Paris, la plus grosse entrée de trafic, véhicules et transports en commun. Et pourtant son activité commerciale traditionnelle périclite. En particulier, le commerce de bouche et le « petit commerce ». Notamment du coté Est de l'avenue du Général Leclerc (numéros impairs), et les rues adjacentes. En cause, l'explosion des moyennes et grandes surfaces et l'ouverture croissante de « restauration rapide », ainsi qu'une difficulté à se déplacer transversalement, (Est-Ouest) ; il n'y a pas de transports en commun dans ces directions, en dehors de la (confidentielle) « Traverse ».

Redynamiser le quartier ?

Cette question a été évoquée au dernier Conseil de Quartier  Jean Moulin-Porte d'Orléans, en présence du maire de l'arrondissement, Pascal Cherki. La mairie espère que la construction de logements nouveaux dans cette zone redynamise le quartier : il s'agit des constructions dont le promoteur est la RATP, boulevard Jourdan et rue de la Tombe Issoire, dont La Voix vous a déjà parlé. (voir la note), ainsi que des constructions  dont nous avons parlé hier, sur l'emprise de la « Petite Ceinture ». Un autre élément, est la création annoncée pour le printemps 2013 d'un marché, deux jours pas semaine boulevard Jourdan.

A.C.

07 février 2010

Paris : que devient le « petit commerce » ?

La tendance générale est que les ménages parisiens, se tournent davantage vers les magasins proposant une vaste gamme de produits en libre service, autrement dit les moyennes et grandes surfaces. Ainsi ce commerce alimentaire généraliste montre un fort dynamisme, à l'inverse des petits magasins d'alimentation. Depuis 2005, le nombre de magasins d'alimentation générale dont la surface est comprise entre 120 m2 et 400 m2 ("superettes") est en croissance rapide.

Recul du commerce alimentaire traditionnel

En revanche, le commerce alimentaire traditionnel de proximité est en recul. Des baisses sont constatées pour les boucheries (- 31 par an), les boulangeries (- 12 par an) ou encore les crèmeries (- 3 par an), alors que leur nombre était resté relativement stable avant 2005.

Certaines catégories de commerces non alimentaires de type traditionnel sont aussi en baisse, notamment dans la culture et les loisirs: vente de journaux, librairies, jeux vidéo, appareils photos, marchands de jouets, également quincailleries ou merceries. On relève la baisse rapide des boutiques de développement photo (-54 établissements par an) qui soufrent  de l'essor de la photo numérique. De même le nombrede disquaires (-13 par an) se relie sans doute aux téléchargements sur Internet.

Au chapitre des hausses, c'est globalement tout le secteur des soins du corps et de la « mise en forme » qui connaît ces dernières années un développement rapide, en particulier les soins de beauté, le bronzage et les salles de sports, ainsi que l'optique.

Croissance du nombre de marchés ainsi que du nombre d'emplacements attribués

Les 70 marchés découverts parisiens participent comme le commerce en boutique à l'animation des quartiers. Quatre nouveaux marchés ont été aménagés de 2006 à 2008, qui s'ajoutent à trois marchés ouverts de 2001 à 2006.  Les 2400 emplacements répartis dans ces marchés parisiens sont très demandés. Leur nombre a progressé de 112 unités de 2006 à 2008 en raison des nouveaux marchés (62 stands) et de l'extension de marchés existants (+ 50 stands). Il n'y a pas eu de nouveaux marchés dans le 14e.

A.C.

Source: dernier rapport APUR sur le commerce à Paris