Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23 avril 2009

l'Avenue Denfert-Rochereau

L’avenue Denfert-Rochereau, précédemment rue du même nom, et antérieurement à 1879, appelée rue d’Enfer dès 1569, pose par ses noms successifs, plusieurs énigmes historiques. Elle porta également entre autres, le nom de Chemin de Vanves… On voit mal comment elle pouvait se raccorder à l’actuelle rue Raymond Losserand (ex rue de Vanves). Mais il y a parfois des bizarreries dans la toponymie des lieux.

LV-DenfertRochereau-3712.jpg
Le bâtiment de l'octroi de Nicolas Ledoux

L’appellation « d’Enfer » est sujette à controverse. Il s’agissait d’une voie romaine secondaire, dite « via Inferior » d’où, par un jeu de mot involontaire « d’enfer » , voie conduisant à l’ancien château de Vauvert et à ses diables légendaires, dont le site se situait sur l’actuel jardin du Luxembourg. Mais peut-être cela relève-t-il de la simple légende car les historiens ne sont pas tous d’accord sur le sujet.

Longeant de tous temps de nombreuses communautés religieuses, cette artère fut placée en 1879 sous l’invocation militaire du colonel Denfert-Rochereau, mort en 1878, qui ne rendit Belfort avec les honneurs de la guerre qu’en 1871, qu’après quelques semaines de combat prolongeant la cessation officielle des hostilités. Ce qui permit à ce territoire de rester dans le giron de la France.

Il ne faut pas confondre l’ancienne rue d’Enfer, devenue notre avenue, avec l’ancien boulevard d ’Enfer, devenu le boulevard Raspail, lequel garde au niveau du numéro 247 un vestige de son antique appellation : le passage d’Enfer.

Quelques personnalités ont vécu avenue Denfert-Rochereau :chateaubriand-francois-rene.1191382188.jpg Chateaubriand, de 1826 à 1838 au numéro 92 (infirmerie de Marie-Thérèse) ;ledru-rollin.jpg Ledru-Rollin (ici à gauche) au numéro 81, Proudhon au numéro 83. Parcourant cette avenue, une ambiance provinciale se dégage et rappelle que ces lieux étaient au 18ème siècle empreints d’une atmosphère campagnarde et bucolique.

NDLR : documentation provenant du n° 33 de la SHA du 14ème