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06 septembre 2011

En remontant le boulevard (I)

Une longue balade nous attend tout le long du boulevard Raspail, une importante artère du XIVe arrondissement.

Nous voici du côté des numéros impairs du dit boulevard, à l’angle que fait celui-ci avec le boulevard du Montparnasse, en remontant vers Denfert-Rochereau.

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Carrefour Montparnasse-Raspail en 1910

Pendant la 1ère partie du XIXe siècle, l’emplacement était occupé par de vastes jardins sur lesquels était installé une sorte de Luna Park. Ainsi, sous la Restauration, sévissait ici, la mode des « Montagnes russes » , divertissement qui consistait  en un hangar monté sur un rocher en bois qui permettait d’y accéder, et de là , le visiteur pouvait se lancer sur une pente de 65 mètres à l’aide de chariots et de gondoles… On appelait aussi ce lieu de détente : «  le jardin des Montagnes Suisses ».

A l’arrière de cet endroit ( numéros 205 à 299 de l’actuel boulevard du Montparnasse) s’étendaient les jardins du « Bal de la Grande Chaumière », né en 1787, et dont la propriété appartenait à l’anglais Tinkson, après fusion avec le restaurant Fillard,  prenant lui-même la suite du « Café Turc ». Les Benoît père et fils succèdent à Tinkson et lancent les « Montagnes russes ». Les jardins y attenant comportaient grottes en pierre meulière, des tapisseries de verdure, des talus de gazon, et des fleurs…

La réputation un peu scandaleuse de la Grande Chaumière débute vers 1830, avec les « Chicards », les « Flambards », et plus tard avec les « Boussingots ». En 1844, on y danse les premières polkas et une danse toute nouvelle, qui deviendra célèbre sous le Second  Empire : le « Chahut », ancêtre du « Cancan ». Là se retrouvent des jeunes gens dont certains deviendront célèbres : Thiers, Barbès, ainsi que des filles célèbres : Mogador, Lola Montes, Louise-la balocheuse… Louise-la- loucheuse…

C’est en 1858, que Bullier s’installe près de l’Observatoire, avec la « Closerie des Lilas ». C’en est fini de la Grande Chaumière. Elle avait fait son temps, elle disparaît peu à peu.

Nous continuerons notre promenade sur le boulevard  d’Enfer, la première dénomination du boulevard Raspail, lors d’une prochaine évocation. (Lire la note suivante)

N.D.L.R. Documentation extraite de la Revue N° 5 de la S.H.A. du 14e.

20 août 2008

les rues de nos quartiers: la rue Nansouty

4970e9fabb8f7fec587096971fed8260.jpgLa rue Nansouty..., Cette artère au sud de notre arrondissement, débute au niveau de l'avenue Reille, pour s'arrêter  au niveau de la rue Deutsch de la Meurthe qui est son proplongement naturel. Cette rue est plutôt déserte, car elle longe le Parc Montsouris et est bordée en général d'immeubles  dits "bourgeois" sinon cossus. De l'entrée à l'extrêmité de la rue règne la sensation d'une certaine forme de discipline architecturale, homogène et agréable à regarder. Une petite remarque  : au niveau du numéro 6 débute une rue privée,
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très tranquille, "villageoise" et qui est bordée de jolis pavillons, genre maisons de ville. La promenade y est exquise pour l'enchantement quasi provincial que l'on y découvre, et ceci en plein Paris...
8dcc60bc1e32e07fa6b442d99940abde.jpgMais qu'en est-il du personnage qui porte le nom de Nansouty ? Il s'agit d'un militaire : Etienne, Marie, Antoine, comte de Nansouty, né en mai 1768 à Bordeaux. Il était aristocrate. Il mourut relativement jeune en dévrier 1815, soit à 47 ans. Sa personnalité était complexe, dit-on : estimé pour son honnêteté, mais il fut contesté pour son détestable état d'esprit... On le disait goguenard, moqueur, porté à envoyer des "vannes". Son côté ex-gentilhomme exaspérait ses collègues!
On doit savoir qu'il fut élève de l'école de Brienne, (comme Napoléon), puis cadet-gentilhomme à l'Ecole militaire de Paris en 1782. En 1792, il est colonel dans l'armée révolutionnaire, puis sous les ordres de Ney, à l'armée du Rhin... Il passe dans la cavalerie du général Lecourbe. Ses supérieurs l'estiment à juste titre : "il fut un officier plein de mérites et d'intelligence, ami de l'ordre et de la discipline". Excellent officier en somme, et d'une grande intégrité, ce qui est rare à l'époque !
En 1803, il est nommé Chambellan de l'Impératrice ! On le retrouve à Austermitz et à Eylau. En 1808, il est promu premier écuyer de Napoléon... Plus tard, on le retrouve en Espagne, en Bavière, à Ratisbonne. Il participe aux batailles d'Eckmühl, d'Essling et de Wagram. En Russie, il sert sous Murat. Blessé à la Moskowa, il commande la cavalerie de la Garde Impériale. Lors de la rertaite de Russie, il participe aux combats de Dresde et de Leipzig...
Mais Napoléon vaincu, il se rallit sans vergogne aux Bourbons, trahissant ainsi l'Emperuer, comme jadis il avait trahi sa caste, la noblesse...
 En définitive, il fut un opportuniste... sorte de caméléon de l'art militaire et de la politique, changeant de robe selon la nature des événements. Curieux personnage en vérité.
R.R. 
 
N.D.L.R  Ces informations sont tirées du numéro 48 de la S.H.A.du 14e -

03 février 2008

Emploi et formation février 2008.

Mercredi 6 février 2008 de 14h à 17h00, pour tout savoir sur le métier d’infirmier et d’aide soignant.

L’institut de Formation Virginie Olivier invite le grand public et les lycéens à ses portes ouvertes le mercredi 6 février 2008 de 14h à 17h00 (Centre hospitalier Sainte-Anne 1, rue Cabanis 75014 Paris).
Lors de cette journée différentes animations vous seront proposées ainsi que toutes les informations sur les formations et concours qui préparent au métier d’infirmiers (ères) diplômés d’état et d’aides soignants (es).

 

Mercredi 13 février, de 13h à 19h. Forum emploi spécial "secteurs porteurs" : restauration, hôtellerie, BTP, aide à la personne.

Organisé par l’antenne jeunes Didot au Lycée municipal d'adultes, 132 rue d'Alésia 75014.

02 août 2007

Chez Pierrot XIV

 Vous en avez assez des pizzas dessèchées, du surgelé froid, des pâtes trop molles ou trop fades. Vous ne supportez plus les "Chinois",  "l'Indien" ou le "Thaïlandais", le resto rapide où l'addition est lourde. Vous êtes désabusé quant à l'assiette qui se résume à un carton mou dans lequel nage des ectoplasmes translucides, le contenu rejoignant le contenant, c'est-à-dire ce quelque chose qui n'a ni forme, ni odeur, ni volume connus, l'OVNI  de la gastronomie, quoi ! Alors, vous êtes prêt pour découvrir chez "Pierrot XIV," la bonne cuisine traditionnelle française, proposée à des prix  attractifs et fort raisonnables, compte tenu de la qualité des plats proposés et du service discret et attentif.

Cela se passe à Paris, dans le 14e ardt. au 92, bd brune. Tél : 01 45 42 10 00. Enfin ! un vrai restaurant qui renoue avec la tradition, servie avec les prestations sans nuage d'un vrai cuisinier. A ne pas manquer et à déguster de toute urgence                                                                                                                                                         R.R