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17 décembre 2008

Seraphine au musée Maillol

En même temps que le film de Martin Provost, dont La Voix vous a parlé le 5 décembre dernier - voir la note -, le musée Maillol expose 20  toiles de Séraphine, jusqu'au 5 janvier.

Séraphine est autodidacte, elle fait ses couleurs elle-même et en conservera le secret. Elle est au seuil entre un art de la pathologie et l’embrasement de son esprit habité par des visions qu’elle découvre parfois en regardant la rosace de la cathédrale de Senlis lorsque celle-ci est illuminée par la lumière.

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Semblable aux populations du haut Moyen Âge qui tombaient en adoration face à la clarté des couleurs et des images, Séraphine reproduit dans sa peinture l’incendie qui a enflammé la psyché de générations entières. C’était l’une des dimensions de son art qui fascinait le regard de Wilhelm Uhde. Il avait vu dans la peinture du Douanier Rousseau, dont il fut l’un des premiers à comprendre le talent, la même force d’expression qu’il retrouva chez Séraphine.

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Uhde lui organisa des expositions et la fit entrer dans l’histoire de la peinture moderne. Sans lui, ses tableaux seraient restés oubliés, accrochés dans quelques études de notaire.

61, rue de Grenelle - métro Rue du Bac - ouvert tous les jours sauf mardis et fériés de 11h à 17h. 8€, réduit 6€, gratuit moins de 16 ans.