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08 octobre 2012

Les églises du XIXe siècle, principaux monuments des beaux quartiers

La section du 14ème arrondissement de l'association diocésaine Art, culture et foi, propose une conférence ballade de Gilles Plum, historien de l'art sur le thème: Les églises du XIXe siècle, principaux monuments des beaux quartiers : les exemples de Saint-Vincent-de-Paul, Notre-Dame-de-Lorette, La  Trinité et Saint-Augustin.
Samedi 13 octobre, rendez-vous à 14 heures devant Saint-Pierre-de-Montrouge pour prendre le métro ensemble jusqu'à Gare-du-Nord, ou vers 14h30 rue La-Fayette au pied du grand escalier devant Saint-Vincent-de-Paul (photo). fin vers 18h à Saint-Augustin.


gilles plum,saint augustin,saint-vincent-de-paul,notre-dame-de-lorette,la  trinitéAu milieu du XIXe siècle, les nouveaux beaux quartiers de Paris se situent encore entre le nord et le nord-ouest de l'agglomération d'alors, c'est à dire entre la gare du Nord et la plaine Monceau. Les églises et les gares y sont les seuls monuments publics, les églises étant particulièrement mises en scène pour constituer le point fort de l'urbanisme, affirmant le lien qui existait encore entre l'Église et l'État. D'autant plus que quartiers riches impliquent églises riches, avec un style classique qui permet plus de monumentalité que le style néogothique qui s'affirme alors dans l'architecture religieuse. Si Saint-Vincent-de-Paul et Notre-Dame-de-Lorette sont les chefs d'œuvre du style néoclassique qui domine la première moitié du siècle, La  Trinité et Saint-Augustin sont les plus belles preuves que le style classique va savoir perdurer dans la seconde moitié, en évoluant et en s'adaptant parfaitement à la modernité.
Toutes ces églises ont aussi le privilège d'avoir conservé leur décor et leur mobilier d'origine, permettant de découvrir un grand nombre de peintres et de sculpteurs alors très célèbres mais aujourd'hui oubliés.

01 août 2010

Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, une disparition programmée

Le vendredi 30 juillet, commencera le déménagement des activités liées à la pédiatrie générale, la chirurgie orthopédique et traumatologie, l'allergologie, ainsi que les consultations d'ORL et d'ophtalmologie. Seul le service d'endocronologie-neurologie est maintenu.

Ainsi, l'ensemble de ces services vont rejoindre l'hôpital Necker actuel. Celui-ci ouvrira en 2012 de nouveaux bâtiments où s'intégreront tous les services constituant un pôle mère-enfant.

A  Saint-Vincent-de-Paul, les services concernant la gynécologie et l'orthogénie continueront d'accueillir les patients tandis que les urgences en maternité et gynécologie resteront ici, jusqu'à l'ouverture du centre de périnatalité en cours de construction sur le site de Port-Royal.

Quel avenir pour cet ancien lieu chargé d'histoire? C'est un peu la mort  programmée de ces bâtiments. L'hôpital avait été fondé en 1638 par Saint Vincent de Paul lui-même, au profit des enfants abandonnés dans Paris et ses faubourgs. Certains bâtiments historiques pourront être conservés.

En ce qu concerne l'avenir, on parle d'un éco-quartier sur les 3,2 ha de superficie des terrains libérés. Notre vœu est de voir ce lieu symbolique se transformer en un nouveau quartier, où les constructions et activités diverses puissent  se développer en un ensemble où apparaîtraient  à la fois l'harmonie et l'équilibre dans son ultime aboutissement.

R.R