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20 janvier 2011

Création d'une Université populaire dans le XIVe : réunion lundi 24 janvier,

19h30, au Moulin à Café pour réfléchir au projet et aux modalités de sa réalisation

 Depuis quelques temps, l’idée de créer une Université populaire dans le XIV° s’est manifestée au sein des milieux associatifs et municipaux de l’arrondissement. Nous pensons que le moment est venu pour lancer une première réflexion partagée pour avancer concrètement dans cette direction. Une préfiguration pourrait commencer dès la rentrée 2011.

Tout reste à discuter et à faire pour cette initiative inédite et attendue. Aussi  vous êtes invités à participer (ou à vous faire représenter) à une première réunion  lundi 24 janvier 2011 – 19 H 30 au Moulin à café,  9 place de la Garenne /8 rue Sainte-Léonie  Paris 14 (métro Pernety)

 Ordre du jour

-Quelle Université populaire ? quels buts ?– quels publics ? –quels contenus ? –quels enseignants ? –quelles méthodes ?

-Comment organiser l’Université populaire (place des habitants, des associations, des enseignants-chercheurs, des Pouvoirs publics..) ?

Cette initiative est lancée par Alain Reinette et Jean-Louis Robert : universite.populaire14@laposte.net

04 avril 2009

Le Rallye parisien des 100 heures d’astronomie, dernière étape, l’Observatoire de Paris : dimanche 5 avril 2009

rallye parisien.jpgCette cinquième et dernière étape du rallye parisien des 100 heures de l’astronomie s’inscrit dans le cadre de la manifestation organisée du 2 au 5 avril par l’Université Pierre et Marie Curie avec l’association Planète Sciences, le Palais de la découverte, la Cité des Sciences et de l’Industrie et, enfin, l’Association Française d’Astronomie - AFA.
Déroulement de la journée : 13h à 18h30 : entrée libre - accueil public au 61, avenue de l’Observatoire - Paris 14e (RER B Port Royal). Ouverture du bâtiment Perrault et des jardins de l’Observatoire de Paris

Les nuits de l’Observatoire de Paris : tous les vendredis soirs, du 3 avril au 23 octobre :
Les Nuits de l’Observatoire de Paris http://www.grandpublic.obspm.fr/Les-Nuits-de-l-Observatoi...
Chaque semaine, conférence publique à 20h30 suivie d’observations dans les jardins du site de 21h45 à 23h30. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Jardin de l’Observatoire - 98, boulevard Arago, Paris 14e

Exposition Visions de l’Observatoire de Paris : du 1er avril au 15 octobre 2009
Exposition de photographies conçue et réalisée par les chercheurs du campus parisien de l’Observatoire de Paris.
Renseignements : Exposition : Visions de l’Observatoire de Paris : Jardin de l’Observatoire - 98, boulevard Arago, Paris 14e.
Nous reviendrons sur ces manifestations prochainement

25 juin 2006

La Cité Internationale Universitaire

                                La Cité internationale universitaire de Paris et ses 38 maisons

                                                   Une collection d'architecture en plein air

Véritable exposition d'architecture du 20ème siècle, la cité internationale universitaire de Paris est implantée dans un parc de 34 hectares. Les bâtiments construits entre 1925 et 1969 illustrent des courants architecturaux d'une grande diversité et expriment les particularités des pays ayant concouru à leur édification. Parmi ces bâtiments, la Fondation Deutsch de la Meurthe ( Lucien Bechmann) la fondation suisse ( le Corbusier et Pierre Jeannet) la maison du Brésil ( Lucio Costa et le Corbusier), le collège néerlandais ( Willem Marinus Dudok sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques. D'autres édifices comme la fondation Avicenne, signée Claude Parent ou encore la Maison Internationale, inspirée du château de Fontainebleau, aux allures néo-Louis XIII, illustrent l'éclectisme architectural de la cité internationale. Quelques aménagements intérieurs des maisons sont dus à des artistes comme Charlotte Perriand ou Jean Prouvé.

Chronologie de la construction des Maisons 1925.

La Fondation Deutsch de la Meurthe , composée de six pavillons résidentiels et d'un pavillon principal a été conçue par Lucien Bechmann. Son style s'inspire à la fois du dispositif typique des universités anglaises et de l'architecture du Moyen Age en France, avec son beffroi et ses pavillons groupés autour d'un jardin rectangulaire. Chaque pavillon porte le nom d'un savant français ou d'un recteur de l'Université de Paris. Sur la façade du pavillon central se trouve le texte scellé dans la première pierre de la Cité Internationale.

1926             La Maison des étudiants canadiens a été la première résidence étrangère implantée à la cité internationale. Conçue par les architectes Emile Thomas et Georges Vanter, le bâtiment a subi un premier agrandissement en 1967/1968  et possède une salle de lecture. Le salon Wilson, du nom du donateur d'origine, est une salle destinée aux manifestations culturelles diverses, s'ouvrant sur une terrasse. Cette maison a entièrement été rénovée en 2006, grâce au financement des autorités canadiennes et au comité de soutien de la Maison, basé au Canada.

1927    La Fondation Biermans-Lapôtre, dessinée par l'architecte Armand Gueritte, a été financée grâce à une donation de Jean Hubert et Berthe Biermans-Lapôtre. Ce bâtiment conjugue des éléments flamands et wallons. Sa grande salle des fêtes possède une statue de la reine Astrid, réalisée par le sculpteur français Raymond Couvegnes. Dans cette salle, se trouvent également des fresques représentant les villes de Bruxelles, Anvers, Liège et Namur.

1928 La Fondation Argentine, première maison non francophone de la Cité internationale, a été conçue par trois architectes, deux Français et un Argentin, Tito Saubidet. L'architecture aux références argentines ( arcades, auvent, entrée à colonnes…) reflète les vieilles "estancias" de la pampa. Elle fut financée par le gouvernement argentin et par une donation d'Otto S.Bember

1928 La Maison de l'Institut National Agronomique, première maison d'école d'élèves ingénieurs de la Cité internationale, a été réalisée par l'architecte René Patouillard. Ce bâtiment en U s'élève sur cinq niveaux, sa cour intérieure, où se situe l'entrée principale, est dotée d'un jardin, dans lequel se trouve une sculpture d'un couple de paysans au travail.

1929 La Maison du Japon, financée par Jikei et Jirochatchi Satsuma, fut construite par l'architecte Pierre Sardou. D'inspiration japonaise, son porche d'entrée est orné d'un panneau en bois sculpté représentant  le soleil levant. Deux grands tableaux de Foujita : "Les chevaux", et "Arrivée des occidentaux au Japon", sont accrochés dans le hall et dans la salle des fêtes.

1930 La Maison des étudiants de l'Asie du Sud-est a été inaugurée sous le nom de "Maison d'Indochine". Les architectes, Pierre Martin et Maurice Vieu, ont conçu un bâtiment exprimant clairement ses racines asiatiques. Un dragon, inspiré de celui de la pagode de Huang Lung couronne l'édifice. Dans la salle des fêtes au décor oriental, une partie du film "Indochine" de Régis Wargnier a été tournée. 1930 La Fondation des Etats-Unis, donnant directement sur le Boulevard Jourdan, fut créée  par l'architecte Pierre Leprince-Ringuet. Fruit de l'amitié franco-américaine, évoqué par des éléments décoratifs intérieurs et extérieurs, elle fut financée par un comité France-Amérique à l'initiative d'Homer Gage. Le grand salon est orné de cinq fresques de Robert Lamontagne Saint Hubert.

1930 La Maison des Etudiants Arméniens fut édifiée grâce aux dons de Boghos Nubar Pacha qui souhaita la baptiser du nom de son épouse Marie Nubar. L'architecte Léon Nafilyan, français d'origine arménienne, s'est inspiré du patrimoine religieux arménien             ( monastère d'Etchmiadzine pour la forme et l'église d'Aghtamar pour les motifs sculptés) pour dessiner cette bâtisse.   ( à suivre)                                                                                                                                                                                

18 juin 2006

la Cité internationale universitaire

La Cité internationale  universitaire de Paris: un projet né d'une utopie

Fondation de droit privé, la Cité Internationale universitaire de Paris, toujours sans exemple comparable dans le monde, est née d'une utopie. Au-delà du souhait d'André Honnorat de créer un véritable espace de sociabilité" interculturelle",la guerre de 1914-1918 avait appauvri l'enseignement français. L'ambition de faire de la France une capitale intellectuelle et cosmopolite nécessitait d'améliorer les possibilités de logement offertes aux étudiants du monde entier.

La mobilisation des fondateurs

Ce projet ambitieux requit toute la ténacité et la volonté d'André Honnorat, rejoint dans cette aventure par Paul Appell, mathématicien, recteur de l'Université de Paris et cofondateur de l'Association Française pour la Société des Nations. Ce rêve commença à prendre forme alors que Paul Appell, d'origine alsacienne, rencontra l'industriel Emile Deutsch de la Meurthe, issu de la même région. Ce dernier proposa d'offrir dix millions de francs or à l'achat de terrains et à l'édification d'une première maison. La fondation Emile et Louise Deutsch de la Meurthe fut ainsi construite en 1925 et put accueillir les 350 premiers "étudiants. Pendant près de cinq années les initiateurs de ce projet se mobilisèrent sans relâche pour susciter l'adhésion d'hommes d'Etat de tous pays, rencontrer des personnalités internationales et recueillir des souscriptions importantes. David David Weill, premier trésorier de la Cité Internationale, finança ainsi l'acquisition de nouveaux terrains, tout comme la famille Rothschild. Très actif, André Honnorat multiplia les conférences et les voyages afin de requérir le concours du plus grand nombre : le mécène d'origine belge, Hubert Biermans Lapôtre, finança ainsi la création en 1926 de la Maison des Etudiants belges, le sénateur Joseph Marcellin Wilson, celle de  la Maison des Etudiants canadiens. La Maison Internationale, financée par John D. Rockfeller junior, fut achevée en 1935. Elle abrita progressivement un restaurant, une bibliothèque, une piscine et bien d'autres lieux d'activités pour les étudiants.

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 La fondation Emile et Louise Deutsch de la Meurthe

Les statuts

Dès juin 1925, la Cité Internationale Universitaire de paris fut reconnue d'utilité publique,par décret du Conseil d'Etat. L'utopie devint réalité avec des statuts fixant les missions de la Cité encore d'actualité aujourd'hui.
Les principaux buts étaient et son toujours de :
- Favoriser les échanges entre étudiants de toutes nationalités, choisis à un niveau élevé de leurs études (…) en leur fournissant un accueil (…)
- Accueillir les chercheurs, professeurs, artistes (…) poursuivant en France des missions temporaires de recherche ou d'enseignement supérieur, ou y accomplissant des stages…
- Fournir le support matériel (…) pour l'organisation de congrès, colloques, séminaires et réunions à but scientifique, en donnant la priorité à celles (…) de caractère international.

19 maisons construites avant la deuxième guerre mondiale

Dix neuf fondations et maisons furent édifiées entre 1925 et 1939 avec néanmoins un ralentissement des constructions lors de la crise économique mondiale. A la veille de la deuxième guerre mondiale, la Cité Internationale totalisait dans ses 19 maisons environ 2400 lits. A ceci s'ajoutait une maison sur l'île de Bréhat ( Bretagne) léguée par le poète Haraucourt. La deuxième guerre mondiale faillit être fatale à la cité. Dès 1938, de nombreux résidents la quittèrent. Vidée en 1940 de ses étudiants et réquisitionnée par les troupes d'occupation, elle souffrit de dégradations diverses, tandis que le mobilier fut en grande partie détruit. A nouveau occupé après la Libération, elle repris lentement son activité en 1946. La vie associative recouvra une nouvelle jeunesse avec la création, en 1946, de l'association sportive de la cité universitaire, de l'association internationale des anciens résidents et enfin, en 1948, du centre culturel international.

17 maisons érigées entre la fin de la deuxième guerre mondiale et 1969


Douze nouvelles maisons furent crées dans les années cinquante, et cinq autres dans les années soixante. En 1969,la Fondation Avicenne, à l'origine maison de l'Iran fut la dernière maison édifiée au cours du 20ème siècle. En 1969, la Cité Internationale comptait 37 maisons, avec celle de l'île de Bréhat, représentant un total de 5500 lits. Les  mouvements estudiantins de mai 68 constituèrent un tournant pour la Cité Internationale. Plusieurs maisons furent occupées et la mixité jusque-là interdite devint la règle.
 

Le renouveau de la Cité Internationale à la fin du 20ème siècle
A l'approche de la fin du 20ème siècle, certaines maisons ferment, d'autres sont délabrées et beaucoup d'entre elles ne correspondent plus ni aux standards d'accueil ni aux normes de sécurité. Pour pallier cette situation, le Conseil d'Administration de la Cité Internationale lança notamment un vaste plan de réhabilitation de son patrimoine architecturale. Dans cette perspective, un premier contrat d'établissement fut signé avec le Ministère de l'Education Nationale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. La Cité se rapprocha parallèlement de la Région Ile-de-France et signa une convention avec la ville de Paris. Lors du passage au 21ème siècle, 16 maisons ont été ponctuellement rénovées. Depuis 2000, six maisons ont été rénovées et quatre autres le seront dans les prochaines années.  ( à suivre )

11 juin 2006

La Cité Internationale Universitaire

La cité internationale universitaire de Paris
Un site unique au monde

La cité internationale universitaire de Paris, fondation privée reconnue d'utilité publique, réunit 38 maisons de pays ou d'écoles dans un parc de 34 hectares. En 2005, la cité internationale a accueilli 5600 résidents (dont près de 700 chercheurs) issus de 132 pays. Au sein de chaque maison, le "brassage" des nationalités et des disciplines favorise l'échange et la rencontre.
 

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La Fondation Avicenne, anciennement maison de lIran 

Des maisons illustrant divers courants architecturaux
Véritable exposition d'architecture du 20ème siècle, les bâtiments de la cité internationale ont été construits entre 1925 et 1969. Certains expriment les particularités des pays ayant concouru à leur édification, d'autres sont signés par des architectes de renom : Le Corbusier, Willem Marinus Dudok, Claude Parent…  Quatre d'entre eux sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques.
 

L'accueil des publics en mobilité
Outre sa mission d'hébergement, la cité internationale universitaire de Paris offre aux publics en mobilité une plate-forme de services. Le bureau d'accueil des étudiants en mobilité (BAEM) informe et oriente les étudiants avant et pendant leur séjour. Le bureau d'accueil des chercheurs étrangers (BACE) accompagne les scientifiques étrangers en mobilité en Ile-de-France. Le relais social international (RSI) prend en compte les préoccupations sociales, psychologiques et pédagogiques des étudiants. Enfin, à chaque rentrée universitaire, un relais d'accueil est ponctuellement mis en place avec la ville de Paris afin de faciliter les démarches administratives de tous les étudiants étrangers primo arrivants.
 

Les services aux publics
La cité internationale se caractérise également par une offre de services pratiques ouverts aussi bien à ses résidents qu'au grand public : restaurants, bibliothèque, espace langues, cité sports (PUC - CIUP), services (colloques et congrès). A ceci s'ajoute un véritable pôle culturel composé d'un théâtre dédié à la création contemporaine (3 salles), de" citéculture" dont l'action porte sur la musique, les arts visuels et le patrimoine et d'un orchestre symphonique réunissant de jeunes musiciens de toutes nationalités. Au travers de "citédébats", la cité internationale  organise des colloques, des rencontres, des tables-rondes afin de participer à la diffusion des savoirs. Au sein des 38 maisons se tiennent aussi régulièrement des manifestations culturelles et intellectuelles.

Près de 3300 nouveaux logements d'ici 2015
 

Pour soutenir la politique internationale des centres d'enseignement supérieur et de recherche qui accueillent chaque année un nombre croissant d'étudiants et de chercheurs étrangers (sur le plan national 194 480 étudiants étrangers ont été inscrits dans les universités pendant l'année universitaire 2003/2004, soit une augmentation de 49% depuis 1995), la cité internationale prévoit de réhabiliter, de construire et gérer près de 2000 logements supplémentaires d'ici 2015. Sur son site historique du boulevard Jourdan, cinq nouvelles maisons seront édifiées. Avec l'ouverture de la résidence "Lila", située dans le 19ème arrondissement, la cité internationale a également engagé une politique de développement hors les murs. Pour soutenir et favoriser la mobilité en Ile-de-France, une  deuxième résidence verra le jour fin 2006/début 2007, quai de la Loire, dans le 19ème arrondissement.
 

Un peu d'histoire… 
Au lendemain de la première guerre mondiale, André Honnorat, ministre de l'Instruction publique, propose la création d'une cité unique en son genre, destinée à héberger un grand nombre d'étudiants et à créer un foyer de vie internationale au service de l'échange. Les futures élites du monde entier y apprendraient à vivre ensemble et, de retour dans leurs pays, conserveraient des liens durables favorisant l'amitié entre les peuples. (  à suivre)