Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10 janvier 2019

Sébastien Violle, un nouveau vicaire à Saint Pierre de Montrouge « Je crois à l’intergénérationnel »

Il est jeune – 39 ans – grand, barbu, souriant et accueillant. Le Père Sébastien Violle est arrivé à la paroisse Saint-Pierre de Montrouge début septembre. C’est sa deuxième nomination, il avait commencé son ministère à Saint-Jean-Baptiste de Grenelle, dans le 15e.

sebastien ViolleEnfant de chœur, scoutisme, études supérieures puis séminaire. L’itinéraire du nouveau prêtre de Saint-Pierre de Montrouge semble très lisse. Mais, comme chez chacun, il y a eu des périodes de questionnement, de doutes. « A 8 ans, je suis devenu servant de messe, raconte-t-il. C’est là que j’ai eu le désir de devenir prêtre. A l’adolescence, je me suis éloigné, mais j’ai toujours gardé contact avec l’Église, par la participation à la messe, par le scoutisme. Et je vivais dans une famille avec une mère croyante et pratiquante, membre des équipes Saint-Vincent. Mon père n’était pas pratiquant, mais il était bienveillant, et très au service des autres. »

Au lycée, en Première, le jeune Sébastien ressent de nouveau l’appel : oui, il veut être prêtre, suivre le Christ, se mettre au service des hommes. « Dieu ne lâche pas facilement celui qu’il appelle », dit-il avec humour. Il ne se rend pas tout de suite ! Les études l’intéressent, il ira donc jusqu’au bout. Bac, fac de Lettres, fac de Droit. Il étudie ensuite à l’Ecole du Barreau de Paris, fait son stage, obtient son CAPA : il est avocat ! Mais il n’exercera jamais, car il décide alors d’entrer au séminaire de Paris.

La formation dure sept années. Une première année de propédeutique et de discernement à la maison Saint-Augustin. Puis six années de formation. Les séminaristes sont répartis par équipe de huit à dix dans des logements appartenant à des paroisses proches de la cathédrale Notre-Dame. Les cours sont dispensés aux Bernardins. Sébastien choisit de terminer sa formation à Bruxelles, à l’Institut d’Études théologiques des Jésuites. Ordonné prêtre le 28 juin 2014, il est nommé par l’archevêque de Paris à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Grenelle.

A Saint-Pierre de Montrouge, le curé l’a chargé de la préparation des mariages, des enfants de chœur, et est aussi aumônier du site de Bon Secours. Une tâche difficile, surtout pour un jeune prêtre ? « Jésus a dit " j’étais malade, et vous m’avez visité ", rappelle-t-il. j’accompagne beaucoup de personnes âgées, je réponds à leurs interrogations sur le sens de la vie, de la maladie, de la mort. J’essaie aussi d’aider la famille, les proches. Les centres de soins sont cependant des lieux où l’on reçoit autant, sinon plus, que l’on donne »

Lire la suite

15 octobre 2017

Le P. Christophe Alizard est arrivé à Saint Pierre de Montrouge

Ne cherchez pas à le ranger dans une catégorie. Lorsqu'on lui cite les mots traditionalisme, intégrisme, fondamentalisme, identitaire, conciliaire, le nouveau prêtre, vicaire à Saint Pierre de Montrouge les écarte d'un revers de main. « Je ne me reconnais pas dans ces termes, réagit-il, sauf un : le concile Vatican II a manifesté le mystère de l’Église et l'a ouvert au monde. Mais vouloir faire des catégories de chrétiens, c'est dessiner des caricatures grossières. L’Église est un rassemblement, une communauté, et je ferai tout pour rassembler la famille. »

Large sourire accueillant, jeune (38 ans), Christophe Alizard a ressenti tôt l'appel. Il s'en souvient très bien. « Je devais avoir 7 ou 8 ans, raconte-t-il. Le diocèse de Paris avait organisé un rassemblement d'enfants du catéchisme sur le parvis de Notre-Dame. Mgr Lustiger nous a parlé. '' Je suis venu avec de jeunes prêtres, disait-il. J'espère que, parmi vous, certains choisiront cette voie, car c'est une belle vie. '' Cette proposition, je l'ai ressenti comme une joyeuse évidence. Et elle ne n'a pas quittée. »

P. Christophe Alizard.jpgLe jeune parisien ne lâchera plus l’Église. Enfant de chœur, scout, participant à l'aumônerie de son lycée Victor Duruy, puis au pélé de Chartres lorsqu'il est étudiant… Un parcours classique de fils d'une famille catholique. Après le bac, il entre à l'Université Dauphine, où il étudie la finance, avec succès.

Mais après un stage dans un grand cabinet d'audit, la « joyeuse évidence » de rejoindre le sacerdoce ne l'a pas quitté. Il entre à l'âge de 22 ans à la maison Saint Augustin, qui propose une année de fondation spirituelle et de discernement personnel aux jeunes qui pensent à la prêtrise. Puis départ pour cinq ans à Bruxelles aux facultés jésuites. Après un semestre à Jérusalem, il revient à Paris en 2007, passe une maîtrise de théologie aux Bernardins. Il est ordonné diacre en 2008, puis prêtre l'année suivante.

Lire la suite

24 septembre 2006

Père Nicolas Canlorbe, vicaire à Notre Dame du Travail

Récemment arrivé à Notre Dame du travail, le Père Nicolas Canlorbe a ecrit, pour se présenter à ses nouveaux paroissiens, le petit texte que nous vous présentons ci-dessous:

de Dauphine à l'ordination
De la faculté de gestion à Dauphine à mon entrée au Séminaire de Rome en 1981, j’ai occupé un poste de responsabilité en moyenne entreprise pour la gestion-finance et le personnel.  En quittant Rome, je suis arrivé à l’Institut Catholique et au séminaire des Carmes pour finir ma formation. En cette fin d’études, c’est à S.-Louis d’Antin, près de la gare S.-Lazare, que j’ai débuté mon activité pastorale comme ministre ordonné en 1986. J’ai découvert la joie de l’accueil, et d’offrir le Pardon au nom de Dieu, tout en accompagnant des adultes vers le Baptême.
Paroisses à Paris       
Après deux années, j’ai été nommé à Notre-Dame d’Auteuil, près de la gare d’Auteuil, auprès des jeunes du lycée et collège Jean-Baptiste-Say et de la catéchèse des enfants. Ce lieu m’a permis d’apprécier le travail en Église avec les laïcs. C’est là que j’ai été formé par un jeune couple qui avait le charisme de guider mes pas et mon attention sur les attentes des jeunes. Rencontres, partages, joies et échecs, prise de responsabilités communes dans la pastorale, m’ont donné le goût de réfléchir à plusieurs pour réaliser les meilleures propositions possibles afin de faire découvrir le Christ.

medium_notre_dame_du_travail.jpg


Saint-Médard, et enfin, il y a onze ans, je suis arrivé à S.-Antoine des Quinze-Vingts, près de la gare de Lyon, nommé à la paroisse, et aumônier de l’hôpital des Quinze-Vingts, qui a une caractéristique - les malades sont peu visibles, ils passent comme des étoiles filantes - et qui a une résidence pour les aveugles, fondée par S. Louis, Louis IX, où vivent près de 200 personnes mal-voyantes. Catéchèse, jeunes couples, personnes âgées, catéchuménat d’enfants, équipes Baptême et Mariage, recommençants, conférence S.-Vincent-de-Paul, Chemin de la Foi (préparation des adultes aux sacrements)… m’ont donné la joie d’être au service des mes frères pour grandir ensemble dans la foi, sans oublier le passage à l’âge adulte de la paroisse, la révolution Internet, avec la réalisation d’un site, et l’envoi par e-mail à 500 paroissiens de la feuille d’information hebdomadaire. Puis ce fut un rapide passage à la paroisse S.-Vincent-de-Paul, près des gares du Nord et de l’Est.
Ambassadeur du Christ
Pour écrire cette rapide présentation, il m’a paru nécessaire de faire mémoire de tous ces Chrétiens rencontrés, et il me faut avec vous et grâce à vous faire de nouveau mes débuts. J’ai rencontré quelques-uns d’entre vous, et j’avoue que pour l’instant je m’y perds aussi bien pour reconnaître ceux que j’ai déjà rencontrés que pour retrouver les différentes rues de la paroisse.
Envoyé comme pasteur dans votre paroisse, j’espère être au milieu de vous « ambassadeur du Christ » pour que chacun puisse exercer pleinement le sacerdoce commun reçu au jour de son Baptême.

Père Nicolas Canlorbe