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29 juin 2007

Pèlerinage à Lourdes du mouvement national «Relais d’Amitié et de Prière.»

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C’est à Lourdes que se sont retrouvés fin Mai pour leur rencontre nationale les parents et amis des personnes souffrant de maladie psychique. Au cours de quatre journées où ont alterné les groupes de discussion et de partage, les conférences , la retraite aux flambeaux, la messe à la grotte, le chemin de croix, la visite des hébergements de quelques personnes malades psychiques , un cheminement s’est fait à plusieurs à la découverte des sanctuaires et de leur mission: conversion et guérison. Nous avons conjugué le chemin de Bernadette à celui des compagnons d’Emmaüs, jusqu‘à nous mettre en route nous- mêmes les uns envers les autres puis vers nos lieux de résidence, une fois rentrés chez nous.


LA CITE ST PIERRE

080fb2cebfe70121939ce9211f795ba4.jpgNous étions hébergés à la Cité St Pierre, fondée par Mgr Rodhain qui y repose depuis  1977,lui le fondateur charismatique du Secours Catholique dont on a fêté l’an dernier  les 60 ans. Autour d’une immense prairie, de grands bâtiments émergent des bosquets disséminés dans la nature. La chapelle y est une simple bergerie de montagne, en murs de pierre, toit de chaume et charpente en bois apparente. Chapelle Ste Bernadette bien sûr.

 UNE ENFANT PAS COMME LES AUTRES

A l’heure des repas dans le grand réfectoire, les conversations réunissaient des participants de tous horizons. J’ai même longtemps parlé avec une allemande, éducatrice pour enfants handicapés mentaux qui m’assura que Bernadette était une enfant «  différente ». Elle avait ajouté que l’Eglise le cachait  parce que cela aurait fait trop de bruit que la Sainte Vierge ait choisi une enfant pas comme les autres….

Lorsque je me suis retrouvée avec 2000 autres pèlerins de tous pays à la Basilique souterraine, priant Marie et Bernadette  qui avait fait surgir tant de  ferveur de ce lieu peu ragoûtant  qu’était la lutte aux cochons de Lourdes en 1858, je me repris à penser à ce que disait cette femme et je voulais croire que Marie avait effectivement choisi une petite jeune fille en difficulté sociale, scolaire et intellectuelle, qui « ne savait rien que son chapelet » . Et quand je vis l’« arbre » des cierges qui se consume jour et nuit devant la Grotte, je fis le rapprochement avec la devise de Relais: « Une lumière dans la nuit ».

MJCarita

La Voix publiera la semaine prochaine origine et buts de "Relais d'amitié et de prière" 

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