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07 novembre 2007

Humeur : Ravalements avec un R comme racket

On ne cessera d’admirer la belle opération de communication d’André Malraux, alors Ministre de la Culture du Général de Gaulle, relative à la beauté de notre ville de Paris.

Il dit en substance : si les façades parisiennes sont désespérément grises, c’est la négligence des propriétaires, qu’ils soient publics ou privés, qui en est la cause. Eh bien, c’est très simple, nous allons les obliger à nettoyer, ravaler.

Tout à l’émerveillement devant cette découverte, personne n’a entendu la meute affamée de professionnels qui aboyaient derrière le Ministre, ou peut-être même devant. Et qui disaient, qu’il faut aussi entretenir, et que le ravalement devait être  obligatoire tous les dix ans, ce qui fut fait.

Depuis les propriétaires n’ont pas été déçus : les prix dépassent les estimations les plus pessimistes. Et on remet ça tous les dix ans ou presque, même avec un air parisien beaucoup plus propre.

Et le Grenelle de l’environnement ?

Tout récemment, on s’est émerveillé du succès, de la prise de conscience du Grenelle de l‘environnement. On a entre autres mis l’accent sur les déficiences de nos logements. On propose que dès 2008, de lourds travaux, d’isolation notamment, deviennent obligatoires.

Vous n’avez pas l’impression d’entendre encore aboyer la meute affamée ? Non ? Ecoutez bien.

 
A.C.

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