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19 février 2010

Moulin à Café infos fin février : Cinéma, Shiatsu et Butô...

1. Du Butô pour les enfants : Un Atelier des enfants, stage 8-12 ans, du 22 au 26 février

2 Une soirée ciné : le 24 février à  20h Au moulin à Café

3. Du shiatsu : le samedi 27 février 2010 au gymnase Rosa Parks.

Et toujours le programme du moulin à café sur notre site moulin.cafe.free.fr !


1. Du Butô pour les enfants : Un Atelier des enfants, stage 8-12 ans, du 22 au 26 février

L'actualité de Human Dance à l'Atelier de Paris-Carolyn Carlson : Un Atelier des enfants stage 8-12 ans, du 22 au 26 février
Horaires : 10h-15h. Participation : 160 €. Françoise Jasmin propose un stage qui permettra aux jeunes danseurs et non danseurs de découvrir leur expression propre afin d'enrichir leurs pratiques artistiques. Au travers de situations ludiques et de thèmes de la vie courante, tout en sensibilisant à l'esprit de recherche et de doute permanents animant tout artiste, les enfants affirmeront leur potentialité créatrice au travers de la danse Butô. Nous vous rappelons que ce stage est subventionné par la Mairie du 14ème. Pour les enfants du 14ème (8/11 ans) le tarif est de 50 euros et 10 euros d'assurance.

http://www.atelierdeparis.org/ : http://www.atelierdeparis.org/bienvenue.html

 

2 Une soirée ciné : le 24 février à  20h Au moulin à Café

Projection exceptionnelle du film "Jusqu'au bout"
de Maurice Failevic (2005) Durée du film 95

'Fiction inspirée d'un fait réel.
Ce film a été primé dans de nombreux festivals et notamment au FIPA (FIPA d'argent pour le film, FIPA d'or pour le comédien Donnadieu). Présence du réalisateur. Attention à l'horaire: la projection commencera à 20h Précises
Dîner "formule légère" à 19 h pour ceux qui le souhaitent.

Voir infos sur le film et l'auteur en PJ


3. Du shiatsu : le samedi 27 février 2010 au gymnase Rosa Parks.
Le prochain rendez vous de shiatsu solidaire dans le 14ème aura lieu le samedi 27 février 2010 au gymnase Rosa Parks.
Pour mémoire : Les premiers rendez vous seront à 12h, les derniers à 14h. Chaque séance durera 1 heure.
Le nombre de places étant limité, nous vous suggérons de vous inscrire tôt à etmouvance@yahoo.fr.
Chacun recevra son horaire individuel au plus tard le jeudi 25 février

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Le Moulin à Café 8, Impasse Ste Léonie - 9, Place de la Garenne Tel : 01.40.44.87.55

75014 PARIS - Métro Pernety E-mail : animation.moulinacafe@gmail.com
Site internet : http://moulin.cafe.free.fr
Horaires du Moulin à Café : du mardi au samedi de 12h à 22h30

Les soirées « Cinéma » du Moulin à Café

mercredi 24 février : « Jusqu'au bout » de Maurice Failevic. 2005. Durée 95'

Le film : Jusqu'au bout s'inspire très librement d'un évènement qui a fait « la Une » de l'actualité en en juillet 2000.Cet été là, une usine classée « Sévézo » (56000 litres d'acide sulfurique et 46 tonnes de sulfure de Carbone y étaient entreposés) est mise en liquidation judiciaire après la disparition de ses repreneurs autrichiens. Les salariés se barricadent aussitôt dans l'usine qu'ils menacent de faire sauter.

L'auteur : Maurice Failevic est né en 1933. Après un baccalauréat de philosophie, il entame une licence de droit et anime le ciné-club universitaire de la Sorbonne tout en préparant l'IDHEC dont il sort diplômé en 1957. En 1962, il entre comme assistant réalisateur à la RTF aux côtés d'Henri Spade et de Jacques Krier.

En 1967, pour l'émission Les femmes aussi, Éliane Victor lui confie la réalisation de son premier film sur l'histoire d'une femme médecin à la campagne, puis de son second film consacré au quotidien de Renée Delanches, institutrice en poste depuis deux ans dans un village de Haute Ardèche (Faire l'école à Conges en Ardèches). Entre le village, les cinq enfants de la classe unique et le couple Delanches, le réalisateur témoigne de l'évolution de la ruralité et de la pédagogie à la veille de 1968. Les documentaires qu'il réalise jusqu'en 1970 lui valent de nombreux prix (le prix de la critique, le prix Albert Olivier) et marquent à jamais sa façon de préparer et de faire des films. Après cette période, il devient réalisateur de fictions pour le cinéma et pour la télévision.

Cinéaste, téléaste et cinéphile, il se fait pédagogue en prenant la direction du département réalisation de la FEMIS entre 1986 et 1995.

Maurice Failevic rejette les principes et les théories générales. Il qualifie ses méthodes de travail de « cuisine personnelle ». Son travail repose sur l'enquête, le rapport à l'Autre et à la société. Ainsi, il se refuse d'écrire pour un comédien. Par l'image, Maurice Failevic intègre dans la fiction une esthétique toute documentaire en privilégiant la force des plans longs à l'utilisation des effets.

Maurice Failevic revendique le terme de fable pour les téléfilms qu'il produit. Comme le conteur, il prend appui sur la réalité. Qu'il s'agisse de Les sangliers (1976), Les saltimbanques (1980), ou Le jardinier récalcitrant, l'esthétique du documentaire lui permet de faire voyager les spectateurs aux confins de fiction et de la réalité. Son cinéma n'est pas un cinéma de certitudes. Il interpelle vigoureusement les structures sociales et les modes de vie.

Citations : « Un bon cadreur de reportage c'est une caméra qui ne soit jamais complètement immobile, mais prête à aller chercher ; pas coincée, jamais bétonnée. Ce que l'on va montrer ne doit jamais être complètement enfermé dans une image ».

« Si l'on me reconnait un certain talent de directeur d'acteurs, cela vient entièrement du documentaire ».

« A chaque fois que je revenais du tournage d'un documentaire je revenais avec dix sujets de fiction ».

 

 

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