23 août 2010
L'Arbre
En Australie, Dawn et Peter vivent heureux avec leurs quatre enfants à l'ombre de leur gigantesque figuier. Lorsque Peter meurt brutalement, chacun, pour continuer à vivre, réagit à sa manière. Simone, la petite fille de 8 ans, croit que son père vit à présent dans l'arbre. Un jour elle initie Dawn à son secret... Peu à peu Dawn retrouve des forces, un travail. Peut-être un nouvel amour ? La vie reprend mais l'arbre devient envahissant : ses branches, ses racines, et même son peuple de grenouilles et de chauves-souris se lancent à l'assaut de la maison et menacent ses fondations ! Dawn n'a plus le choix : elle doit le faire abattre ...
L'ARBRE a été présenté en clôture du Festival de Cannes 2010.
Le film est adapté de l'ouvrage "L'Arbre du père" de Judy Pascoe. La réalisatrice Julie Bertuccelli n'avait pas réalisé de long métrage de fiction depuis DEPUIS QU'OTAR EST PARTI en 2003, s'orientant plutôt vers le genre documentaire.
Si les éloges ont été particulièrement dithyrambiques à propos de ce film, nous serons plus réservés quant à la démonstration de la double mort du père, à travers l'abattage de « l'arbre ». Cette histoire profondément humaine par la charge d'émotion qu'elle comporte, laisse le spectateur un peu sur sa fin. Car le charme se rompt à partir du moment où l'imaginaire de l'enfant est confronté à la réalité, ce qui fait redescendre le récit à un niveau premier, à partir duquel toute évasion vers la transcendance est fermée. Ceci dit, le film peut contenir une émotion franche et sans réserve que chacun découvrira selon sa sensibilité.
R.R
10:44 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : julie bertuccelli, l'arbre | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
J'ai beaucoup aimé ce film pour son évocation très juste de la manière dont chacun des membres de cette famille vit son deuil. Charlotte Gainsbourg, par son jeu sensible et tout en nuances, incarne parfaitement la jeune femme douloureuse qui ne sait comment se reconstruire et aider ses enfants. Julie Bertullici décrit avec une grande finesse les réactions de chacun des 4 enfants. A noter, les paysages grandioses qui font partie intégrante du récit très poétique.
Écrit par : M. Garrigue-Viney | 05 octobre 2010
Les commentaires sont fermés.