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Dimanche 6 mars à 20h « L'impresario de Smyrne » d'après Carlo Goldoni. Libre adaptation de Marie-Sylvia Manuel avec 10 comédiens.
Un riche négociant turc, Mémet Ali, se laisse convaincre par un agent artistique véreux, le Comte Lasca, que le meilleur moyen de goûter à la sensualité italienne est d'engager des chanteuses. Lasca se charge aussitôt de recruter les belles artistes lyriques. Mais c'est compter sans l'indiscrétion et les rivalités d'artistes ainsi que le manque de scrupules de Lasca. Moralité : on peut être chanteuse et être une vraie femme du monde ; on peut être parvenu et garder son innocence ; on peut avoir un cœur cynique et être gagné par l'amour. « Les artistes sont de biens étranges animaux mais ils sont les plus honnêtes menteurs du monde».

Mercredi 9 mars à 20h « Baudelaire, dernière escale » par Fabrice Merlo.

Baudelaire, est dans l'entre deux. Le passage. Il revit les moments clefs de sa vie. Il se prépare pour le dernier voyage. Ses souvenirs se matérialisent devant nous.
Poèmes en vers, prose, correspondances, préfaces, essais et critiques sont la matière de ce spectacle. Le spectateur découvre la vie de Baudelaire à travers ses écrits. Un verbe vivant et organique, ni déclamation ni récital de poésie, Baudelaire nous parle. Chaque extrait de son oeuvre est mis en situation et s'intègre dans le fil de sa vie. Il dialogue avec sa mère, son éditeur, sa femme, son avocat, la société, Dieu ou le diable et le public.
Fabrice Merlo, comédien, metteur en scène, enseignant, diplômé d'une licence d'histoire a étudié l'art dramatique à Paris, en Moldavie, à New York et Los Angeles.

Vendredi 11 mars à 20h « Naissance des préludes de Chopin à Majorque » par Philippe Jolly, au piano : Ziad Kreidy
Le « Prétexte » du spectacle est le séjour de Chopin et de Georges Sand à Majorque qui fut un haut lieu à la fois de création, d'isolement et de souffrance. Il nous a paru intéressant de retracer ce cheminement allant du bonheur total dans un lieu enchanteur à l'extrême de l'angoisse, de la maladie de l'hallucination même, et dans ce cheminement la mise au monde d'une des plus belles musiques qui soient. Cette période trouble à tout le moins, fut d'une grande fécondité et nous en avons gardé les traces : c'est celles-ci que ce spectacle tente de faire revivre. Nous avons choisi d'y ajouter l'expérience d'un autre poète, philosophe, musicien, Friedrich Nietzsche, qui éclaire peut-être cet étrange rapport de la souffrance à la création. C'est pourquoi à l'essentiel des musiques de Chopin, nous avons rajouté un petit extrait d'une composition de Nietzsche.

Samedi 12 mars

 18h30 : « Humoresques » par le Théâtre du Colombier, avec Dominique Itey, M.-N. Lissonnet, Rafaël Reno. Trois danseurs-eurythmistes vous invitent sur un mode humoristique à découvrir quelques-uns des riches entrelacements qui se jouent entre le son, le sens et la gestuelle. Leur présentation sera suivie d’ un pot amical
Si le frémissement d'aile d'un papillon peut provoquer un tremblement de terre à l'autre bout du monde, imaginez ce que le souffle et la magie verbale d'un poète fait secrètement surgir dans notre être de mouvement. Ce sont ces séismes invisibles, puisant aux sources de l'esprit et du ressenti, comme aux racines des mémoires profondes et de l'inconscient du corps, que se proposent d'interpréter trois danseurs-eurythmistes sur un mode humoristique, en vous invitant à découvrir quelques-uns des riches entrelacements qui se jouent entre le son, le sens et la gestuelle.
 20h : « Promenade romantique sur les traces de Chopin » par Jean-Pierre Hermann, au piano J.-C. Roux.
 Chopin, Musset, Delacroix, George Sand, Liszt... avaient l'occasion de se rencontrer fréquemment à Nohant dans la villa de George Sand ou dans les salons parisiens, en toute simplicité et intimité, afin de se nourrir mutuellement de l'art des autres. C'est dans cet esprit que nous avons élaboré ce programme dans lequel, tour à tour, la poésie et la musique de Chopin se répondent. Ce dialogue éclaire à plus d'un titre le spectateur, notamment parce qu'il met en relief les similitudes des sources d'inspiration qui président à la création au sens large du terme. Ainsi le spectateur se promènera tout au long du spectacle, sur la passerelle qui unit musique et poésie.
 21h30 : « L'évangile du gitan » de Jean-Marie Kervich, par Michel de Maulne. 

Jean-Marie Kerwich, « un va nu pied nous redonne les clefs du ciel qu’on pouvait croire perdues à jamais »   Christian Bobin. Jehudi Menuhin a fait l'éloge de ses premiers poèmes et Jean Grosjean a comparé « l'ange qui boite » aux prières de François d'Assise...Cette poésie ne supporte aucun sacrifice. Il faudrait la dire sous un tilleul ou sous une aubépine en fleur... peut-être un acacia... aussi je m'appliquerai à la passer dans une simple lecture... Michel de Maulne.

Dimanche 13 mars
 15h : « Parole parturiente... » par Catherine Cardon artiste plasticienne, enseignante et poète.
Catherine présente un choix de poèmes issus de ses trois derniers recueils , en particulier sur le thème de la parole poétique , la parole parturiente .....accompagnée d’un musicien qui improvise selon son inspiration.Elle a poursuivi sa quête polyphonique à travers l'espace européen, de l'Italie jusqu'à l'Irlande , puis de la Hollande vers l'Angleterre ...A présent elle a choisi pour base le Sud des Cévennes où elle a fondé un Atelier de recherches artistiques pour amateurs de tous les horizons , et où elle progresse sur ses propres recherches ...
 16h : « Le Verbe Haut » St John Perse, Claudel, Segalen  par Françoise et Philippe Nottin.
Françoise et Philippe Nottin disent à livre ouvert poèmes et proses d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui. Le lieu ou les circonstances déterminent le programme. Une lecture vivante dans une proximité chaleureuse. Elève de Fernand Ledoux au Conservatoire de Paris, Philippe Nottin a joué au théâtre et au cinéma puis est devenu critique d'art pour maintenant se consacrer au récital poétique.
 17h : « Naissance des préludes de Chopin à Majorque » par Philippe Jolly, au piano : Ziad Kreidy.
Le « Prétexte » du spectacle est le séjour de Chopin et de Georges Sand à Majorque qui fut un haut lieu à la fois de création, d'isolement et de souffrance. Il nous a paru intéressant de retracer ce cheminement allant du bonheur total dans un lieu enchanteur à l'extrême de l'angoisse, de la maladie de l'hallucination même, et dans ce cheminement la mise au monde d'une des plus belles musiques qui soient. Cette période trouble à tout le moins, fut d'une grande fécondité et nous en avons gardé les traces : c'est celles-ci que ce spectacle tente de faire revivre. Nous avons choisi d'y ajouter l'expérience d'un autre poète, philosophe, musicien, Friedrich Nietzsche, qui éclaire peut-être cet étrange rapport de la souffrance à la création. C'est pourquoi à l'essentiel des musiques de Chopin, nous avons rajouté un petit extrait d'une composition de Nietzsche.

Mercredi 16 mars à 20h « Contes et légendes de jadis » par Line Romain Descombes.

Une amérindienne raconte la création de la Terre Mère , la légende des deux loups et autres contes…
Arrière petite fille du grand chef Huron André, Line nourrit de grandes ambitions pour la culture de sa nation et pour le rapprochement des peuples de la Terre. Elle vient tout spécialement du Québec pour partager sa culture, témoigner de la souffrance de la Terre Mère et de l'importance du respect de notre corps.

Atelier du Verbe
17 rue Gassendi  Tél. : 06 26 24 90 59
M° Denfert-Rochereau ou Gaîté
Participation 10€.
atelierduverbe@gmail.com