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20 décembre 2011

Une pensée par jour ( Abbé Pierre)

Tout pouvoir est aveugle aussitôt qu’il est assez haut pour avoir de grands moyens. Il est alors trop loin de la connaissance réelle de la peine populaire.

L’univers de l’homme est de toute part cerné de responsabilités, et c’est sa noblesse. Nous sommes tous responsables. Responsables de nous-mêmes et responsables les uns des autres.

La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire.

Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant les chiffres.

(Saint Vincent de Paul). La justice n’éliminera jamais la charité, car elle ne peut vivre que de la charité. Il n’y a pas de justice vivante si elle ne procède pas de la charité, si elle ne procède pas de l’amour et du besoin de communion.

(Saint Michel Archange). Le péché c’est vouloir ne plus dépendre de Dieu, affirmer que notre destinée se réalise par nos seuls efforts, sans l’aide divine. C’est prétendre discerner seul ce qui est bien de ce qui est mal, et que l’on peut accéder au salut par soi-même.

La grandeur de la liberté, c’est qu’elle est le moyen qui nous rend capable d’amour.

L’homme reste toujours libre de croire ou de ne pas croire, de suivre les commandements de Dieu ou de ne pas les suivre. Cette liberté de conscience est fondamentale, c’est la condition même de l’amour.

A l’heure où, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la terre devient un village, nous sommes « condamnés », appelés, à de nouveaux partages.

Devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure.

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