Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28 février 2012

L'Observatoire et ses astronomes (II)


Jean-Baptiste Delambre.jpg(Lire la note précédente) Jean-Baptiste Joseph Delambre est né à Amiens le 19 septembre 1749. Jusqu’en 1768, il est  collégien à Paris, puis trouve un préceptorat à Compiègne. A Paris en 1771, il accompagne le fils de Geoffroy d’Assy, receveur général des finances. Son protecteur lui bâtit un observatoire privé rue du Paradis ( près des Archives Nationales). En 1780, il suit les cours de Lalande au Collège de France. Celui-ci le prend comme assistant.

Delambre fait d’abord d’importants travaux de mécanique céleste. Sa théorie d’Uranus ( 1782) lui vaut d’être admis à l’Académie des Sciences. En 1803, il sera le premier Secrétaire perpétuel de la « Classe des sciences »  de l’Institut.

Désigné par Méchain pour effectuer la révision de la méridienne, il a la charge de la partie française de l’arc. Cette entreprise durera jusqu’en 1799, après plusieurs interruptions dues aux troubles de la Révolution et à l’absence de toute autorité scientifique entre 1793 et 1795. Il fut même arrêté et soupçonné de « faire des signaux ». Il en faisait, mais géodésiques ceux-là !

Delambre a  fait faire des progrès notables à la géodésie théorique et pratique. Son ouvrage : la Grandeur et Figure de la Terre, fut édité seulement en 1912. Son « histoire de l’Astronomie ancienne (1817), au Moyen âge ( 1819) et moderne ( 1821) », demeure un ouvrage fondamental, son érudition étant sans défaut.

En 1807, il succéda à Lalande au Collège de France. Membre de la légion d’honneur à sa fondation, il recevra de Louis XVIII, le grade d’officier et de chevalier de Saint-Michel. Sa probité intellectuelle lui valut les faveurs des différents régimes. Il mourut à Paris le 19 août 1822.

N.D.L.R. Documentation extraite du numéro 26 de la S.H.A. du 14e - (Lire la note suivante)

Les commentaires sont fermés.