03 janvier 2016
Jean-Dominique Cassini (1625-1712)
Quatre générations de Cassini se sont succédé à la tête de l’Observatoire de Paris, fondé en 1667. On peut ainsi parler d’une dynastie.
Le premier de la lignée, Jean-Dominique, était né à Périnaldo en Italie (Comté de Nice). Il fit des études chez les Jésuites à Gênes, ainsi que des études de lettres et de théologie. Une grande curiosité intellectuelle le pousse vers la poésie, les mathématiques et l’astronomie.
Attiré par l’astrologie, il se rend à l’évidence et comprend que celle-ci est une pseudo-science. Invité par le riche marquis C. Malvasia, il découvre dans son observatoire de nombreux instruments mis à sa disposition et travaille avec deux astronomes : les pères Riccioli et Grimaldi. Ses observations et ses publications astronomiques de valeur, le font nommer professeur d’astronomie à l’université de Bologne en 1650. Il a 25 ans. En 1663, il entre au service du pape. Sa notoriété ayant franchi les frontières, Colbert, en 1668, lui offre de devenir un membre correspondant de l’Académie. Il lui demande de l’aider dans la construction du nouvel observatoire de Paris.
Cassini quitte Bologne en février 1669 et est reçu par le roi. Participant aux travaux de l’Académie, il s’engage à faire modifier les plans de Perrault pour mieux adapter le bâtiment aux observations astronomiques. Cependant, il n’est pas accueilli favorablement par certains académiciens. Mais séduit par la vie et les conditions de travail qui lui sont faites, il s’habitue à son nouvel état et gagne les collaborations essentielles à l’Académie. Dès 1671, il commence les travaux d’observation et assure la direction scientifique de l’Observatoire.
Sa naturalisation à la citoyenneté française lui fut obtenue en 1673. Il se marie en 1674 avec Geneviève de Laistre qui lui apporte en dot le château de Thury en Beauvaisis, qui deviendra la résidence d’été de la famille. Il aura deux fils : Jean-Baptiste et Jacques, ce dernier lui succédera à ses fonctions en 1712.
La famille Cassini est très attachée à la paroisse Saint Jacques du Haut-Pas, alors paroisse de l’Observatoire. En 1710, devenu aveugle, Jean-Dominique obtient de l’archevêché la permission de faire dire la messe dans son appartement. Il meurt en septembre 1712 et est inhumé en sa paroisse de Saint Jacques.
- Documentation extraite du N° 25 de la S.H.A du XIVe.
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26 février 2015
Camille Flammarion et le 14ème arrondissement (Suite)
Le talent de Camille Flammarion était exceptionnel. Mais l’heure était à ce que la science pût améliorer la vie de l’homme. C’était l’époque des explorations lointaines, difficiles, de la colonisation apportant la civilisation aux autres cultures, celle de la diffusion de l’électricité et des vaccinations pasteuriennes. Renan, Berthelot, Sully Prudhomme étaient les exemples d’une immense confiance de l’homme dans les bienfaits de la science.
Aujourd’hui, la science peut inquiéter et l’industrie pollue. La connaissance serait-elle à redouter ?
Flammarion croyait à l’essentiel de la science, en son pouvoir bénéfique. Il fut l’un des premiers journalistes ou écrivains scientifiques. Le fossé s’est creusé depuis ; le scientifique conserve aujourd’hui un langage ésotérique mais la vulgarisation de la science mêle souvent vérité et représentation déformée. L’éthique de Flammarion reste valable : le savant est et ne peut pas être un homme hors du temps, hors de la société . Il ne peut s’interdire tel ou tel type de recherche car il ne peut savoir si les retombées de celles-ci seront bonnes ou mauvaises. Jean-Claude Pecker qui fut président de la Société Astronomique de France dans les années 1970 disait : « les retombées sont souvent lointaines et certaines découvertes aux effets bénéfiques à certaines époques ou pour certains, peuvent être catastrophiques en d’autres temps et pour d’autres gens ». Nous pensons bien entendu au nucléaire.
Quelques dates : 1876 : Leverrier nomme Flammarion à l’Observatoire de Paris. Il y observe les étoiles doubles. 1882 : Fondation de l’Observatoire de Juvisy et de la revue l’Astronomie.
1887 : fondation de la Société Astronomique de France. En 1889, cette société présidée par Flammarion crée l’Observatoire populaire de la rue Serpente, récupéré aujourd’hui par la Faculté de Médecine de Paris V.
Ardent pacifiste et internationaliste, il ouvre son laboratoire et sa société aux astronomes amateurs du monde entier et en particulier aux jeunes.
Documentation extraite du n° 21 de la revue de la SHA du 14ème.
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09 septembre 2013
Qui était l'amiral Mouchez ?
Un amiral à la frontière du 13ème et du 14ème ? Une rue éponyme marque sa présence dans la partie est de notre arrondissement. Que savons-nous de lui ? Si ce personnage, Ernest-Barthélémy Mouchez, né à Madrid le 24 août 1821 n’a pas commandé des flottes militaires importantes, il fut enseigne de vaisseau en 1843 et nommé contre-amiral en 1878. En fait, ses activités le firent entrer au Bureau des Longitudes en 1873 ainsi qu’à l’Académie des Sciences en 1875.
Il se consacra à des études hydrographiques en Corée, en Chine et fit des relevés des côtes de l’Algérie entre 1867 et 1873. Mais il fut avant tout directeur de l’Observatoire de Paris. Améliorant l’Observatoire du Bureau des Longitudes créé en 1874 dans le Parc Montsouris, il créa une école d’astronomie pratique en 1879 et fonda en 1884 le Bulletin astronomique, publication réputée qui se perpétua jusqu’en 1968.
D’autre part, il obtint en décembre 1884 quatre cents excellentes photographies du passage de Vénus sur le disque du soleil, observation qui fut faite de l’Ile Saint Paul dans l’Océan Indien. Cet événement offrait alors le seul moyen de mesurer avec exactitude la distance de la Terre au soleil.
Ainsi, l’Amiral Mouchez fut-il une figure essentielle dans la direction de l’Observatoire de Paris qu’il dirigea de 1878 jusqu’à sa mort survenue en 1892.
- Documentation extraite du n° 27 de la SHA du 14ème.
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04 mars 2012
L'Observatoire et ses astronomes (III)
(Lire la note précedente) La rue Lalande coupe la rue Daguerre et rejoint la rue Liancourt. Mais qui était ce Lalande ?
Joseph Jérôme Le Français de la Lande ( dit Lalande) est né à Bourg-en-Bresse le 11 juillet 1732. A Paris, il rencontre l’astronome Delisle et suit les cours du Collège de France. En 1751, se prépare une célèbre campagne astronomique amenant à une vaste coopération scientifique internationale comprenant sept stations d’observation s’étendant du Cap à Stockholm. Il s’agissait d’obtenir les distances de la Lune et de Mars. Lalande s’occupera de la station de Berlin. Suite à son travail, les portes de l’Académie des Sciences s’ouvrent à lui en 1753.
Sa carrière est tracée à partir de ce moment. Il s’intéresse aux objets du système solaire et contribue à l’établissement et à l’amélioration des théories des planètes et des comètes. Deux opérations internationales de 1761 et 1769 l’amènent à participer à l’observation du passage de Vénus devant le soleil. Pour les périodes 1760 – 1775 et 1794 – 1807, il est chargé de la Connaissance du Temps.
Dès 1761, il avait succédé à Delisle et forma de nombreux astronomes notamment Delambre et Méchain ( voir nos articles I et II ). Son Traité d’astronomie de 1764 a fait longtemps autorité. Son Astronomie des Dames de 1785, est un bon modèle de vulgarisation. Il ne faut pas voir ici une quelconque condescendance à propos de ce titre, mais une initiation destinée à un public féminin qui jusqu’à lors était surtout orienté vers une culture littéraire. Sa Bibliographie astronomique d’une belle érudition demeure d’une grande utilité.
Le caractère de Lalande était complexe : à la fois courageux, vaniteux, original, emporté, il pouvait être bon et généreux. Il mourut de la tuberculose en avril 1807 .
Le tableau représentant Lalande est une huile de Fragonard réalisée en 1767-1768.
N.D.L.R Documentation extraite du N° 26 de la Revue de la S.H.A du 14e.
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28 février 2012
L'Observatoire et ses astronomes (II)
(Lire la note précédente) Jean-Baptiste Joseph Delambre est né à Amiens le 19 septembre 1749. Jusqu’en 1768, il est collégien à Paris, puis trouve un préceptorat à Compiègne. A Paris en 1771, il accompagne le fils de Geoffroy d’Assy, receveur général des finances. Son protecteur lui bâtit un observatoire privé rue du Paradis ( près des Archives Nationales). En 1780, il suit les cours de Lalande au Collège de France. Celui-ci le prend comme assistant.
Delambre fait d’abord d’importants travaux de mécanique céleste. Sa théorie d’Uranus ( 1782) lui vaut d’être admis à l’Académie des Sciences. En 1803, il sera le premier Secrétaire perpétuel de la « Classe des sciences » de l’Institut.
Désigné par Méchain pour effectuer la révision de la méridienne, il a la charge de la partie française de l’arc. Cette entreprise durera jusqu’en 1799, après plusieurs interruptions dues aux troubles de la Révolution et à l’absence de toute autorité scientifique entre 1793 et 1795. Il fut même arrêté et soupçonné de « faire des signaux ». Il en faisait, mais géodésiques ceux-là !
Delambre a fait faire des progrès notables à la géodésie théorique et pratique. Son ouvrage : la Grandeur et Figure de la Terre, fut édité seulement en 1912. Son « histoire de l’Astronomie ancienne (1817), au Moyen âge ( 1819) et moderne ( 1821) », demeure un ouvrage fondamental, son érudition étant sans défaut.
En 1807, il succéda à Lalande au Collège de France. Membre de la légion d’honneur à sa fondation, il recevra de Louis XVIII, le grade d’officier et de chevalier de Saint-Michel. Sa probité intellectuelle lui valut les faveurs des différents régimes. Il mourut à Paris le 19 août 1822.
N.D.L.R. Documentation extraite du numéro 26 de la S.H.A. du 14e - (Lire la note suivante)
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14 février 2012
L'Observatoire et ses astronomes (I)
Au nord du 14ème arrondissement, une rue rappelle que l’astronome Méchain participa à la direction de l’Observatoire de Paris. Méchain fit partie d’une équipe de cinq astronomes qui ont été successivement à la tête de l’Observatoire, pendant la période de 1795 à 1854.
Pierre- François -André Méchain est né à Laon le 16 août 1744. Issu d’un milieu modeste, son père était ouvrier du bâtiment, il achève ses études à Paris. Lalande qui fut lui-même à l’Observatoire, le remarque et l’encourage dans sa vocation.
Méchain découvrira douze comètes. Son entraînement au calcul des orbites lui permet de calculer celle de l’astre découvert en 1781 par Herschell. Il sera le premier à affirmer qu’il s’agit là d’une nouvelle planète et non d’une comète. Son nom est Uranus.
Nommé à l’Académie des Sciences en 1782, il est chargé de la Connaissance des Temps à partir de 1788. Il établit les éphémérides jusqu’en 1794. En 1792, il est en mission géodésique pour l’opération de prolongement de la méridienne jusqu’à Barcelone. Après un accident survenu près de cette cité, en voulant examiner une nouvelle pompe hydraulique, il reprend sa triangulation mais il est fait prisonnier, car on était en pleine guerre d’Espagne. Ensuite, il a l’autorisation de se rendre en Italie où il reste à Gênes jusqu’en 1795.
Ses calculs sur la triangulation comportent un écart de trois secondes qui l’amènera à refaire vainement tous ses calculs, ce qui déterminera chez lui l’apparition d’un caractère assombri et anxieux. Il effectuera une nouvelle mission jusqu’aux Baléares en avril 1803, afin d’y prolonger la précédente méridienne. Malade de la fièvre jaune et soumis à l’épuisement du travail, il décède le 20 septembre 1804 à Castellon de la Plana au nord de Valence. La rue Méchain relie la rue du faubourg Saint Jacques à la rue de la Santé.
NDLR : documentation extraite de la Revue n° 26 de la S.H.A. du 14ème arrondissement. (Lire la note suivante)
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12 septembre 2009
(IV) les nuits de l'Observatoire
le 18 septembre 2009 : Expéditions astronomiques pour observer des phénomènes rares, par Bruno Sicardy, astronome au Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'instrumentation en Astrophysique (LESIA) - Observatoire de Paris.
Les occultations stellaires sont un outil puissant mais rare pour étudier les corps du système solaire. Elles se produisent lorsqu'un corps céleste ( planète, astéroïde, objet trans-neptunien, anneau, comète...) passe devant une étoile. La baisse de signal alors observée permet de mesurer la taille de ces corps avec une précision d'une fraction de kilomètre, mais permet aussi bien d'autres choses : détection et étude d'atmosphères ténues, découvertes d'anneaux, mesure de densité, etc...
Nous parlerons de plusieurs expéditions que nous avons organisées dans différents pays ( Chili, Equateur, Namibie, Nouvelle Zélande...) pour observer ces évènements. Combinant esprit 18eme siècle et exploration spatiale, nous montrerons comment ces expériences permettent de rencontrer différentes communautés astronomiques, y compris amateurs, tout en poursuivant des buts scientifiques de haut niveau.
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05 septembre 2009
(III) Les nuits de l'Observatoire de Paris
Le 11 septembre 2009 : conférence, salle de l'Atelier - accès 77, avenue Denfert-Rochereau, sur : « Aux confins du système solaire » par Alain Doressoundiram, astrophysicien au Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique ( LESIA) - Observatoire de Paris.
Les objets transneptuniens encore appelés objets de Kuiper sont les derniers reliquats de la formation du Système Solaire. Ce sont des petits corps glacés, en orbite autour du Soleil et situés aux confins du système solaire, juste au-delà de l'orbite de Neptune. Depuis 1992, la découverte de centaines de nouveaux corps dont certains atteignent le millier de kilomètres, a profondément bouleversé le paysage dans le système solaire. Si le reclassement de Pluton est la plus visible des conséquences de ces découvertes, elle est aussi l'une des moins fondamentales. L'étude des objets transneptuniens est désormais l'une des branches les plus actives de la planétologie. Et ce qu'on apprend au-delà de Neptune nous donne peu à peu des clés sur des sujets aussi divers et fondamentaux que l'histoire agitée du système solaire, son « architecture », l'origine des comètes, et jusqu'à la formation des cratères lunaires et les processus de formation et d'évolution des planètes extrasolaires. Des progrès qui, comme souvent en astronomie, ont été rendus possible par la confluence de cheminements de pensée, de talents d'observateurs et de développements technologiques. Dans ce domaine en plein bouillonnement, la plupart des réponses ne sont pas définitives. Les découvertes majeures peuvent surgir à tout moment et remettre en cause des idées à peine établies. Il m'a néanmoins semblé intéressant dans cette conférence de faire le point sur ce sujet d'actualité.
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28 août 2009
(II) Les Nuits de l'Observatoire de Paris (II)
le 4 septembre 2009, conférence : la traque des planètes extrasolaires par Daniel Rouan du Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'instrumentation en Astrophysique ( LESIA).
La recherche de systèmes planétaire autres que celui que nous connaissons autour de notre Soleil, fait l'objet d'une quête de plus en plus intensive. Au delà de la dimension philosophique qui interpelle chacun d'entre nous, leur étude doit nous permettre de comprendre ce qu'a été la naissance de notre propre système et ce que sera son futur. A moyen terme c'est même une réponse à la question de la fréquence de la vie dans l'Univers qui pourra être apportée. La traque, qui a commencé à donner ses premières prises il y maintenant 12 ans, se fait grâce à une palette variée de méthodes et d'instruments, chacun ayant des avantages et des limites. On donnera un panorama de ces méthodes et de leur palmarès actuel, ainsi que des perspectives qui s'ouvrent à l'échéance de ce premier quart du 21 ème siècle.
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24 août 2009
(I) Les Nuits de l'Observatoire de Paris
Tous les vendredis à 20h 30, ont lieu, 77, avenue Denfert-Rochereau, des conférences suivies d'observations des astres via des télescopes mobiles. Ces conférences sont organisées par l'Observatoire de Paris.
- le 28 août 2009 sera présentée : Actualité de l'exploration planétaire spatiale : les missions Mars et Venus Express, Cassini-Huygens et Rosetta, par Pierre Drossart, directeur adjoint du Laboratoire d'Etudes Spatiales et d 'Instrumentation en Astrophysique.
- Les missions planétaires actuellement en opération ouvrent de nouveaux champs d'investigation à la planétologie, insoupçonnés il y a seulement quelques années. La découverte d'une activité de type geyser sur le Encelade, un satellite de Saturne, par la sonde Cassini a permis des mesures directes de la composition chimique de ce satellite, contraignant les modèles de formation du système solaire. Mars reste une objet d'étude privilégié, et les progrès sur la compréhension de l'histoire géologique martienne nous donnent une vision renouvelée de cette planète. Vénus, longtemps oubliée, est aujourd'hui scrutée quotidiennement par le petit satellite Venus Express qui nous dévoile certains secrets de son atmosphère. La sonde Rosetta, enfin, en route vers la comète 67P/Churyumov Gerasimenko, croise sur sa route Mars, la Terre et des astéroïdes. Toutes ces observations, combinées aux observations au sol, donnent aujourd'hui de notre système solaire une image bien différente de celles des encyclopédies d'il y a seulement vingt ans.
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30 mars 2008
La nuit des planètes à l'Observatoire de Paris
du samedi 12 au mardi 15 avril 2008
Des balades à la découverte de la voûte céleste, voici ce que propose annuellement, l’espace de quatre nuits, l’Observatoire de Paris, sur ses sites de Paris et de Meudon. Ce rendez-vous traditionnel, désormais très attendu des curieux et passionnés d’astronomie, aura lieu du samedi 12 au mardi 15 avril 2008. Pour la première fois, il est inscrit au nombre des actions programmées par le Festival « Sciences sur Seine » de la Ville de Paris.
Grand établissement de recherche et d’enseignement en astronomie, l’Observatoire de Paris s’investit pleinement en faveur de la culture scientifique. Parmi ses actions « phares », « Les Nuits des Planètes » sont une manifestation originale, très appréciée du grand public, destinée à faire découvrir le ciel nocturne sur des instruments performants, aux côtés d’astronomes professionnels. Cette opération est programmée spécialement à une période de l’année très propice à l’observation de certains objets célestes : Saturne, Lune, Mars, étoiles doubles, amas et nébuleuses…
Pour sa 4e édition, l’Observatoire de Paris agit en partenariat avec l'Institut d'Astrophysique de Paris ainsi que les associations d’astronomes amateurs : Planète Sciences et la Société Astronomique de France - SAF. Cette opération est soutenue par le Conseil régional Île-de-France, et par la Ville de Paris dans le cadre du Festival « Sciences sur Seine ».
Site de Paris (durée du circuit des observations : 1 heure)
Le parcours comprend des observations à la lunette dite « équatoriale » de la coupole de la Carte du ciel et aux télescopes mobiles installés sur la terrasse sud du bâtiment Perrault et dans les jardins de l’Observatoire.
Site de Meudon (durée du circuit des observations : 1 heure 30)
Les observations se font au télescope de 60 cm pointé sur la Lune, au télescope de 1 m pointé sur Saturne, au télescope appelé "Pied de Caroline" pointé sur Mars. Des télescopes mobiles permettront de voir étoiles doubles, amas, etc.
Chaque nuit, quatre séances d’observation sont programmées, avec des horaires identiques pour Paris et pour Meudon : 21h, 22h, 23h et minuit. Sur Paris comme sur Meudon, les visites sont organisées par groupe de 15 personnes.
L’opération est gratuite, mais seules les personnes inscrites à l'avance pourront entrer sur les sites. Réservations uniquement par téléphone du mardi 1er avril au vendredi 4 avril 2008, de 14h à 17h, au 01 40 51 22 94.
Attention : Il faut être sur le site 10 minutes avant le début de la visite. Prévoir des chaussures de marche ou de sport et vêtements chauds.
À noter que l’Observatoire de Paris se réserve la possibilité d’annuler ces soirées en cas d’intempéries, voire de simple couverture nuageuse.
En cas d’annulation, l’information est confirmée le jour même à partir de 18h au 01 40 51 22 94 ou sur le site http://www.obspm.fr.
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